S. Olaf
29 juillet

On lit au Martyrologe Romain de ce jour :


« En Norvège, saint Olaf, roi et martyr ».

2363

Olaf II ou Olaf le Saint, ainsi nommé pour le distinguer d’Olaf Ier, roi de Norvège, qui perdit le trône et la vie, l’an 1000, dans une guerre qu’il fit contre Suenon Ier, roi de Danemark. Saint Olaf II était fils de Harald Grenska, prince de Westfold, en Norvège. Ce pays gémissait depuis longtemps sous la tyrannie des Suédois, gouvernés alors par le roi Olaf-Scot-Konung. Notre Saint, n’étant alors que simple capitaine de troupes, entreprit de délivrer sa patrie de ce joug odieux qu’elle ne supportait qu’avec la plus grande répugnance : les grands du pays prisèrent si haut ce projet, qu’ils proclamèrent saint Olaf roi de Norvège.

Notre Saint représenta alors au roi Olaf-Scot-Konung qu’il lui serait désormais impossible de retenir sous sa juridiction les populations de la Norvège et l’engagea, pour le bien de la paix, de renoncer à tout jamais à ses prétentions. Il sut si bien lui faire apprécier les avantages réciproques qui seraient la conséquence nécessaire de l’abdication de ses droits sur la Norvège, que le roi de Suède goûta l’avis de son compétiteur et lui accorda même, pour cimenter la paix qui se levait si belle en ce jour pour les deux royaumes, la main de sa fille.

Durant seize ans qu’il gouverna la Norvège, notre Saint s’appliqua à y faire fleurir le Christianisme. Jaloux de ses États, le roi d’Angleterre, Canut le Grand, lui déclara la guerre. Saint Olaf, trahi, périt dans une bataille qui se livra le 29 juillet 1030, à Stichstadt, dans la province de Drontheim, où il fut enterré.

Le corps de saint Olaf fut trouvé sans aucune marque de corruption, en 1098, dans la cathédrale de Drontheim. Autrefois, dans l’abbaye de Saint-Victor de Paris, on montrait une chemise de notre Saint.


Dimanche 21 décembre 2025
4e dimanche de l'Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, accélérez la manifestation de Votre puissance et venez ; secourez-nous en Votre grande puissance, en sorte qu’au moyen de Votre grâce, le bienfait que nos péchés éloignent de nous, l’indulgence de Votre bonté propice nous l’accorde sans retard. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Dans la Messe de saint Thomas, la Liturgie nous rappelle que les Apôtres sont le fondement de l’Église dont le Christ est la pierre d’angle ; c’est pour ce motif que leurs fêtes autrefois étaient gardées à l’instar du Dimanche.


L’Évangile nous rapporte la scène si célèbre qui eut lieu au Cénacle après la Résurrection du Sauveur. Saint Thomas doutait ; et ce n’est que lorsque Jésus lui fit mettre le doigt dans Ses plaies que, passant soudain de l’incrédulité à la Foi ardente, il s’écria :

« Mon Seigneur et mon Dieu ». Ce doigt, nous dit un Père de l’Église, est devenu le maître du monde parce qu’il lui a appris la vérité de la chair de Jésus-Christ.


Croyons donc au grand mystère d’un Verbe incarné qui bientôt Se manifestera au monde. Le nom de saint Thomas figure au Canon de la Messe.


L’élévation, ayant été établie pour combattre l’hérésie de Bérenger qui niait la Présence réelle, regardons en esprit de Foi les saintes Espèces lorsqu’on les élève et disons avec saint Thomas :

« Mon Seigneur et mon Dieu », pratique enrichie par saint Pie X d’une indulgence de 7 ans et 7 quarantaines et d’une indulgence plénière une fois par semaine aux conditions ordinaires.


Cette double élévation nous rappelle la séparation réelle du Corps et du Sang de Notre-Seigneur sur la croix.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Estimez-vous heureux de croire, et agissez vaillamment selon votre Foi.

Méditation du jour
Prouver la vérité de la Foi  suite

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