S. Savin
11 juillet

Dans le cours du Ve siècle, deux frères, nés dans cette partie de la Gaule lyonnaise qu’on a depuis appelée Bresse, quittèrent leur pays et leur famille qui y tenait une position élevée, pour répandre au loin, par un apostolat volontaire, la connaissance et l’amour de Jésus-Christ.

Timbre-poste émis par la France en 1969, série « œuvres d’art » de quatre valeurs
Fresque de l
Fresque de l'Abbaye de Saint-Savin (Vienne).
Au centre saint Savin et saint Cyprien suivis des deux prêtres leurs compagnons.
À gauche, Ladicius, un de leurs juges.

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Dans le cours du Ve siècle, deux frères, nés dans cette partie de la Gaule lyonnaise qu’on a depuis appelée Bresse, quittèrent leur pays et leur famille qui y tenait une position élevée, pour répandre au loin, par un apostolat volontaire, la connaissance et l’amour de Jésus-Christ. Saint Savin, l’aîné, était prêtre, selon toutes les apparences ; car leurs actes nous les montrent accompagnés dans leur pieux pèlerinage de deux autres prêtres, nommés Asclépius et Valère. Après s’être arrêtés en plusieurs provinces, ils arrivèrent dans le Poitou et y continuèrent leurs prédications.


C’était le temps où l’Église, délivrée dans la Gaule du poison de l’arianisme, respirait sur le tombeau de saint Hilaire après des combats longs et animés. Cependant l’erreur ne laissait pas d’apparaître dans le Poitou avec les hordes barbares qui possédaient l’Aquitaine : les Visigoths y étaient les maîtres, et cette contrée surtout avait à supporter leurs brutales exactions.


Arrivés dans cette partie du haut Poitou où la Gartempe se jette dans la Creuse, les deux jeunes gens trouvèrent le pays occupé par quelques détachements de ces barbares. La Foi de la Trinité qu’ils prêchaient déplut aux farouches ennemis de cet adorable mystère : ils poursuivirent les deux Saints, qui se virent ainsi forcés de se séparer pour leur échapper plus facilement à travers les bois dont le pays était couvert. Mais Dieu permit qu’un même sort les réunit bientôt dans un séjour que personne ne pourrait leur ravir. Saint Savin s’était réfugié dans une petite île de la Gartempe, nommée le Gué-de-Sceaux, entre la ville actuelle de Saint-Savin et Antigny (Vienne). Il y exerçait déjà son zèle charitable envers quelques pauvres âmes qui écoutaient ses instructions quand il y fut découvert, tout près d’un lieu appelé alors « Le Cerisier ». Ses persécuteurs le saisirent, et, pour le forcer de renoncer à Jésus-Christ, lui firent subir de cruels tourments. Les fouets, le chevalet, les peignes de fer exercèrent tour à tour sa constance ; mais la douleur ne put vaincre cet intrépide soldat de Jésus-Christ : il oubliait son supplice pour exhorter ses bourreaux à se convertir, et ceux-ci ne purent lui imposer silence qu’en lui coupant la tête sur le lieu même de son généreux combat.


Saint Cyprien avait pu gagner Antigny, mais il n’y fut pas longtemps en sûreté. Des hommes ardents à sa poursuite s’étaient élancés sur ses traces et l’y rejoignirent. Pressé de renoncer à Jésus-Christ, au nom de sa jeunesse que ces barbares semblaient vouloir respecter, le jeune homme repoussa avec horreur cette indigne apostasie, et mourut de la mort de son frère.


Les deux prêtres, qui avaient été forcés de se séparer des deux Martyrs, ne les avaient pas perdu de vue, et se hâtèrent, la nuit suivante, de venir dérober leurs corps à la terre dont on les avait recouverts. Ils furent portés et ensevelis dans le même tombeau, aux Trois-Cyprès, maison de campagne du voisinage, qui occupait l’éminence connue aujourd’hui sous le nom de Mont Saint-Savin. Le nom des deux frères ne tarda pas à devenir célèbre dans la contrée, et étendit au loin la renommée de leurs miracles.


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent
1er samedi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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