S. Éric
18 mai
« + Saint Éric, roi et martyr + » Reliquaire placé dans la cathédrale d
« + Saint Éric, roi et martyr + »
Reliquaire placé dans la cathédrale d'Uppsala
dont la construction a commencé 125 ans après la mort de saint Éric.

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Éric IX, roi de Suède, appartenait à une famille de riches paysans. Il épousa Christine, fille du roi Ingon IV. La dignité royale étant élective, ses vertus le firent choisir pour succéder à son beau-père (1150).

Tous les efforts d’Éric eurent pour but d’assurer le bonheur du peuple. Il veilla à ce que la justice fût équitablement rendue, écoutant lui-même les plaintes de ses sujets, faisant droit à leurs réclamations. Non content de répandre d’abondantes aumônes, il allait en personne visiter les malades.

Quoiqu’il détestât la guerre, il fut néanmoins obligé de marcher contre les Finnois, qui venaient ravager la Suède. Il remporta sur eux une victoire complète, et soumit à ses armes tout leur pays. Ce fut alors qu’il chargea saint Henri, évêque d’Upsala, d’aller évangéliser la Finlande, encore plongée dans l’idolâtrie. Une partie des Suédois, encore païens, fomentaient une révolte contre Éric. Magnus, roi de Danemark, qui avait des vues ambitieuses sur la couronne de Suède, se mit à la tête des mécontents, et la mort du saint roi fut décidée.

Il assistait à la Messe lorsqu’on vint lui annoncer l’approche de Magnus. Après avoir entendu paisiblement l’office jusqu’au bout, il sortit et s’avança seul au devant des rebelles, qui le saisirent et lui tranchèrent la tête. C’était le 18 mai 1162, Alexandre III étant pape, Frédéric Barberousse empereur et Louis VII roi de France. On rapporte qu’une fontaine miraculeuse jaillit de l’endroit où le sang du martyr avait été répandu.

Éléments de la bannière de saint Éric

1413

Les trois couronnes étaient à cette époque un symbole très connu des Rois-Mages.
Les trois couronnes
étaient à cette époque
un symbole très connu
des Rois-Mages.
La bannière de saint Éric a joué un grand rôle dans l’histoire de Suède, comme en France l’oriflamme de saint Denis. Saint Éric est titulaire de l’église cathédrale de la capitale et patron de la ville de Stockholm.

Le blason de saint Éric IX a trois couronnes d’or qu’on retrouve encore sur les « petites armoiries » de la Suède placées par exemple sur les avions de l’armée de l’air et bien sûr dans les « grandes armoiries » dont elles sont un des éléments constitutifs.

Grandes armoiries modernes de la Suède
Grandes armoiries modernes de la Suède

Samedi 27 décembre 2025
S. Jean,

apôtre et évangéliste
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Répandez avec bonté Votre lumière en Votre Église, Seigneur, en sorte qu’éclairée par la doctrine du bienheureux Jean, Votre Apôtre et Évangéliste, elle parvienne à la possession de Vos dons éternels. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
C’est un Dieu que nous adorons à Bethléem durant le Temps de Noël. Saint Jean, l’Évangéliste par excellence de la divinité du Christ, devait donc se trouver à côté de la crèche pour nous dire toute la grandeur de l’Enfant qui y repose. C’est à lui que Jésus confiera Marie Sa Mère, saint Joseph ayant disparu.


Aussi, la liturgie aime-t-elle à nous montrer ensemble, près de l’Enfant et de Sa Mère, celui que l’Évangile appelle le Juste, saint Joseph, et celui à qui l’Église donne aujourd’hui le même titre, saint Jean. L’Enfant-Dieu s’entoure à la crèche d’âmes pures : Marie est la Vierge Sainte, saint Joseph est l’époux virginal, saint Étienne est le premier martyr qui lave sa robe dans le sang de l’Agneau.


Voici maintenant saint Jean, l’Apôtre vierge. Couronné de l’auréole de ceux qui ont su vaincre leur chair, il devint pour ce motif « le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, reposa sur la poitrine de Jésus ». Grâce à sa pureté angélique, il y puisa cette sagesse sublime dont nous parle l’Épître et qui lui valut l’auréole des Docteurs. Aussi l’Introït de sa Messe est-il celui que l’Église emploie au « Commun des Docteurs ».

C’est à saint Jean, qui écrivit un Évangile, trois Épîtres et l’Apocalypse, que l’on doit les plus belles pages sur la divinité de ce Verbe fait chair. Et c’est le motif pour lequel il est symbolisé par l’aigle qui plane dans les hauteurs.


Il reçut enfin l’auréole du martyre, puisqu’il n’échappa à une mort violente que par cette protection toute spéciale dont nous parle l’Évangile qui fit croire à plusieurs que le disciple bien-aimé n’allait pas mourir. Il ne disparut de fait qu’après tous les autres Apôtres. Son nom est cité avec le leur au Canon de la Messe.


Lorsque nous voyons l’aigle de nos lutrins, qui est le symbole de l’Évangéliste de la divinité de Jésus, confessons avec saint Jean que le Verbe S’est fait chair.


« En ce jour on bénit du vin, offert par les fidèles, en souvenir et en l’honneur de saint Jean qui a bu, sans en ressentir de mal, une coupe empoisonnée. » (Rituel romain).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Croissez chaque jour en la connaissance et en l’amour de Jésus-Christ ; plus vous Le connaîtrez, plus vous L’aimerez.

Méditation du jour
Saint Jean nous révélant l’amour du Sacré-Cœur  suite

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