N° 1720-1721 3-4-2016
LE PRINCIPE ASSURÉ D’UN MINISTRE FRANÇAIS !

  • Le slogan de l’émission quotidienne est : l’accueil de « L’homme qui fait l’actualité du jour pour une interview incisive ». Belle perspective, avec toute l’ardeur habituelle de ces journalistes qui ne laissent rien passer chez leur « victime ».

  • Il s’agit donc de « Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, [qui] a estimé mardi sur France Info que s’il “était sénateur, il voterait sans hésitation”. »

  • Et voici donc le passage clef, le moment crucial, le fondement essentiel dès le début du petit quart-d’heure.

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En ce 1er avril. En mode farce trop réelle… C’était le jour où l’on se battait au Sénat sur le projet, voté à l’Assemblée nationale, de suppression de la nationalité française pour les « terroristes » (en fait les « islamistes ») dont c’est évidemment le premier souci… Et cela après des semaines où rien n’avait été évidemment plus urgent que de débattre de cette question primordiale et si lourde d’aucune conséquence, sauf une réunion en Congrès à Versailles de ce millier d’indispensables grassement stipendiés. (Fort heureusement, on a économisé quelques euros en renonçant à cette manifestation de masse au château de Louis XIV qu’on n’a pas su guillotiner).

Ce ministre n’est pas une de ces minettes à tout faire pour la parité. Nouveau ministre au gouvernement actuel, mais le plus ancien (déjà en 1984), c’est un « Radical de gauche », un vieux routier. On sait d’autre part les assassinats de Paris, par ces musulmans bien islamisés ou leurs commanditaires, qui montrent combien il est évident qu’il y a une vraie nécessité à réagir.

Il faut certes justifier par de solides principes les actes importants, décisifs, juridiques, légaux, surtout quand on est au gouvernement d’un grand pays qui donne l’exemple au monde.


VOICI DONC, DOCUMENTÉE, NOTRE AFFAIRE :


Mardi 22 mars 2016 sur la radio publique et nationale France-Info :


« L’INTERVIEW POLITIQUE par Yaël Goosz. Déchéance de nationalité ».


J’ai recherché le document :


==> D’abord  : http://www.franceinfo.fr/player/resource/776271-1709747 (Sélectionner et “clic droit“)

Le passage se trouve à 1 mn 38 s pour l’enregistrement son, seul.


Par la suite, le site de France-Info a donné une vidéo :


==> https://itunes.apple.com/fr/podcast/linterview-politique-france/

id937782013?i=365269231&mt=2 (Sélectionner et “clic droit“)

(visible pendant deux ans)

avec le passage à 1 mn 32 s pour la bande vidéo. Mais, en plus, le texte lui-même est cité dans le résumé donné à la suite sur le site très officiel.

ON EST EN GUERRE !

  • On le sait depuis peu, on est en guerre, c’est officiel. Car jusqu’à présent, on faisait du tourisme… dans un sens (aller) pour actionner les victimes trop consentantes des tyrans, et dans l’autre (retour, mais surtout arrivées…) de ceux qui ne sont plus tranquilles chez eux et de ceux qui s’y sont exercé à la résistance. Mais il ne saurait s’agir —surtout pas — de croisade. D’ailleurs, les Chrétiens sont-ils massacrés ou chassés ? Ah bon ? dans ce cas, c’est dommage. Il faut laisser les musulmans tranquilles chez eux.

  • Notre ministre le rappelle donc avec force : « On est en guerre ! ».

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ET QUAND ON VEUT GAGNER LA GUERRE…


Et en ce mardi 22 mars 2016, sur la radio d’État et sans aucune remarque ou réaction du journaliste incisif :

« On est en guerre. Et quand on veut gagner la guerre, on s’en donne les moyens. La fin justifie toujours les moyens. »

Et le site officiel de donner en résumé le texte sous la vidéo :

« Nous sommes en guerre », a-t-il rappelé. « Et quand on veut gagner la guerre. On s’en donne les moyens. La fin justifie toujours les moyens. »


Fermez le ban ?


Je pose la question, dont la réponse est bien trop difficile pour les « cerveaux » d’aujourd’hui…


QUEL EST LE PLUS GRAVE ?


Qu’est-ce qui est plus grave ?

Tuer sa grand’mère ou blasphémer (le vrai Dieu) ? (Pose…).


Tuer cent trente personnes dans Paris (ou même six cents enfants dans le sein de leur mère, par jour, rien qu’en France), (pose…),

ou bien proclamer que… « La fin justifie les moyens ! » et plus exactement, plus complètement, plus radicalement : « La fin justifie TOUJOURS les moyens ! » ?


Pour tout dire, depuis ce… 22 mars, j’ai bien du mal à dormir…

Il faudra évidemment y revenir et donner un minimum de bon sens et de certitudes. Mais résumons : la fin ne justifie pas les moyens. Il faut apporter des précisions, tout comme pour le « Tu ne tueras pas » qui n’empêche pas de tuer des poulets pour les manger… Donc à suivre…

L’ANNONCIATION
Timbre-poste de France (1970)
L’Annonciation de l’Archange Gabriel à la Très Sainte Vierge Marie.
L’Annonciation de l’Archange Gabriel à la Très Sainte Vierge Marie.

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Ave gratia plena dns tecum inscrit dans le phylactère représentant le début de la salutation de l’Archange. Partie de la « Salutation angélique » (l’Ave Maria ou « Je vous salue Marie »), complétée par l’Église et si bellement commentée par saint Thomas d’Aquin. Perle ou fleur qui, multipliée, forme la couronne du Rosaire.

Pour nous aider à méditer

Comme elle était vraiment obéissante (Notre-Dame), elle ne faisait aucun choix des commandements, mais se soumettait à tous indifféremment ; car ce n’est pas le propre des vrais enfants de Dieu de faire élection de ceux qu’ils veulent pratiquer. (Saint François de Sales, Sermons recueillis , LIII).

Recommandation spirituelle de la semaine

« La juridiction du chef de l’Église est universelle, et à lui seul appartient le droit de l’exercer sur tout le corps et sur tous les membres, et cela en appelant, en élisant, en déposant, en envoyant ; de telle sorte que tous ceux qui sont élus et envoyés par Dieu, le sont par l’intermédiaire du souverain Pontife ».

« Ainsi, lorsqu’on apprenait que, dans des pays éloignés, un évêque était élevé à cette dignité par le métropolitain, il ne fallait jamais perdre de vue que cela se faisait, ou d’après les constitutions des Apôtres, ou par un décret d’un concile légitime, ou par un privilège des Papes ; mais toujours en vertu du consentement exprès ou tacite du Siège pontifical. Autrement la notion de l’Autorité serait anéantie ».


Intervention du cardinal Polus au Concile de Trente.

(Le P. Sforza [cardinal] Pallavicini, s. j., Histoire du Concile de Trente, T. III, col. 60, Migne, Paris - 1845)


Jeudi 28 août 2025
S. Augustin,

évêque, confesseur et

docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Recevez favorablement nos supplications, Dieu tout-puissant, et puisque Vous voulez bien nous permettre d’espérer en Votre bonté, daignez, grâce à l’intercession du bienheureux Augustin, Votre Confesseur et Pontife, nous accorder les effets de Votre miséricorde habituelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Hermès, martyr :


Ô Dieu, qui avez donné à Votre Martyr, le bienheureux Hermès, le courage et la constance au milieu des supplices, faites qu’à son exemple et pour Votre amour, nous méprisions les faveurs du monde, et ne redoutions aucune adversité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Augustin naquit en 354 à Tagaste (dans l’Algérie actuelle). Sa mère, sainte Monique, lui apprit de bonne heure à prier. Après avoir goûté avec délices ses saintes leçons, il se laissa bientôt aller aux plus graves désordres.

Carthage n’offrant pas un théâtre assez vaste pour son génie, il alla à Rome et obtint le poste de maître d’éloquence à Milan.


« Mes iniquités, confesse-t-il, faisaient comme la boule de neige qui grossit à mesure qu’on la fait rouler ». Sa mère désolée adressait à Dieu des prières continues, accompagnées de larmes, et s’attachait aux pas de son fils.

À sa demande saint Ambroise l’accueillit avec bonté et l’éclaira sur les sciences divines. Un jour, sur une inspiration du Ciel, Augustin ouvrit les Épîtres de saint Paul et lut : « Ne croupissez pas dans la débauche et l’impureté ; mais revêtez-vous de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Aussitôt ses irrésolutions cessèrent et il reçut à trente-trois ans, à la veille de Pâques 387, le baptême.


Sept mois après ce grand bonheur, sainte Monique mourut en demandant à son fils « de se souvenir d’elle à l’autel du Seigneur ». Saint Augustin, devenu prêtre, célébrait pour elle le Saint Sacrifice. « Seigneur, disait-il souvent, ayez pitié de ma mère ; elle était bonne, elle pardonnait facilement, pardonnez-lui aussi ses fautes ».

Créé évêque d’Hippone, à l’âge de quarante et un ans, il commença dès ce moment à vivre canoniquement, c’est-à-dire en commun avec ses clercs. Cette communauté fournit à de nombreuses églises des évêques et des prêtres, et c’est ainsi que l’institut de saint Augustin se répandit peu à peu en Afrique, et plus spécialement dans les Gaules.


La Règle de saint Augustin, qui fait de lui l’un des quatre grands fondateurs d’Ordres religieux, est tirée de l’épître 211e qu’il écrivit à des religieuses et qui fut adaptée à une époque plus reculée aux hommes.


Grâce à la sublimité de sa science et à l’ardeur de son amour, ce Saint est aussi l’un des quatre grands Docteurs de l’Occident. Il mourut après trente-six ans d’épiscopat, en l’an 430, en récitant les sept Psaumes de la Pénitence.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Répétez souvent cette belle parole de saint Augustin : « Ô Beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, que je Vous ai tard aimée ! »

Méditation du jour
Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais sa conversion  suite

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