S. Yves
19 mai

386

Saint Yves, prêtre et juge ecclésiastique en Bretagne.Patron des avocats et hommes de loi.
Saint Yves, prêtre et juge ecclésiastique en Bretagne.
Patron des avocats et hommes de loi.
Né de parents également illustres et vertueux, en 1253, Innocent IV étant pape, Conrad IV empereur et saint Louis roi de France, près de Tréguier dans la basse Bretagne, Yves Hélory fit ses études à Paris.

À l’âge de vingt-quatre ans, il alla à Orléans apprendre le droit civil, sous le fameux jurisconsulte Pierre de la Chapelle. Sa mère absente le dirigeait par ses lettres ; elle lui répétait souvent qu’il devait vivre de façon à devenir un Saint. « C’est bien le but où je tends » répondit-il. Cette pensée : Il faut que je sois un Saint, le portait puissamment à la vertu, et l’éloignait de tout ce qui avait l’apparence du mal.

Ayant embrassé l’état ecclésiastique, saint Yves remplit à Rennes et à Tréguier, qui était alors un évêché, la charge d’official. Sa qualité de juge ne l’empêchait pas, selon l’usage de ce temps, de plaider devant les autres cours et tribunaux. Il se signala au barreau de Paris, sous le règne de Philippe le Hardi, et mérita le glorieux surnom d’Avocat des pauvres.

À Tours, il trouva dans une grande consternation l’hôtesse chez laquelle il avait coutume de loger : deux voleurs, qui se faisaient passer pour des marchands, lui avaient confié en dépôt une valise qui contenait, disaient-ils, douze cents écus d’or et des papiers importants. Ils convinrent avec elle qu’elle ne rendrait la valise à l’un d’eux qu’en la présence de l’autre. L’hôtesse, sans vérifier le dépôt, en donna une reconnaissance, et, quelque temps après, eut l’imprudence de la rendre à l’un des deux prétendus marchands, qui avaient imaginé entre eux ce moyen d’escroquerie : l’autre la cita en justice, réclamant des dommages-intérêts. Saint Yves, qui se chargea de plaider pour cette veuve désolée, dit que la dépositaire était prête à satisfaire le demandeur et à lui rendre la valise ; mais, aux termes de la convention, c’est-à-dire en présence des deux déposants. Le tribunal adopta cette conclusion. Surpris par cette sentence imprévue, le demandeur change de visage, se trouble ; on soupçonne un voleur, on l’arrête, on l’interroge ; il avoue que la valise ne contenait que de vieux clous et de la ferraille : il est condamné comme escroc.

« Saint Yves », Abbé Claude Falch’hun, B.H.B.V., 1962

1416



Nommé successivement curé de Trédrez et de Lohannec, saint Yves fut le modèle des pasteurs, comme il avait été celui des juges et des avocats. Il mourut le 19 mai 1303, Benoît XI étant pape et Philippe IV le Bel roi de France. Clément VI le canonisa en 1547. Les hommes de loi de plusieurs nations l’ont choisi pour leur patron.



Mercredi 26 novembre 2025
S. Silvestre,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte

S. Léonard de Port-Maurice,

confesseur


S. Sirie (ou Cirice),

pape et confesseur


En Belgique :


S. Jean Berchmans,

confesseur


En Provence :


Ste Delphine,

vierge


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous Vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les biens de la terre, nous jouissions du bonheur d’entrer en participation avec Vous pour l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.


Mémoire de saint Pierre d’Alexandrie :


Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux Pierre, Votre Martyr et Pontife. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.


Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».


Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».


Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre vingt-dix ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez pour la destruction des hérésies et pour le retour à l’unité des églises d’Orient.


« Une Messe vaut plus que tous les trésors du monde. » (S. Léonard de Port-Maurice)


Méditation du jour
Préparons notre Éternité  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |