S. Nicomède
15 septembre

« À Rome, dit le Martyrologe Romain, sur la voie Nomentane, la naissance au Ciel du bienheureux Nicomède, Prêtre et Martyr. Ayant dit à ceux qui voulaient le contraindre de sacrifier : « Pour moi, je ne sacrifie qu’au Dieu tout-puissant qui règne dans les cieux », il fut frappé avec des lanières garnies de plomb ; c’est dans ce long supplice qu’il rendit son âme au Seigneur ». Il mourut sous l’empereur Domitien au Ier siècle.

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Saint Nicomède s’est procuré la couronne du martyre par sa charité envers deux saintes vierges, l’une fut sainte Pétronille, fille de saint Pierre, que notre saint Prêtre protégea contre la violence du comte Flaccus, patricien romain, qui voulait l’épouser ; l’autre fut sainte Félicule compagne de sainte Pétronille.


Flaccus, voyant que son mariage n’avait pu réussir avec sainte Pétronille, jeta les yeux sur sa compagne, et fit ce qu’il put pour l’engager à l’épouser ; mais ses sollicitations n’ayant pu ébranler la constance de la Sainte, il résolut d’emporter, par la force ou par l’artifice, ce qu’on refusait à son amour.


Il lui proposa donc de deux choses l’une : ou de le prendre pour mari, ou de sacrifier aux divinités de l’empire, sachant bien que s’il pouvait séduire sa Foi, il gagnerait en même temps son cœur. Sainte Félicule lui répondit généreusement qu’elle ne ferait ni l’un ni l’autre ; que, comme chrétienne, elle ne pouvait reconnaître d’autre Dieu que Celui qui a créé le ciel et la terre ; et que comme vierge, elle ne voulait point avoir d’autre époux que Jésus-Christ, à qui elle avait consacré sa pureté.


Flaccus, irrité de cette réponse, qui était un mépris formel de ses faux dieux et de sa personne, la mit entre les mains des juges pour lui faire son procès. Ceux-ci, après l’avoir tenue sept jours dans une chambre obscure, sans lui donner à boire et à manger, et autant de temps encore parmi les vestales, sans avoir pu ébranler sa constance, ordonnèrent qu’elle fût appliquée à la torture, et ensuite jetée dans un cloaque où elle rendit son âme à Dieu.


Dès que saint Nicomède le sut, il enleva de nuit le corps de la Sainte et l’enterra en la voie Adéatine à un quart de lieue de Rome. Mais cela étant venu à la conaissance de Flaccus, qui savait d’ailleurs que ce saint Prêtre avait fait la même chose en d’autres occasions, il le fit prendre ; et, après avoir employé la douceur et l’adresse pour lui persuader de sacrifier aux idoles, le trouvant également insensible à ses promesses et à ses menaces, il le fit fouetter si cruellement avec des cordes plombées, qu’il rendit l’esprit en ce supplice le 15 septembre.


On jeta son corps dans le Tibre ; mais un Clerc nommé Juste, le chercha tant qu’il le trouva et l’enterra secrètement dans son jardin, auprès des murs de la ville, sur la voie Nomentane. Depuis on a bâti une église et un cimetière à Rome, sous le titre de Saint-Nicomède.


Samedi 18 octobre 2025
S. Luc,

évangéliste
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, Seigneur, que Votre saint Évangéliste Luc intercède pour nous, lui qui n’a jamais cessé de porter dans son corps la mortification de la croix, pour la gloire de Votre Nom. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Luc, peut-être juif d’origine, naquit, dit saint Eusèbe, à Antioche la capitale des rois de Syrie. Saint Paul nous dit qu’il y exerçait les fonctions de médecin.

Compagnon de voyage de l’Apôtre des Nations, il fut aux côtés de saint Paul durant la plupart de ses missions et pendant sa double captivité à Rome.


Grâce à ses relations avec ce maître et avec les autres Apôtres, il put écrire le troisième Évangile que saint Jérôme et saint Jean Chrysostôme désignent sous le nom d’ « Évangile de saint Paul ». Comme le Docteur des Gentils, il s’adresse aux païens pour leur prouver que le salut est apporté par Jésus à tous les hommes sans exception qui croient en Lui.


On le désigne sous le symbole du bœuf, l’un des quatre animaux de la vision d’Ézéchiel, parce qu’il commence son Évangile en parlant du sacerdoce de Zacharie, prêtre et sacrificateur, et que le bœuf était la victime la plus ordinaire des sacrifices de l’ancienne loi.


La Messe de saint Luc présente, de même que celle de saint Marc, cette particularité qu’on y lit l’Évangile renfermant les instructions du Sauveur à Ses soixante-douze disciples, parce que ces deux Évangélistes ne furent pas Apôtres, mais seulement des Disciples de Notre-Seigneur.


Saint Jérôme rapporte que saint Luc mourut en Achaïe, âgé de quatre-vingt-quatre ans.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un vrai respect et une vraie dévotion pour les images de la sainte Vierge.

Méditation du jour
L’Évangile, inspirateur de tous les dévouements  suite

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