Le Temps de Noël, en nous manifestant la filiation divine de l’Enfant de la crèche, nous rappelle qu’Il est Prêtre, puisqu’Il fut oint de l’onction même de la divinité. Son Sacerdoce consista à offrir à Dieu Sa vie pour sauver les âmes, et à défendre ainsi les droits divins de l’Église, Son Épouse bien aimée.
La fête de saint Thomas Becket nous montre comment, en participant à la dignité du Christ-Prêtre comme archevêque de Cantorbéry, ce Saint sut, comme le divin Pasteur, défendre ses brebis contre le loup ravisseur.
Le roi Henri II d’Angleterre voulut lui faire sanctionner des coutumes contraires aux libertés de l’Église. Saint Thomas savait que, rendre cette société divine dépendante de la puissance séculière, ce serait attenter à sa constitution même et il déclara que « Prêtre de Jésus-Christ, il souffrait volontiers la mort pour défendre l’Église de Dieu ».
Il fut massacré dans sa cathédrale par les soldats du roi, le 29 décembre 1170.
Contre ceux qui cherchent à asservir l’Église n’employons ni les habiletés de la politique, ni les armes meurtrières, mais, à l’exemple « du glorieux Thomas tombé sous le glaive des impies pour défendre l’Église », sachons résister en face avec toute la force que donne la défense des droits de Dieu.