S. Martin de Vertou
24 octobre

On lit au Martyrologe romain de ce jour :


Au monastère de Durin (aujourd’hui Saint-Georges de Montaigu), en Gaule, saint Martin, diacre et abbé, dont le corps fut transféré au monastère de Vertou.

L’église paroissiale Saint-Martin de Vertou

(Photo L.-J. W.)

L
L'église Saint-Martin de Vertou actuelle
construite sur les cendres
de celle brûlée par la révolution en 1793.

2132

Saint Martin de Vertou, digne émule de saint Martin de Tours, naquit à Nantes l’an 527, saint Félix IV étant Pape, Justin empereur d’Orient et Clotaire Ier roi des Francs. Il était issu d’une famille très riche et très illustre. Tout adonné à la piété dès son enfance, il se sentit, jeune encore, attiré au service des saints autels. L’Évêque de Nantes l’ordonna diacre et l’envoya prêcher l’Évangile dans les contrées voisines. Il y avait, aux environs de la mer, une ville nommée Herbauge, dont il est difficile aujourd’hui de préciser l’emplacement. Ni l’éloquence, ni les prières, ni les vertus de l’apôtre, ne purent gagner cette nouvelle Sodome ; il s’enfuit avec une famille qui avait seule écouté sa parole et pria Dieu de punir la cité coupable. Bientôt, à sa prière, la terre s’entr’ouvrit, les monuments et les maisons s’écroulèrent ; et la mer furieuse, se précipitant sur ces ruines, engloutit la ville avec ses habitants, sans en laisser de trace.

C’est alors qu’il se rendit au pays de Vertou, voisin de la ville vendéenne des Sables-d’Olonne, où il passa quelques années dans la solitude et la prière, consolé par les pieuses relations qu’il entretenait avec un saint solitaire du voisinage, appelé saint Vivent. Averti par un Ange, saint Martin quitta sa retraite et alla fonder un monastère en Bretagne, non loin de Nantes, au lieu appelé aujourd’hui Vertou, en souvenir de l’ermitage que le Saint avait précédemment habité. Là, ses travaux furent tellement bénis de Dieu, qu’il se vit bientôt à la tête de trois cents religieux et dut fonder encore, dans les environs, plusieurs monastères. Saint Martin était l’âme de sa vaste communauté ; il était le premier à la psalmodie, au jeûne, à la prière, au silence, au travail, surtout aux pratiques austères de la pénitence.

Parmi ses miracles, on rapporte la résurrection de plusieurs morts. Saint Martin, accompagné de quelques disciples, visitait souvent ses monastères et profitait de ces courses pour évangéliser les populations de la contrée, où sa mémoire est restée en vénération. Il mourut en son monastère de Durinum, aujourd’hui Saint-Georges-de-Montaigu, en Vendée, le 24 octobre 601, saint Grégoire-le Grand étant pape, Maurice empereur d’Orient, et Clotaire II roi des Francs.

Statue de saint Martin de Vertou

(Photo L.-J. W.)

Statue de saint Martin de Vertou placée au sommet du tympan de l
Statue de saint Martin de Vertou
placée au sommet du tympan de l'église.

Vendredi 28 novembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Les apparitions de la Sainte Vierge Marie à sainte Catherine Labouré, en 1830, sont au départ de la grande épopée des apparitions de la Vierge en France au cours du XIXe siècle.


Comme à Lourdes vingt-quatre ans plus tard, et avant à La Salette en 1846 à deux enfants ignorants, c’est une enfant sans instruction ni prétention que Marie se choisit pour porter au monde son message et demander qu’on l’invoque sous le vocable qui, depuis lors, nous est devenu si familier :

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » La médaille qui fut frappée à la demande de la Sainte Vierge s’est répandue dans le monde entier, produisant partout les grâces innombrables qui lui ont valu son nom de Médaille miraculeuse.


voir la Médaille miraculeuse #1030


Jeune novice au couvent de la rue du Bac à Paris lors des apparitions, sœur Catherine Labouré mena jusqu’à sa mort, chez les Filles de la Charité, une vie toute de silence et de simplicité.

Elle mourut en 1876 à l’âge de soixante-dix ans. Elle fut canonisée par le Pape Pie XII en 1947.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à augmenter en vous la Foi ; c’est elle qui opère des merveilles.

Méditation du jour
Dieu Se plaît à exercer notre Foi  suite

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