S. Germain de Paris

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Saint Germain de Paris naquit au territoire d’Autun en 496, saint Gélase Ier étant Pape, Anastase Ier empereur et Clovis roi de France. Tout jeune, il faillit être victime d’une mère dénaturée et d’une grand-mère criminelle ; mais Dieu veillait sur cet enfant de bénédiction et le réservait à de grandes choses. Saint Germain se réfugia près d’un ermite, son oncle, dont il partagea la vie austère, et dont il s’étudia chaque jour à imiter la piété et les vertus. L’Évêque d’Autun, ayant fait sa connaissance, conçut pour lui une très haute estime, et lui donna, malgré les réclamations de son humilité, l’onction sacerdotale, puis le nomma bientôt Abbé du monastère de Saint-Symphorien d’Autun.


Par ces temps de guerres et de dévastations, les pauvres affluent. Saint Germain, toujours ému à la vue d’un homme dans la souffrance, ne renvoie personne sans lui faire l’aumône, au point qu’un jour il donne jusqu’au dernier pain de la communauté. Les moines en murmurent d’abord, puis se révoltent ouvertement. Saint Germain, pleurant amèrement sur le défaut de Foi de ses disciples, se retire dans sa cellule et prie Dieu de les confondre et de les corriger. Il priait encore, lorsqu’une dame charitable amène au monastère deux chevaux chargés de vivres, et annonce que le lendemain elle enverra un chariot de blé. La leçon profita aux religieux, qui rentrèrent dans le devoir.


Un jour le feu prend au grenier, menaçant de brûler toute la récolte du couvent. Saint Germain, calme et confiant, saisit une marmite d’eau à la cuisine, monte au grenier en chantant Alleluia, fait le signe de la croix et jette quelques gouttes sur le brasier, qui s’éteint.


Un jour qu’il était en prières, il voit apparaître un vieillard éblouissant de lumière, qui lui présente les clefs de la ville de Paris : « Que signifie cela ? demanda l’Abbé. — C’est, répond la vision, que vous serez bientôt le pasteur de cette ville ».


Quatre ans plus tard, saint Germain, devenu Évêque, resta moine par sa vie, et il ajouta même de nouvelles austérités à celles qu’il avait pratiquées dans le cloître. Après les fatigues d’une journée toute apostolique, son bonheur, même par les temps les plus rigoureux, était de passer les nuits entières aux pieds de l’autel. Saint Germain eut la plus grande et la plus heureuse influence auprès des rois et des reines qui se succédèrent sur le trône de France pendant son épiscopat ; on ne saurait dire le nombre de pauvres qu’il secourut, de prisonniers qu’il délivra, avec l’or des largesses royales. Il mourut, plein de mérites, à l’âge de quatre-vingts ans en 576, Benoît Ier étant Pape, Justin II empereur et Childebert roi de Paris.


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent

Ste Denise

et son époux S. Émilien,

martyrs


voir Le Martyrologe #90-4


1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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