S. Lambert, évêque de Maëstricht

2350

Saint Lambert, né à Maëstricht vers l’an 640, d’une famille princière, eut une enfance toute privilégiée. Jeune homme, il opéra des miracles, fit jaillir une source pour étancher la soif des ouvriers constructeurs d’une église, et porta des charbons ardents dans les plis de son manteau sans l’endommager.


Ses vertus extraordinaires l’élevèrent, à l’âge de vingt et un ans, sur le siège épiscopal de Maëstricht. Après avoir administré saintement son diocèse pendant plusieurs années, il en fut chassé par une révolution et se retira dans un monastère voisin, où il se mêla aux simples religieux, dont il ne se distinguait que par une plus grande ferveur.


On raconte à ce sujet une histoire fort édifiante. Une nuit d’hiver, en se levant pour prier, il laissa tomber une de ses sandales. L’abbé, sans connaître celui qui avait fait le bruit, le condamna à aller prier au pied de la croix qui était devant l’Église. Saint Lambert obéit sans réplique et demeura trois à quatre heures à genoux, transi de froid et couvert de neige, jusqu’à ce qu’on se fût aperçu de la méprise. L’abé et les religieux se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon : « Que Dieu, dit-il, vous pardonne la pensée de vous juger coupable pour cette action. Saint Paul ne m’enseigne-t-il pas que je dois servir Dieu dans le froid et la nudité ? ».


Il habitait depuis sept ans cette sainte maison et y goûtait les délices de la vie religieuse, quand il fut rappelé sur son siège épiscopal, à la grande joie d’un troupeau qui l’avait tant pleuré. Le soin de saint Lambert pour l’accomplissement des devoirs de sa charge pastorale fut plus assidu que jamais ; il était le père de tous, surtout des pauvres.


Sa maison ressemblait presque à un monastère ; ses vêtements, très simples, recouvraient un cilice, qu’il portait sur sa chair nue. Il visitait les parties de son diocèse avec zèle, sans en exempter les parties les plus éloignées. Son amour des âmes le porta même à entreprendre la conversion des peuples païens qui n’appartenaient pas à son diocèse. Malgré les menaces de mort, son zèle ne se rebuta point, et il eut la consolation de si bien montrer à ces populations grossières les vérités de notre sainte religion, qu’il changea leur cœur et les amena en masse dans le sein de l’Église.


Saint Lambert, nouveau saint Jean-Baptiste, devait être le Martyr de la défense de la fidélité conjugale. Le puissant Pépin d’Héristal ayant répudié son épouse pour recevoir chez lui une intrigante, l’Évêque, incapable de dissimuler quand il s’agissait de la gloire de Dieu et du salut des âmes, eut la hardiesse de reprocher maintes fois à ce prince l’odieux de sa conduite. Mais la nouvelle Hérodiade, craignant qu’enfin les remontrances ne portassent fruit, envoya des assassins pour immoler le courageux pontife, qui reçut la mort sans crainte et tomba percé de coups, le 17 septembre 696, S. Serge Ier étant Pape, Childebert IV roi des francs et Léonce empereur d’Orient.


Mardi 3 octobre 2023
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus,

vierge

En France :

patronne seconde (2e classe)
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, qui avez dit : « Si vous ne devenez semblables aux petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des Cieux » ; donnez-nous, nous Vous en supplions, de suivre et d’imiter l’humilité et la simplicité de la bienheureuse Vierge Thérèse, afin d’obtenir avec elle les récompenses éternelles. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873. Élevée dans une famille admirablement chrétienne, elle fit ses études chez les Bénédictines de Lisieux.


Tout enfant, elle s’était sentie attirée vers le Cloître, et dès l’âge de quinze ans, à force de démarches et de supplications, elle obtint la permission d’entrer au Carmel de cette ville.

À vingt-quatre ans, minée par une maladie de poitrine, elle s’y éteignit dans la paix du Seigneur.


Aucune action héroïque (selon une vue extérieure…) ou de grand éclat ne signale la vie de cette Vierge du Carmel. Elle servit Dieu avec une fidélité constante et assidue jusque dans les plus petites choses, aussi l’Église lui applique-t-elle ces paroles de Notre-Seigneur : « Si vous ne devenez semblable à ces petits, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ».


Elle quitta la terre le 30 septembre 1897 ; fut béatifiée en 1923, et canonisée en 1925.


Offrons à Dieu le saint Sacrifice en reconnaissance pour les nombreuses grâces dont Il gratifia sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et communions à Jésus-Hostie pour communier par Lui aux vertus dont cette sainte âme est embaumée.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Soyez moins curieux de la science du monde que de celle des choses divines.

Méditation du jour
Les Saints sont à la fois les êtres les plus crucifiés et les plus joyeux  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts|