Quand nous sommes dans l’affliction,
Jésus Lui-même
« S’approche
« et marche avec nous »,
comme Il le fit
avec Ses disciples
sur la route d’Emmaüs.
C’est là le privilège de l’affliction,
qui est pour Notre Seigneur
un attrait
auquel Il peut rarement résister.
Pourvu que nous ne cherchions notre consolation
qu’en Lui,
Il ne manque pas
de S’approcher de nous
et de nous consoler Lui-même.
Oh ! si les âmes inconsidérées savaient seulement
quelles grâces elles manquent d’obtenir
en laissant à leurs semblables
le soin de les consoler,
combien les Saints se multiplieraient !
Nous lisons la vie des Saints
et nous nous demandons comment
ils ont pu parvenir
à un tel degré d’union avec Dieu,
tandis que nous soupçonnons peu
que nous avons eu assez d’afflictions
pour nous conduire encore plus loin qu’eux ;
mais que nous n’avons pas voulu
attendre Jésus
et Lui confier nos peines.
(R.P. Faber, Oratorien)