S. Pierre Gonzalez
15 avril

2359

Saint Pierre Gonzalez était Espagnol ; il vint au monde l’an 1190, Clément III étant pape, Frédéric Ier Barberousse empereur romain germanique et Alphonse IX roi de Léon. Nommé chanoine et bientôt doyen du chapitre d’Astorga, il était tout entier absorbé par des pensées de vaine gloire. Une grande humiliation le fit rentrer en lui-même : au jour même de son installation dans sa charge, son cheval, faisant un faux pas, le jeta dans la boue, au grands éclats de rire de la foule : « Puisque le monde se moque de moi, je me moquerai de lui à mon tour » s’écria saint Pierre Gonzalez, et peu après il entrait chez les Dominicains.

Après avoir fait son noviciat et ses études, à l’édification de tous ses frères, il remplit avec un zèle infatigable les deux ministères de la prédication et de la confession. Rien ne pouvait le retenir quand il s’agissait de travailler au salut du prochain : il quittait tout, l’étude, le repos, le boire, le manger, et volait à la conquête des âmes. Partout où il passait, il prêchait la pénitence, et la foule se précipitait sur son chemin pour recueillir les paroles de suavité qui sortaient de sa bouche.

Appelé à la cour de saint Ferdinand, il s’appliqua à la rendre chrétienne ; ses exemples donnaient à sa parole une grande autorité, car au milieu de la magnificence qui l’entourait, il vivait avec la même austérité que dans le cloître.

Quelques seigneurs licencieux résolurent de le perdre et gagnèrent à prix d’argent une courtisane pour le séduire. Saint Pierre Gonzalez, comprenant les intentions de la malheureuse femme, allume un grand feu et se place au milieu, enveloppé de son manteau. À la vue du prodige, la misérable tombe à genoux et se converti sincèrement ; les seigneurs qui l’avaient gagnée en firent autant.

Bientôt saint Pierre Gonzalez quitta la cour ; il se fit l’apôtre des campagnes et l’apôtre des matelots dans les villes maritimes. Un jour qu’il prêchait, le démon souleva un orage épouvantable, et la foule s’enfuyait déjà cherchant un abri, quand saint Pierre Gonzalez, par un grand signe de croix, divisa les nuages, de sorte qu’il ne tomba pas une goutte d’eau.

Saint Pierre Gonzalez, averti de sa mort prochaine, continua ses prédications jusqu’au dernier jour de sa vie, et rendit doucement son âme au Seigneur, en l’année 1246, Innocent IV étant pape, Frédéric II empereur des Romains et Ferdinand III le Saint roi de Castille et de Léon. On raconte qu’il délivra très souvent par miracle des matelots qui avaient imploré son secours dans le danger.


Mardi 2 décembre 2025
Ste Bibiane,

vierge et martyre
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent


Oraison - collecte
Ô Dieu, dispensateur de tous les biens, qui avez uni en Votre servante Bibiane, la fleur de la virginité à la palme du martyre ; daignez, par son intercession, Vous unir nos âmes dans la Charité, afin que, délivrés de tout péril, nous puissions obtenir les récompenses éternelles. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Bibiane, née à Rome d’une famille noble et chrétienne, unit, dit l’Oraison, la fleur de la virginité à la palme du martyre.

Vierge sage et prudente, elle craignit moins la confiscation de tous ses biens et les angoisses de la prison que la perte de ce trésor caché ou de cette perle de prix dont nous parle l’Évangile.


En butte aux caresses et aux adulations de sa geôlière Rufine qui chercha à la pervertir, elle invoqua le Seigneur qui la délivra de la perdition.

Rufine eut alors recours à la violence, mais sans plus de succès.

Ce que voyant, le gouverneur de Rome, plein de rage, ordonna qu’on attachât sainte Bibiane à une colonne et la fit battre jusqu’à la mort avec des lanières garnies de plomb (c’était en l’an 363).


La Basilique de Sainte-Marie-Majeure fut construite sur son tombeau.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
La terre n’est qu’une vallée de larmes ; soupirez après la patrie céleste, vous souvenant de la belle parole de saint Paul : « Un instant de légères souffrances nous acquiert un poids immense de gloire ».


Méditation du jour
Conseils à méditer  suite

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