Notre-Dame du Rosaire
7 octobre

Pendant le mois du Rosaire, cliquez dans la colonne de droite : « Mois du Rosaire ».


RÉSUMÉ :


C’était la coutume au Moyen-Âge, comme autrefois chez les Romains, pour les personnes nobles, de porter des couronnes de fleurs appelées chapels, qui plus tard furent transformées en ces diadèmes d’or qui ceignaient le front des rois. Ces couronnes étaient offertes aux personnages de distinction, à titre de redevance.


Souveraine du Ciel et des âmes, la Vierge a droit aux mêmes hommages ; aussi l’Église nous fait-elle reconnaître le titre de Marie comme reine du Saint Rosaire, et nous exhorte-t-elle à lui offrir comme Fille du Père, Mère du Fils et Épouse du Saint-Esprit, un triple chapel ou trois couronnes de roses dont elle nous montre toutes les beautés dans l’Office de ce jour et auquel elle donne le nom de Rosaire.


L’Oraison-Collecte nous rappelle que le Rosaire est une oraison mentale où nous méditons les mystères de la Vie, de la Mort et de la Résurrection de Jésus, auxquels Marie a été intimement associée.


L’Évangile qui nous donne la formule principale de la salutation angélique, nous montre que le Rosaire est une oraison vocale. Le Pater, le Credo et le Gloria qu’on y ajoute se trouvent, de même que l’Ave Maria, dans les textes de la Messe ou de l’Office divin.


Le Rosaire, comme dévotion privée, est donc constitué d’éléments pris dans le Cycle liturgique et comme solennité de l’Église il en fait partie intégrante. Aussi cette prière a-t-elle valu, au cours des siècles, bien des grâces à la Chrétienté, et c’est spécialement pour rappeler l’insigne bienfait de la victoire de Lépante, dimanche 7 octobre 1571, dû à la récitation du chapelet, et où furent brisées les forces vives de l’Islamisme qui menaçaient d’envahir l’Europe, que fut instituée la fête de Notre-Dame du Rosaire, en remplacement bien significatif de Notre-Dame de la Victoire.


Prescrite par Grégoire XIII pour certaines églises, elle fut étendue à l’univers catholique par Clément XI, en action de grâces d’un nouveau triomphe, remporté en Hongrie sur les mêmes ennemis par Charles VI, en 1716.


Léon XIII, touché des douloureuses épreuves que traverse l’Église, l’éleva au rang de fête de seconde classe, avec une Messe et un Office nouveaux.

848

Le mot Chapelet, qui désigne la troisième (tierce) partie du Rosaire, est le diminutif du mot chapel.

La fête du Très Saint Rosaire, miniature de l’année liturgique par la méditation des mystères et du bréviaire, par la récitation des 150 Ave comme il y a 150 psaumes terminés par le Gloria Patri, résume en un admirable triptyque les événements joyeux, douloureux et glorieux de Jésus et de Marie qui se sont succédé, dans le calendrier catholique.

Dans le Cycle de Noël, l’âme plongée dans une atmosphère de joie, médite les 5 mystères joyeux le Mercredi et le Vendredi des Quatre-Temps d’Hiver, le jour de Noël, le 2 février et le Dimanche dans l’octave de l’Épiphanie.

Puis elle contemple, au milieu des tristesses du Temps de la Passion, les 5 mystères douloureux le Jeudi et le Vendredi Saints.

Enfin, elle participe au cours des joies du Temps Pascal et de la Pentecôte, aux 5 mystères glorieux lors des fêtes de Pâques, de l’Ascension, de la Descente du Saint-Esprit et de l’Assomption de la Vierge.

Il y a une indulgence plénière analogue à celle de la Portioncule que peuvent gagner le jour de la fête tous les fidèles qui visitent une église où est établie l’archiconfrérie du Rosaire.


Voir la méditation sur « Le Rosaire est une lumière ».


Mardi 15 juillet 2025
S. Henri,

empereur et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fait passer le bienheureux Henri, Votre Confesseur, d’un trône de la terre au royaume du Ciel : nous Vous demandons humblement que, comme en le prévenant par l’abondance de Votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, ainsi Vous nous fassiez, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à Vous avec des cœurs purs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Henri II, surnommé le Pieux, fut roi de Bavière en 972, roi de Germanie en 1002, et chef du Saint Empire Romain de 1014 à 1024. Il fit serment à Benoît VIII, qui l’avait sacré, « de lui garder à lui et à ses successeurs la fidélité en toutes choses ».


Il mit ses soins et son application à étendre la religion, en relevant les églises détruites, et en fondant des monastères qu’il enrichit de ses largesses. Retenu au Mont-Cassin par une grave maladie, il en fut guéri d’une manière miraculeuse, grâce à l’intercession de saint Benoît. Voulant être prêt à la venue du divin Maître, il rentra d’Italie par la France, se fit agréger à la Communauté de Cluny, et sollicita son admission à l’abbaye bénédictine de Saint-Vanne de Verdun.


L’abbé le reçut, mais lui ordonna aussitôt, au nom de l’obéissance religieuse, de remonter sur le trône impérial. Il eut tellement à cœur la loi de Dieu qu’il garda une absolue virginité dans le mariage. Aussi résolut-il, d’accord avec sa sainte épouse Cunégonde, de faire de Jésus-Christ leur héritier. Il fonda dans ce dessein l’évêché de Bamberg, auquel il laissa tous ses biens. Il fut inhumé dans cette église en 1024.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rappelez-vous que la sainteté peut s’acquérir dans tous les états.

Méditation du jour
Confiance en la divine miséricorde  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |