S. Boniface, martyr
14 mai

RÉSUMÉ :

La victoire de Jésus ressuscité et monté au Ciel s’étend à tous les membres de Son Corps mystique, qui, Lui étant unis comme les branches de la vigne au cep, portent en Lui de nombreux fruits.

Arrêté à Tarse, saint Boniface « se montra plein de constance devant ses bourreaux ». Ils lui déchirèrent le corps avec des ongles de fer, lui enfoncèrent des roseaux pointus sous les ongles et lui versèrent du plomb fondu dans la bouche.

Il fut décapité vers 275 sous l’empereur Aurélien, le 14 mai, à Tarse. Ses dépouilles furent transférées à Rome sur le mont Aventin, dans l’église qui prit son nom et qui devint ensuite l’église de saint Alexis.

1410

Saint Boniface, citoyen romain, ayant succombé à une coupable passion pour la noble matrone Aglaé, fut saisi d’une telle douleur de ce crime qu’il se voua par pénitence à rechercher et à ensevelir les corps des Martyrs.

Ayant abandonné ses compagnons de voyage et voyant à Tarse de nombreux Chrétiens torturés pour la Foi, il baisait leurs blessures et les exhortait avec véhémence à soutenir courageusement les supplices, parce qu’un repos sans fin devait récompenser de rapides souffrances. Il fut arrêté et déchiré par des ongles de fer ; puis on lui introduisit des roseaux pointus entre les ongles des mains et la chair et on lui coula du plomb fondu dans la bouche. Au milieu de ses tourments on entendait sa voix répéter : « Je vous rends grâce, ô Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu ».

Bientôt il fut précipité, la tête la première, dans une chaudière de poix bouillante, mais il en fut retiré sain et sauf, et le juge, enflammé de colère, le fit frapper de la hache. À ce moment un grand tremblement de terre se manifesta et beaucoup d’infidèles se convertirent à la Foi du Seigneur. Le jour suivant, les compagnons de saint Boniface, qui le cherchaient, ayant appris son martyre, rachetèrent son corps au prix de cinquante écus, et après l’avoir entouré de parfums et enveloppé de linges, le rapportèrent à Rome. Or, il arriva qu’Aglaé, qui, repentante, elle-même, s’était consacrée aux œuvres de piété, fut avertie par un Ange et vint au devant du corps saint ; elle éleva une église sous son nom et l’y ensevelit aux nones de juin. Son âme était montée aux Cieux, à Tarse, en Cilicie, la veille des ides de mars, sous les empereurs Maximien et Dioclétien.


Samedi 12 juillet 2025
S. Jean Gualbert,

abbé
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Que l’intercession du bienheureux Abbé Jean Gualbert nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nabor et de S. Félix, martyrs :


Faites, s’il Vous plaît, Seigneur, que comme nous célébrons fidèlement la naissance au Ciel de Vos saints Martyrs Nabor et Félix, ainsi nous soyons constamment aidés de leurs prières. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers l’an 999. Un Vendredi-Saint, escorté de ses gens en armes, il rencontra, seul et sans défense, le meurtrier de son frère. Il allait le percer de sa lance, quand celui-ci se jeta à ses pieds et implora son pardon pour l’amour de Jésus crucifié. Saint Jean se souvint de la parole d’amour de l’Évangile et l’embrassa comme un frère.


Touché davantage encore de la grâce, il revêtit l’habit monastique et bientôt, législateur comme Moïse, il fonda, à Val-Ombreuse (Toscane), un Ordre nouveau auquel il donna la règle de saint Benoît, et qui fleurit encore de nos jours, après plus de huit siècles d’existence.


La simonie régnait partout en Italie. Sa fermeté et son éloquence bannirent ce désordre de l’Étrurie et ramenèrent sa patrie à l’intégrité de la Foi et des mœurs. Aussi quand il mourut en 1073, on écrivit sur sa tombe : « À Jean Gualbert, citoyen de Florence, libérateur de l’Italie ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Réconciliez-vous avec vos ennemis, pour l’amour de Jésus crucifié.

Méditation du jour
L’amour émanant du foyer eucharistique  suite

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