« Heureux, dit l’Ecclésiastique,
« celui qui trouve
« un véritable ami. »
Or, est-il une amitié plus douce
et plus vraie
que celle qui s’établit entre le Cœur de Jésus
et le cœur de celui qui veut se donner à Lui ?
Avec quelle consolation
l’ami de Jésus
ne répétera-t-il pas,
au pied du Tabernacle,
ces belles invocations
qui semblent écrites sous la dictée
du Sauveur Lui-même :
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« doux compagnon de notre exil, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur solitaire, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur humilié, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur délaissé, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur oublié, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur méprisé, je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur outragé..., je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur suppliant qu’on L’aime..., je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« Cœur maître des secrets de l’union divine..., je Vous adore.
« Cœur Eucharistique de Jésus,
« ayez pitié de nous !
« Cœur Eucharistique de mon Jésus,
« dont le Sang est la vie de mon âme,
« que je ne vive plus, mais vivez Seul en moi.
« Ainsi soit-il. »
(Prière au Cœur Eucharistique de Jésus)