S. Innocent Ier
28 juillet

Saint Innocent Ier naquit à Albano et vécut au temps de S. Augustin et de S. Jérôme. Ce dernier écrivait de lui : « Gardez la foi de S. Innocent, qui siège sur la chaire apostolique et qui est le successeur et le fils spirituel d’Anastase, d’heureuse mémoire : ne recevez pas une autre doctrine, si sage et si séduisante qu’elle paraisse ». Il mourut l’an 417.

2155

Il était d’Albano, près de Rome ; son père s’appelait Innocent. Après la mort de saint Anastase (402), il fut élevé, à l’âge de quarante-deux ans, sur le siège pontifical. Le gouvernement de l’Église présentait alors de grandes difficultés : Honorius tenait d’une main faible les rênes de l’empire d’Occident, et Alaric, à la tête d’une armée de Goths, menaçait de porter la désolation dans toute l’Italie. Le nouveau pontife s’empressa de faire plusieurs démarches, afin de ménager la paix entre eux, sans y réussir.

L’année 402 fut la dernière où Rome vit couler le sang des gladiateurs dans le cirque. Un saint anachorète, Télémaque, était venu exprès d’Orient pour exhorter les Romains à supprimer ces jeux atroces. Un jour de spectacle, il descendit au milieu de l’arène, se jeta entre les combattants et s’efforça de les séparer. Les spectateurs, irrités contre cet inconnu qui osait interrompre leurs plaisirs, le tuèrent à coups de pierres. L’empereur prit occasion de ce meurtre pour abolir à jamais cet antique divertissement.

Cependant Alaric avait marché sur Rome, y était entré, et en avait exigé de fortes rançons ; puis, après un troisième siège, il l’avait livrée à la fureur de ses soldats (409). Rien n’y fut épargné, hormis l’église des saints apôtres Pierre et Paul. Le pape s’empressa de quitter Ravenne, où Honorius l’avait appelé, et revint parmi son peuple, que sa présence contribua beaucoup à consoler. L’Espagne était troublée par un schisme qu’il fit cesser, en rappelant les évêques à la concorde et à l’observance des règles canoniques. En Orient, il prit parti pour saint Jean Chrysostôme, accueillit son appel et cassa l’inique sentence rendue contre lui dans un prétendu concile. Il chassa de Rome les donatistes, condamna les novatiens, et porta les premiers coups à l’hérésie de Pélage, en expliquant en termes excellents la nécessité de la grâce, ce qui fit dire à saint Augustin que, « Rome ayant parlé, la cause était finie ». On recourait de toutes parts à ses lumières dans les cas difficiles, et ses décrétales ainsi que ses lettres sont tout à la fois des monuments précieux pour la discipline et des preuves manifestes de savoir et de sagesse.

Saint Innocent mourut le 28 juillet 417 (Honorius étant empereur d’Occident et Théodose II empereur d’Orient), et fut enterré au cimetière de Priscille.


Vendredi 14 novembre 2025
S. Josaphat,

évêque et martyr
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Nous Vous en prions, Seigneur, suscitez dans Votre Église l’Esprit qui remplissait Votre bienheureux Martyr et Pontife Josaphat, et qui le porta à donner sa vie pour ses brebis ; afin qu’étant, par son intercession, animés et fortifiés, nous aussi, de ce même Esprit, nous ne craignions point de sacrifier notre vie pour nos frères. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du même Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Originaire de Wladimir, en Volhynie, et issu d’une noble famille, saint Josaphat Kuncewitcz embrassa à vingt ans la vie monastique parmi les religieux de l’Ordre de Saint-Basile.


Toujours il conserva pleine de fraîcheur la fleur de sa chasteté qu’il avait dès l’adolescence, consacrée à Marie.


Chargé, malgré son jeune âge, de gouverner le monastère de Bytène, il devint peu après Archimandrite de Vilna et enfin, bien malgré lui, archevêque de Polotsk.


Le zèle apostolique du jeune archevêque excita contre lui la haine de l’enfer. Attaqué par les schismatiques, à Vitebsk, il périt de la mort la plus cruelle, en 1623, et obtint de Dieu la conversion de ses meurtriers.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Nous invoquons Marie Mère de Dieu. En vertu de cette dignité, que n’est-elle certaine d’obtenir pour nous, pauvres pécheurs, et qu’y a-t-il que nous ne puissions attendre dans toutes les circonstances de notre vie et dans la lutte suprême de l’agonie ? (Léon XIII)

Méditation du jour
Heureux effets des visites aux cimetières  suite

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