N° 1673 10 mai 2015
PROLOGUE


Contenu partiel de l’édition-papier du BULLETIN DOMINICAL auquel on peut s’abonner en nous écrivant (cliquer sur le pavé bleu colonne de gauche : Des questions ? Nos réponses à vos questions, ou encore tout en bas : « Contacts »).


TOUT COMMENCE PAR UNE HISTOIRE…

2217

Nous aurons de nouveau l’occasion de voir concrètement, à plusieurs reprises, combien le moindre déraillement, en doctrine ou dans les règles de l’Église, conduit parfois à des extrémités débiles… Car être lucide sur une situation pour la critiquer, ne suffit pas à la combattre ; encore faut-il bien analyser, et prendre de bons moyens, et non pas des moyens frelatés et prétendument au service du vrai, car on ne saurait faire le mal pour un bien.

Après les désastres de vaticandeux et du remplacement obligatoire (si !) de la Messe par le N.O.M. (Novus Ordo Missæ, autrement dit la synaxe), les réactions s’étant multipliées de par le monde, des fidèles catholiques s’organisaient un peu partout en groupes afin de soutenir leur prêtre local qui voulait bien garder la Messe, ou d’accueillir plus ou moins régulièrement des prêtres de passage pour avoir au moins une Messe dominicale. C’est l’époque où Mgr Marcel Lefebvre commence à faire parler de lui en construisant en Suisse un séminaire qui ouvrira ses portes en 1970. Après la première fournée de séminaristes qui suivront tout leur cursus sur place, à Écone, en Valais, une seconde promotion, en 1972, de 35 élèves dont une dizaine de plus de trente ans dont j’étais.

RECORD À BATTRE ? « ÉVÊQUE » (MAS)SACRÉ 3 FOIS !

2218

  Odeur de soufre et d’encens…
Odeur de soufre et d’encens…
En 1971, dans le Sud-Ouest de la France, deux individus fondent une fraternité « de chrétiens en recherche » (c’était bien au goût du jour !) avec l’autorisation de l’Évêque. Trois ans plus tard, ils demandent à cet Ordinaire du lieu de leur conférer le Sacerdoce. Sur son refus, ils se font ordonner par un « évêque » d’une « église » parallèle d’origine celtique qui vient de s’établir dans la région puis, après deux années, réordonner par un autre « évêque » lequel sera « sacré » au moins à trois reprises : en 1962, en 1988 et en 1991. Un record ?! Observons que ces malheureux ne sont sûrs ni d’eux-mêmes, ni de leurs « sacrements » tandis que les fidèles se laissent prendre…


Puis, l’année suivante, en 1977, ces deux prêtres réussissent à se faire « sacrer » dans la célèbre secte de Palmar de Troya (Espagne) afin d’en être une succursale en France. Il est vrai qu’ils se séparent de cette secte lorsque le supérieur se déclare pape après avoir été sacré évêque par le pauvre Mgr N’go-Dinh-Thuc, égaré dans cette affaire, qui fut Archevêque de Hué au Vietnam, ancien témoin de la Foi et persécuté par les communistes…


Mais tous très « tradis » ! Le grand gâchis qui n’en finit pas.  (à suivre)


Jeudi 3 juillet 2025
S. Irénée,

évêque et Martyr
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez accordé au bienheureux Irénée, Votre Martyr et Pontife, de réprimer les hérésies par la vérité de sa doctrine et d’affermir la paix de l’Église, nous Vous en supplions, donnez à Votre peuple la constance en la sainte religion, et à nos temps Votre paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Vers la fin du IIe siècle, alors que les sectes gnostiques cherchaient à saper par sa base la religion chrétienne, Dieu suscita saint Irénée pour leur résister en face. « Il lui accorda la grâce de détruire les hérésies par la vérité de la doctrine ».


Succédant à saint Pothin sur le siège de Lyon en 177, saint Irénée « prêcha à temps et à contre-temps », comme le veut saint Paul, et se fit le défenseur du Christ et de Son Épouse.

L’Église, déclare-t-il, disséminée à travers le monde, jusqu’aux extrémités de la terre, professe la Foi qu’elle a reçue des Apôtres qui l’ont reçue eux-mêmes du Fils de Dieu.

Et cette Église a son centre à Rome « avec qui toute l’Église doit s’accorder à cause de sa principauté supérieure, car, par la succession des Pontifes romains la tradition apostolique de l’Église est parvenue jusqu’à nous ».


Ardent apologiste, saint Irénée fut aussi un profond théologien. On l’a appelé le père de la théologie catholique et l’anneau d’or qui relie l’esprit de l’Évangile à la doctrine des Pères.


L’oreille encore remplie des derniers échos de l’enseignement apostolique, il fut le premier à faire la synthèse raisonnée de notre Foi. Son traité : La fausse science démasquée et réfutée aussi appelé Contre les hérésies, porta un coup mortel à l’hérésie gnostique.


Saint Jérôme lui donne le titre glorieux de Martyr. Il mourut, croit-on, pendant la persécution de Septime-Sévère en 202. Benoît XV étendit sa fête à l’Église universelle.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Imitons autant qu’il est possible les Saints et et leurs vertus.

« Irénée, successeur du Martyr saint Pothin, donné pour Évêque à la ville de Lyon par le bienheureux Polycarpe, m’apparaît avec une brillante auréole de vertus ». (S. Grégoire de Tours)


Méditation du jour
Certitude  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |