S. Célestin Ier
27 juillet

RÉSUMÉ :


Saint Célestin, Romain de naissance, fut élu pape l’an 422. C’est lui qui condamna l’hérésie de Nestorius et confia à saint Patrick (ou Patrice) la mission de conquérir l’Irlande à Jésus-Christ. Il affirma hautement l’autorité suprême du Pape : « Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n’est point bornée par les lieux ; elle s’étend partout où l’on adore Jésus-Christ ». Après un saint et fécond pontificat, saint Célestin alla recevoir au Ciel la récompense de son zèle, l’an 432.

Le Pape saint Célestin Ier
Le Pape saint Célestin Ier

2347

À Rome, saint Célestin Ier Pape, qui condamna Nestorius, évêque de Constantinople, chassa Pélage et, par son autorité, fit assembler contre le même Nestorius le saint Concile général d’Éphèse.

Successeur de Boniface Ier sur le siège de saint Pierre, il fut élu tout d’une voix (10 septembre 422). Il était fils du romain Priscus, et avait, dit-on, des liens de parenté avec l’empereur Valentinien. Dans sa jeunesse, il avait visité Milan, sous l’épiscopat de saint Ambroise ; le Pape Innocent l’avait nommé Diacre. L’hérésie de Nestorius et le concile d’Éphèse ont rendu son pontificat célèbre.

Mis en garde par le patriarche Cyrille contre les artifices de Nestorius, il convoqua à Rome un synode, où l’on condamna ses écrits sur l’incarnation du Verbe et la maternité de Marie (430). L’année suivante, il envoya trois légats au concile réuni à Éphèse, et par leurs soins l’anathème fut prononcé contre l’hérésiarque.

Saint Célestin déploya beaucoup de fermeté pour maintenir la pureté des doctrines ainsi que l’autorité du Saint-Siège ; les lettres qu’on possède de lui témoignent de sa droiture et de son activité.

La mission de son Diacre Pallade n’ayant pas réussi chez les Bretons, il manda, en 429, à saint Germain d’Auxerre d’aller leur prêcher la Foi.

À propos de certaines opinions dangereuses, il écrivait : « Il faut instruire la multitude, non la suivre. Nous devons avertir nos peuples de leurs devoirs, jamais prêter les mains à leurs manquements. Toute nouveauté n’intéresse pas seulement une Église en particulier, mais l’Église entière ». Saint Célestin mourut le 6 avril 432, Valentinien III étant empereur romain, Théodose II empereur romain d’Orient, Clodion le Chevelu roi des Francs.


Mardi 21 janvier 2025
Ste Agnès,

vierge et martyre
3e classe

Temps après l’Épiphanie



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui choisissez ce qu’il y a de faible dans le monde, pour confondre les forts, accordez-nous par Votre miséricorde que, célébrant la solennité de la bienheureuse Agnès, Votre Vierge et Martyre, nous ressentions auprès de Vous les effets de sa protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
La Messe d’aujourd’hui nous rappelle l’un des plus touchants et glorieux triomphes de Jésus sur le monde.

Sainte Agnès, enfant d’une des plus nobles familles de Rome, va au-devant de l’Époux et se consacre à Lui à l’âge de 10 ans. Jésus alors « fait par elle des prodiges admirables ».


Le fils du préfet de Rome la demande en mariage et elle répond : « Celui à qui je suis fiancée, c’est le Christ que servent les Anges ». L’on veut alors attenter par la violence à sa vertu, mais « Dieu délivre son corps de la perdition ». On la jette sur un bûcher ardent et elle n’est point brûlée par le feu ».

Condamnée à avoir la tête tranchée, elle encourage son bourreau qui hésite : « Frappez sans crainte car la fiancée fait injure à l’Époux si elle Le fait attendre ».


À l’âge de 13 ans (l’an 304), cette faible enfant confond les puissants de cette terre. On éleva sur son tombeau, à la voie Nomentane, la magnifique basilique qui existe encore, et son nom fut inscrit vers la fin du Ve siècle avec celui de cinq autres martyres, au Canon de la Messe.

À la basilique de Sainte-Agnès est annexé un monastère bénédictin. Les Bénédictines de Sainte-Cécile, au Transtévère, élèvent les agneaux bénis ce jour dont la laine sert à la confection des palliums. Chaque année, en effet, le 21 janvier, à Sainte-Agnès-hors-les-Murs, après la Messe pontificale célébrée par l’Abbé des Chanoines réguliers de Latran, on porte sur l’autel deux agneaux blancs ornés de fleurs et de rubans, couchés sur des corbeilles de soie à crépines d’or.


Le chœur chante l’antienne « Stans a dextris ejus agnus nive candidior, Christus Sibi sponsam consecravit et martyrem » ; puis le célébrant bénit les agneaux. Une députation du Chapitre de Latran les porte ensuite au Pape qui les bénit de nouveau et les envoie aux religieuses chargées de nourrir les agneaux et de confectionner les palliums.

Le 28 juin, le Pape, dans la basilique Saint-Pierre, bénit les palliums, qui sont ensuite placés dans un riche coffret ciselé de vermeil, don de Benoît XIV, et déposés dans la Confession sur la tombe de saint Pierre, pour être ultérieurement envoyés par le Pape aux archevêques et par privilège à certains évêques.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayez un soin jaloux de conserver dans la pureté votre âme non moins que votre corps.

Méditation du jour
Le bienfaisant devoir de la prière  suite

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