S. Cassien
23 juillet

RÉSUMÉ :


On lit en ce jour au Martyrologe de France :


À Marseille, le bienheureux Jean Cassien, disciple de saint Chrysostôme, fondateur et premier abbé du célèbre monastère de Saint-Victor de cette ville, et auteur de l’excellent ouvrage des Conférences des Pères, qui a servi d’instruction aux plus grands docteurs. Il soutint quelque temps des opinions contraires à ce que l’Église a depuis défini, touchant la nécessité de la grâce pour le commencement des bonnes œuvres, mais il les rejeta aussitôt qu’il en eut reconnu la fausseté.

1613

Saint Jean Cassien, Prêtre et Abbé du célèbre monastère de Saint-Victor, à Marseille, naquit entre 350 et 360, selon les uns en Égypte, selon les autres en Scythie, suivant le plus grand nombre dans les Gaules. Il s’accoutuma dès sa jeunesse aux exercices de la vie ascétique, dans un monastère de Béthleem. La haute réputation de sainteté qu’avaient les solitaires des déserts de l’Égypte l’engagea, vers l’an 390, à aller les visiter. Il fut accompagné par un nommé Germain. Frappés l’un et l’autre des beaux exemples de vertu qu’ils avaient sous les yeux, ils passèrent plusieurs années dans la solitude de Scété et dans la Thébaïde. Ils allaient nu-pieds comme les moines du pays, étaient pauvrement vêtus et n’avaient pour subsister que le travail de leurs mains. Leur vie était fort austère, et ils mangeaient à peine par jour deux pains de six onces chacun.

En 403 ils se rendirent tous deux à Constantinople, et y entendirent les instructions que faisaient saint Jean Chrysostôme. Saint Cassien fut ordonné Diacre et employé au service de l’Église de cette ville. Le saint archevêque ayant été exilé, saint Cassien et Germain allèrent à Rome. Ils étaient, au rapport de Pallade, porteurs de lettres dans lesquelles le clergé de Constantinople prenait la défense de son pasteur persécuté.

Saint Cassien fut élevé au sacerdoce dans l’Occident, après quoi il se retira à Marseille, où il fonda deux monastères, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes. Ce fut là qu’il écrivit ses Conférences spirituelles et ses autres ouvrages. Il mourut en odeur de sainteté, peu après l’année 433, saint Sixte III étant Pape, Valentinien III empereur romain d’Occident et Clodion le Chevelu roi des Francs.

On voyait à Saint-Victor un ancien tableau qui le représentait. Sa tête et son bras droit, renfermés dans des châsses, y étaient exposés à la vénération publique, en conséquence d’une permission accordée par le Pape Urbain V. Le reste de son corps était sous une tombe de marbre qui se voyait dans une chapelle souterraine. La même Église, par un privilège spécial, honore saint Cassien le 23 de juillet.


Samedi 6 décembre 2025
S. Nicolas,

évêque et confesseur
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent
1er samedi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles, le bienheureux Pontife Nicolas ; accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’enfer. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.


Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.


Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Comprenez l’importance d’une éducation chrétienne, et procurez-la aux enfants, quand vous le pouvez. Aidons le prochain dans ses nécessités d’âme et de corps.

Priez pour les écoles catholiques, s’il en existe encore de vraies, et pour leurs maîtres.


Méditation du jour
Le respect de l’autorité (légitime) suite

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