Celui qui aime est libre,
sans entrave,
sans contrainte ;
il cherche Dieu,
il s’élance vers Lui,
il L’atteint parce qu’il L’aime.
Et, en même temps que l’amour livre la créature à Dieu,
il livre Dieu à la créature ;
il les jette L’un vers l’autre
et les fait demeurer unis L’un à l’autre.
Ô amour de Dieu,
ô charité,
ô vertu simple et sublime entre toutes,
ô âme et essence de toutes les vertus,
tu es vraiment la perle inestimable
et le trésor caché
dont parle l’Évangile.
Honneurs,
plaisirs,
richesses,
sciences,
affections du cœur,
tout ici-bas,
ô amour divin,
n’est sans toi qu’un amas de poussière
et un monceau de cendres.
La vraie richesse,
il n’y en a qu’une,
c’est l’amour de Dieu.
Celui qui la possède
est riche
et heureux ;
celui qui en est privé
n’est qu’un pauvre
et un misérable.
(La Doctrine de l’Amour)