N° 1320-1321

DOM GRÉA REVIENT EN FORCE  !

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Des lecteurs, apparemment studieux, ont lu un peu vite quelques passages de son livre : De l’Église et de sa divine constitution. Bien sûr, ils ont cru trouver une justification à leur problème préoccupant qui concerne les sacres sauvages d’évêques.

Prenons « au hasard » : « Mais, (…) loin d’exercer une sorte de pouvoir souverain, de ne relever d’aucun supérieur ici-bas et de n’avoir à rendre compte qu’à Dieu même de leurs travaux, ils étaient, par là-même et comme évêques, constitués pleinement et parfaitement dans toute la dépendance de saint Pierre, vicaire de Jésus-Christ, dépendance qui est l’essence même de l’épiscopat » (p. 217).

AU SECOURS : DOM GRÉA EST DE RETOUR !

Il y a quelques années, on nous a amusés avec des citations hasardeuses d’un auteur très peu connu quoique tout-à-fait digne et respectable et même sachant sinon savant. Tout le monde ne peut pas être saint Augustin ou saint Thomas d’Aquin. Tous les lecteurs ne semblent pas non plus avoir le sens des proportions.

Ce « docteur en Théologie, ancien Vicaire général » qui se veut humble et soumis à la saine doctrine, n’est pas le génie manifesté par Dieu à la fin des temps pour découvrir la face cachée de la lune, mais un sain religieux qui expose la doctrine traditionnelle. Encore faut-il savoir lire ce qu’il écrit, comme il l’écrit.

Mais surtout, nous sommes prévenus par le dernier découvreur : de l’Abbé Belmont ou de son contradicteur italien, « C’est soit l’un, soit l’autre qui a raison, il n’y a pas d’autre alternative, et les conséquences sont graves. » Les arguments italiens habituels sont du domaine de la poudre aux yeux et du mélange des genres. L’Abbé Belmont encore une fois saura mettre les points sur les i. Mais cela servira-t-il à quelque chose ? Si : à témoigner de la Foi et réconforter le peu qui ne s’épuise pas à s’autojustifier, mais souffre pour la Vérité.

Incroyable lucidité des Fils de ténèbres

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Par formation antérieure, par intérêt pour le mouvement et l’évolution du monde, par nécessité aussi (préoccupations matérielles car il faut faire face à des réalités qui s’imposent à nous, et préoccupations du fait des responsabilités civiles), je suis quelque peu les événements et leurs implications générales.

Ainsi, j’ai pu lire ceci dans des interventions économiques de spécialistes :

« Quoi acheter ou quoi vendre devient de plus en plus évident, nous explique C. M. Oui, mais parfois, l’évidence est telle... que nous ne la voyons pas, que nous ne voulons pas la suivre. D. D., venu tout droit des bureaux australiens pour l’occasion, revenait sur ce point : “Les gens ont tendance à ignorer l’évidence. [...] Ils croient que ce qui est évident est acquis et ne vaut pas la peine de s’y intéresser. Ils ne perçoivent pas ce qui est évident comme une menace, et pensent que nous n’avons pas à nous en méfier puisque nous l’avons sous les yeux chaque jour. [...] Il est souvent plus confortable de nier l’évidence, de garder ses œillères. Car quand vous pointez l’évidence du doigt, vous pouvez passer pour quelqu’un de stupide ou de mal poli, et vous ne brillerez pas en soirée”. »

√oulez-vous parler de la bourse ou de l’épiscopat sauvage ?

Cela tient aussi aux mœurs modernes : on ne sait plus se contenter du minimum pour vivre matériellement afin de se consacrer plus entièrement à ce qui a vraiment du prix : la vie de l’intelligence et surtout celle de l’âme. C’est le matérialisme à outrance, le confort et la satisfaction instantanée des désirs provoqués par la publicité, la mode, l’envie et la jalousie. La tranquillité maintenant ; quel qu’en soit le prix. Demain on verra bien…

Pour nous aider à méditer

Cette vertu [la modestie] s’applique particulièrement à assujettir l’entendement, et cela, parce que la curiosité que nous avons naturellement est très dangereuse et fait que nous ne savons jamais parfaitement une chose, d’autant que nous ne mettons pas assez de temps pour la bien apprendre. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels. Sur le sujet de la modestie, X).

Recommandation spirituelle de la semaine

Préparons ce qui est notre fête nationale, certes, mais qui est surtout la grande fête au Ciel, dans l’Église. Il s’agit de la récompense de la Sainte Vierge au terme de son pèlerinage terrestre. Finies les indicibles souffrances de la terre ! Béatifique bonheur éternel dans la vision face à face de Dieu, de Sa gloire.


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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