S. Ferréol (Besançon)
16 juin
Basilique Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux à Besançon.
Basilique Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux à Besançon.

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Saint Ferréol (ou saint Fargeau) prêtre (certains croient avec quelque raison qu’il était évêque), et saint Ferjeux (ou saint Fergeon) diacre, amis intimes, suivant les uns ; frères, suivant les autres, reçurent le jour en Asie Mineure. Ils achevèrent leurs études à Athènes et se distinguèrent par l’élévation de leur esprit et par l’étendue de leur science.

Ayant eu le bonheur de connaître Jésus-Christ dès leur enfance, ils Lui demeurèrent toujours fidèles. On croit que saint Ferréol reçut le caractère épiscopal. Ferjeux était diacre et assistait son compagnon dans la célébration des Saints Mystères.

La tradition dit qu’ils furent disciples de saint Irénée de Lyon et envoyés par lui fonder l’Église de Besançon. Ils y arrivèrent à la fin du règne de Marc-Aurèle. À leur entrée dans cette ville, le démon ne rendit plus ses oracles accoutumés, ce qui présageait la ruine prochaine de l’idolâtrie. Ils y prêchèrent l’Évangile avec tant de zèle, qu’ils convertirent une foule de païens.

Les miracles éclatants qu’ils opérèrent et les héroïques vertus qu’ils pratiquèrent, attestèrent la divinité de leur mission. Aussi chaque jour on vit s’accroître le nombre des Chrétiens. Non loin de Besançon se trouve une grotte profonde, creusée dans le roc et entourée de buissons. C’est dans cette crypte solitaire que nos deux Saints réunissaient les fidèles et leur distribuaient, avec la parole de vie, le Pain eucharistique.

Une vision mystérieuse les ayant avertis de leur prochain martyre, ils s’y préparèrent par un redoublement de zèle pour la conversion des païens ; et ils ne cessèrent de multiplier leurs prières, afin d’en obtenir la grâce.

Ils ne tardèrent pas à être exaucés ; car le préfet de Besançon, Claudius, les fit arrêter. D’abord il les pressa de sacrifier aux dieux en leur promettant les plus belles récompenses, s’ils y consentaient. Mais ensuite, les voyant inébranlables, il ordonna de les étendre sur le chevalet, de leur arracher la langue, de leur enfoncer trente alènes aigües dans les pieds, les mains et la poitrine, et de planter dans leur tête d’énormes clous en forme de couronne. Cet horrible supplice ne put vaincre leur constance. Quoiqu’on leur eût arraché la langue, ils ne cessèrent de parler et de rendre gloire à Dieu.

Enfin, le tyran leur fit trancher la tête. C’est le 16 juin qu’ils allèrent recevoir au Ciel la récompense de leur courage. C’était l’an 212, saint Zéphirin étant pape, Caracalla empereur et Claude président de la Séquanie.


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
Puissance de la prière publique  suite

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