Méditation du jour
- 17 juillet
Les Bienheureuses Carmélites de Compiègne ”

La pensée de verser son sang pour Jésus-Christ comblait de joie la bienheureuse Thérèse de Saint-Augustin...

Elle en éprouva une bien plus sensible quand elle entendit un jeune homme très pieux, qui venait d’accompagner Monseigneur l’Évêque de St-Papoul à Passy, où ce prélat était allé administrer une jeune personne de 15 ans, d’une vertu éminente.

Pendant qu’on lui récitait les prières... : « Ah ! mon Dieu ! Que vois - je ? Eh quoi ! Seigneur, le sang de Vos Confesseurs ne Vous suffit donc pas ?

« Il Vous faut encore le sang des Vierges Vos épouses !…

« Je vois un grand nombre de religieuses et en particulier une communauté, moissonnée par la faux révolutionnaire.

« Je vois des vierges revêtues d’un manteau blanc, une palme à la main et le Ciel s’ouvrant pour les recevoir. »

La Révérende Mère Prieure des Carmélites de Compiègne fut vivement impressionnée de ce récit.

« Ah ! mon Dieu, s’écria-t-elle, pourrions-nous nous flatter que c’est notre communauté que le Ciel prédestine à une si grande faveur ?

« Dieu me garde, cependant, que cet ardent désir que j’ai de terminer ma vie par le martyre me fasse commettre la plus légère imprudence qui puisse être une occasion de peine pour mes Sœurs ! »


(Abbé Odon)


Jeudi 13 novembre 2025
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

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