S. Hilaire d’Arles
5 mai

2344

Saint Hilaire, né vers 400, saint Sirice étant Pape, Honorius empereur romain et Arcadius empereur d’Orient, sortait d’une famille honorable, qui lui fit donner une éducation digne du rang qu’il devait occuper dans le monde. Aussi se montra-t-il d’abord très épris des avantages que lui promettaient sa fortune et ses talents, et il fallut l’intervention de saint Honorat, son parent, pour changer le cours de ses fausses idées ; à forces d’instances, de caresses et de larmes, il réussit à le gagner à Dieu. Dès son entrée à Lérins, saint Hilaire fut un homme nouveau : son zèle, sa recherche des mortifications en firent bientôt le modèle de la communauté.


Désigné par saint Honorat pour lui succéder sur le siège d’Arles (429), il conserva dans l’épiscopat la vie pénitente et laborieuse du cloître. Il parcourrait son diocèse et les pays voisins toujours pieds nus, même en temps de neige.

Enflammé de l’amour des pauvres, il distribua les revenus de son Église avec tant de libéralité, qu’il en fut réduit à se servir de calices et de patènes en verre ; après quoi, il travailla à cultiver les champs ou à tresser des filets pour soulager son peuple misérable ou racheter les captifs traînés en esclavage par les Goths et les Burgondes. Nous lisons même dans son histoire qu’il construisit de ses propres mains, uniquement dans un but charitable, des machines qui marchaient toutes seules, afin de faciliter l’extraction du sel.


Il avait un don particulier pour annoncer la parole de Dieu ; on ne se lassait pas de l’entendre, et nombreux étaient les pécheurs qu’il déterminait au repentir et à la pénitence. Il fut un moment en lutte avec saint Léon Ier au sujet de certains droits canoniques ; mais après sa mort, arrivée le 2 mai 449, saint Léon Ier étant Pape, Valentinien III empereur romain et Théodose II empereur d’Orient, ce grand Pape lui rendit justice en l’appelant « Hilaire de sainte mémoire ».


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


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