S. Siméon l’Ancien, stylite
5 janvier

La vie développée de ce Saint sera prête pour sa prochaine fête !

(Si Dieu veut, bien sûr…)

Sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4

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Voici assurément le plus étrange, le plus miraculeux de tous les Saints. Il naquit à Sisan, en Cilicie, vers l’an 390, saint Sirice étant pape, Arcadius empereur romain d’Orient, et Valentinien II empereur d’Occident. Son père était berger, et lui-même passa les premières années de sa vie à garder les troupeaux. Il avait treize ans, quand un jour, à l’église, il entendit lire ces paroles : « Bienheureux ceux qui pleurent !… Bienheureux ceux qui ont le cœur pur ! ».


Éclairé par la grâce, embrasé du désir de la perfection, il se met en prière, s’endort et fait un songe. « Il me semblait, dit-il, que je creusais les fondements d’un édifice ; quand je crus la fosse assez profonde, je m’arrêtai. “ Creuse encore ! ” me dit une voix. Par quatre fois je repris mon travail et je m’arrêtai, et par quatre fois j’entendis la même parole. “Creuse encore ! ”. Enfin la voix me dit : “ C’est assez ! Maintenant tu peux élever un édifice aussi haut qu’il te plaira” ».


Ce songe signifiait sans doute l’humilité, base de toutes les vertus et mesure de la perfection ; mais il faisait aussi allusion au genre de vie que devait mener le pieux jeune homme. Saint Siméon entre dans un monastère ; là, ses mortifications paraissent si effrayantes, qu’on lui conseille la solitude.


Il se retire dans un désert et passe le carême entier sans manger ; le jour de Pâques, la sainte communion lui rend toute sa vigueur. Dès ce moment, il prend la résolution de passer ainsi tous les ans le temps du carême. Les foules se pressant bientôt autour de lui, attirées par ses miracles, il s’enfuit sur une montagne pour échapper au commerce des hommes ; mais le concours prodigieux s’accroît tous les jours.


C’est alors qu’il se fit bâtir une colonne qui, s’élevant d’année en année, atteignit enfin la hauteur de quarante coudées, ou à peu près vingt mètres, sur laquelle il vécut environ trente-six ans. De là lui vient le surnom, de Stylite mot qui signifie en grec l’habitant de la colonne.


Les heures de sa journée étaient partagées entre la prière, la prédication et les œuvres de charité ; la nuit se passait presque entière dans les entretiens avec le Ciel. Quelqu’un voulut un jour compter les inclinations profondes qu’il faisait en la présence de Dieu ; arrivé au nombre de mille deux cent quarante-quatre, il s’arrêta, n’ayant pas la patience de continuer plus longtemps.


Tout est merveilleux dans les détails de cette vie surprenante ; et cependant on n’y trouve rien qui ne montre un homme conduit par l’Esprit de Dieu et soutenu par la vertu d’En-Haut.


Où est la vraie sagesse ? Dans les folies du monde ou dans les actions étonnantes des Saints ? Que nous sommes petits devant de pareils prodiges de sainteté ! Loin de trouver matière à critique dans la vie tout extraordinaire de Saint Siméon Stylite, admirons-y les vues incompréhensibles de la Providence, et, appelés à une vie plus commune, pratiquons, dans notre état la mortification des sens et l’attention à la présence de Dieu.


Mercredi 26 novembre 2025
S. Silvestre,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte

S. Léonard de Port-Maurice,

confesseur


S. Sirie (ou Cirice),

pape et confesseur


En Belgique :


S. Jean Berchmans,

confesseur


En Provence :


Ste Delphine,

vierge


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu très clément, qui avez appelé à la solitude le bienheureux Abbé Sylvestre, tandis qu’il méditait devant un tombeau ouvert la vanité de ce monde, et qui avez daigné l’orner des mérites d’une vie très sainte ; nous Vous supplions de faire que, méprisant à son exemple les biens de la terre, nous jouissions du bonheur d’entrer en participation avec Vous pour l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.


Mémoire de saint Pierre d’Alexandrie :


Dieu tout-puissant, regardez notre faiblesse ; et parce que le poids de nos péchés nous accable, fortifiez-nous par la glorieuse intercession du bienheureux Pierre, Votre Martyr et Pontife. Nous Vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Sylvestre naquit de nobles parents à Osimo, dans la Marche d’Ancône. Son rare mérite engagea les chanoines de la cathédrale d’Osimo à l’associer à leur dignité.


Assistant un jour aux funérailles d’un homme illustre, son parent, et considérant dans le cercueil découvert le cadavre hideux de cet homme autrefois remarquable par sa beauté, il se dit : « Je suis aujourd’hui ce qu’il fut ; un jour je serai ce qu’il est ».


Aussitôt il quitta tout et se retira dans un désert où il s’adonna à la pénitence et à la méditation.

« Il éleva plus tard à Monte-Fano, dit le Bréviaire Romain, une église en l’honneur du très saint Père Benoît qui lui conseilla dans une vision de fonder un ordre religieux dont il lui indiqua la règle et l’habit. C’est l’Ordre des Sylvestrins ».


Cette branche de l’Ordre bénédictin se propagea en peu de temps et comptait déjà vingt-cinq maisons en Italie, lorsque son saint Fondateur mourut en 1267, à l’âge de quatre vingt-dix ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez pour la destruction des hérésies et pour le retour à l’unité des églises d’Orient.


« Une Messe vaut plus que tous les trésors du monde. » (S. Léonard de Port-Maurice)


Méditation du jour
Préparons notre Éternité  suite

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