Méditation du jour
- 10 juin
Notre divin Modèle dans le renoncement ”
Sainte Marguerite d
Sainte Marguerite d'Écosse.

Le renoncement

a été la loi du Maître

avant d’être la loi du disciple.

Jésus-Christ est entré dans la carrière du renoncement

dès le premier instant de Son existence,

lorsqu’Il dit du fond de Son Cœur

à Dieu Son Père :

« Les holocaustes ne Vous ont pas plu,

« alors J’ai dit : Me voici. »

Ce premier acte d’oblation

renfermait l’acceptation de tous les sacrifices

qui devaient former la trame de Sa vie,

dont la mort sur la croix

fut le couronnement.

L’Homme-Dieu ne fit de toute Sa vie

qu’un héroïque

et continuel

développement de Son acte fondamental

d’abnégation.

C’est Lui-même qui,

en tant que Dieu,

S’imposa les sacrifices quotidiens

qu’Il devait opérer en tant qu’homme :

« C’est Moi-même qui sacrifie Ma vie. »

On Lui proposa le plaisir

et Il choisit la croix ;

et quelle croix !

Quel tissu de renoncements,

d’immolations,

de perpétuels sacrifices !…

Il attendit après Sa mort

pour Se glorifier

et voulut jusqu’au dernier soupir

S’anéantir

et Se glorifier…

pour les pécheurs.

S’il convient que les disciples

ne soient pas autrement traités que le Maître ;

si les membres ne peuvent avoir une autre destinée

que le Chef,

qui oserait prétendre

à l’honneur d’être Chrétien

sans être résolu

à reproduire dans sa conduite

la vie de renoncement

dont Jésus-Christ notre Maître,

notre Chef,

notre Ami,

nous a donné le précepte

et l’exemple ?


Vendredi 19 décembre 2025
des Quatre-Temps de l’Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, déployez Votre puissance et venez ; afin que ceux qui se confient en Votre bonté, soient promptement délivrés de tout ce qui s’oppose à leur bien. Ô Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le bienheureux Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende, sur un sommet des Cévennes en 1310. Il gravit rapidement les degrés successifs de l’échelle des lettres et des sciences. La vie religieuse s’offrit alors à lui comme l’idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.


Il alla frapper à la porte de l’abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l’ombre paisible du cloître, il s’éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la sainte Vierge.

Après avoir enseigné à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse, et été peu de temps abbé de Saint-Germain d’Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI en qualité de légat. C’était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde. Il fut élu pape en 1362 et prit le nom d’Urbain V, parce que tous les papes qui avaient porté ce nom l’avaient illustré par la sainteté de leur vie.


C’est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.


Il se proposa, en montant sur le trône de saint Pierre, trois grands projets : ramener la papauté d’Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi catholique.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne vous attribuez la gloire de rien, rapportez tout à Dieu et à Sa grâce.


Méditation du jour
Les désirs du Prêtre  suite

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