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N° 1320-1321
DOM GRÉA REVIENT EN FORCE ! 669 Des lecteurs, apparemment studieux, ont lu un peu vite quelques passages de son livre : De l’Église et de sa divine constitution. Bien sûr, ils ont cru trouver une justification à leur problème préoccupant qui concerne les sacres sauvages d’évêques. Prenons « au hasard » : « Mais, (…) loin d’exercer une sorte de pouvoir souverain, de ne relever d’aucun supérieur ici-bas et de n’avoir à rendre compte qu’à Dieu même de leurs travaux, ils étaient, par là-même et comme évêques, constitués pleinement et parfaitement dans toute la dépendance de saint Pierre, vicaire de Jésus-Christ, dépendance qui est l’essence même de l’épiscopat » (p. 217). AU SECOURS : DOM GRÉA EST DE RETOUR ! Il y a quelques années, on nous a amusés avec des citations hasardeuses d’un auteur très peu connu quoique tout-à-fait digne et respectable et même sachant sinon savant. Tout le monde ne peut pas être saint Augustin ou saint Thomas d’Aquin. Tous les lecteurs ne semblent pas non plus avoir le sens des proportions. Ce « docteur en Théologie, ancien Vicaire général » qui se veut humble et soumis à la saine doctrine, n’est pas le génie manifesté par Dieu à la fin des temps pour découvrir la face cachée de la lune, mais un sain religieux qui expose la doctrine traditionnelle. Encore faut-il savoir lire ce qu’il écrit, comme il l’écrit. Mais surtout, nous sommes prévenus par le dernier découvreur : de l’Abbé Belmont ou de son contradicteur italien, « C’est soit l’un, soit l’autre qui a raison, il n’y a pas d’autre alternative, et les conséquences sont graves. » Les arguments italiens habituels sont du domaine de la poudre aux yeux et du mélange des genres. L’Abbé Belmont encore une fois saura mettre les points sur les i. Mais cela servira-t-il à quelque chose ? Si : à témoigner de la Foi et réconforter le peu qui ne s’épuise pas à s’autojustifier, mais souffre pour la Vérité. Incroyable lucidité des Fils de ténèbres
670 Par formation antérieure, par intérêt pour le mouvement et l’évolution du monde, par nécessité aussi (préoccupations matérielles car il faut faire face à des réalités qui s’imposent à nous, et préoccupations du fait des responsabilités civiles), je suis quelque peu les événements et leurs implications générales. Ainsi, j’ai pu lire ceci dans des interventions économiques de spécialistes : « Quoi acheter ou quoi vendre devient de plus en plus évident, nous explique C. M. Oui, mais parfois, l’évidence est telle... que nous ne la voyons pas, que nous ne voulons pas la suivre. D. D., venu tout droit des bureaux australiens pour l’occasion, revenait sur ce point : “Les gens ont tendance à ignorer l’évidence. [...] Ils croient que ce qui est évident est acquis et ne vaut pas la peine de s’y intéresser. Ils ne perçoivent pas ce qui est évident comme une menace, et pensent que nous n’avons pas à nous en méfier puisque nous l’avons sous les yeux chaque jour. [...] Il est souvent plus confortable de nier l’évidence, de garder ses œillères. Car quand vous pointez l’évidence du doigt, vous pouvez passer pour quelqu’un de stupide ou de mal poli, et vous ne brillerez pas en soirée”. » √oulez-vous parler de la bourse ou de l’épiscopat sauvage ? Cela tient aussi aux mœurs modernes : on ne sait plus se contenter du minimum pour vivre matériellement afin de se consacrer plus entièrement à ce qui a vraiment du prix : la vie de l’intelligence et surtout celle de l’âme. C’est le matérialisme à outrance, le confort et la satisfaction instantanée des désirs provoqués par la publicité, la mode, l’envie et la jalousie. La tranquillité maintenant ; quel qu’en soit le prix. Demain on verra bien… Pour nous aider à méditer Cette vertu [la modestie] s’applique particulièrement à assujettir l’entendement, et cela, parce que la curiosité que nous avons naturellement est très dangereuse et fait que nous ne savons jamais parfaitement une chose, d’autant que nous ne mettons pas assez de temps pour la bien apprendre. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels. Sur le sujet de la modestie, X). Recommandation spirituelle de la semaine Préparons ce qui est notre fête nationale, certes, mais qui est surtout la grande fête au Ciel, dans l’Église. Il s’agit de la récompense de la Sainte Vierge au terme de son pèlerinage terrestre. Finies les indicibles souffrances de la terre ! Béatifique bonheur éternel dans la vision face à face de Dieu, de Sa gloire. |
Dimanche 22 décembre 2024
4e dimanche de l'Avent 1re classe Temps de l’Avent Préparation ultime à la Nativité du Sauveur avec les grandes Antiennes « O » à Magnificat : “O Rex gentium” martyr Oraison - collecte
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