S. Sabas
12 avril

2342

Saint Sabas, né en 334, saint Sylvestre Ier étant Pape et Constantin empereur romain, avait embrassé la religion chrétienne dès sa jeunesse, et il conçut tant d’estime pour la perfection, qu’il en fit le but unique de sa vie. Élevé au milieu du peuple barbare des Goths, presque entièrement païen à cette époque, il sut échapper aux dangers d’un tel milieu et se conserver juste et pur au milieu de la corruption, pénitent au milieu de la licence.

Il empêcha, par son courage et au péril de ses jours, les Chrétiens persécutés de sauver leur vie grâce à une supercherie qui consistait à manger de la viande prétendue offerte aux idoles, mais non offerte en réalité. Quelques habitants de son bourg, afin d’éviter la persécution, voulaient jurer qu’il n’y avait pas un Chrétien parmi eux, mais saint Sabas s’écria : « Que personne ne jure pour moi, car je suis Chrétien ».

Peu de temps après, saint Sabas fut saisi pendant la nuit par les ennemis de la religion de Jésus-Christ, arraché de son lit, jeté sur des épines en feu et meurtri à coups de bâtons.

Le lendemain, on lui présenta, ainsi qu’à un autre Prêtre prisonnier avec lui, des viandes offertes aux idoles. Tous les deux répondirent qu’on pouvait plutôt les mettre à mort. Un des bourreaux enfonça son javelot dans la poitrine de saint Sabas ; par miracle, le javelot ne laissa aucune trace ni ne causa aucune douleur au Martyr : « Vous avez cru me tuer, dit-il au barbare, mais je vous affirme que je n’ai rien senti ; votre instrument a été pour moi comme un flocon de laine inoffensif ». Loin d’être touchés du prodige, les persécuteurs le menacèrent de le jeter dans le fleuve voisin : « Soyez béni, Seigneur, s’écria-t-il, et que le Nom de Votre Fils Jésus-Christ soit béni dans tous les siècles ! ». Les soldats du tyran voulaient le renvoyer ; mais saint Sabas leur dit : « Faites ce qui vous est ordonné ». Ils le prirent donc et le jetèrent dans le fleuve.

Saint Sabas n’était âgé que de trente-huit ans. Son corps, retiré du fleuve, fut laissé sur le rivage pour devenir la proie des bêtes féroces ; mais il demeura intact, fut enlevé par les fidèles et reçut une sépulture honorable. C’était en 372, saint Damase Ier étant Pape, Gratien empereur romain et Valens empereur d’Orient.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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