Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus
3 octobre

RÉSUMÉ :

Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873. Élevée dans une famille admirablement chrétienne, elle fit ses études chez les Bénédictines de Lisieux.

Tout enfant, elle s’était sentie attirée vers le Cloître, et dès l’âge de quinze ans, à force de démarches et de supplications, elle obtint la permission d’entrer au Carmel de cette ville.

À vingt-quatre ans, minée par une maladie de poitrine, elle s’y éteignit dans la paix du Seigneur.

Aucune action héroïque (selon une vue extérieure…) ou de grand éclat ne signale la vie de cette Vierge du Carmel. Elle servit Dieu avec une fidélité constante et assidue jusque dans les plus petites choses, aussi l’Église lui applique-t-elle ces paroles de Notre-Seigneur : « Si vous ne devenez semblable à ces petits, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ».

Elle quitta la terre le 30 septembre 1897 ; fut béatifiée en 1923, et canonisée en 1925.

Offrons à Dieu le saint Sacrifice en reconnaissance pour les nombreuses grâces dont Il gratifia sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et communions à Jésus-Hostie pour communier par Lui aux vertus dont cette sainte âme est embaumée.

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Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus naquit à Alençon, en France, de parents honorables, et remarquables par leur singulière et fervente piété envers Dieu. Aussi aspirait-elle dès sa plus tendre enfance à la vie religieuse. Elle fit dès lors sérieusement la promesse de ne rien refuser à Dieu de ce qu’Il lui paraîtrait désirer d’elle, promesse à laquelle elle s’efforça d’être fidèle jusqu’à la mort.

Ayant perdu sa mère au cours de sa cinquième année, elle s’abandonna totalement à la Providence de Dieu, sous la garde vigilante d’un père très aimant, et de ses sœurs aînées. À leur école, sainte Thérèse s’élança comme un géant, pour courir dans la voie de la perfection. À l’âge de neuf ans elle fut confiée, pour son éducation, aux religieuses de l’ordre de Saint Benoît, à Lisieux, et se fit remarquer là par son intelligence supérieure des choses surnaturelles.

À dix ans, une grave et mystérieuse maladie la fit longtemps souffrir. Elle en fut miraculeusement délivrée, comme elle le raconte elle-même, par le secours de la Bienheureuse Vierge qui lui apparut souriante, au cours d’une neuvaine où elle était invoquée sous son titre de Notre-Dame des Victoires. Pleine alors d’une angélique ferveur, elle se prépara avec le plus grand soin au banquet sacré, où le Christ se fait notre aliment.


Dès qu’elle eut reçu pour la première fois le Pain Eucharistique, elle manifesta une faim insatiable de cette céleste nourriture. Comme inspirée, elle demandait à Jésus de changer pour elle, en amertume toutes les consolations du monde. Dès lors, toute brûlante d’amour pour le Christ notre Seigneur et pour l’Église, elle n’eut bientôt de plus grand désir que d’entrer dans l’Ordre des Carmélites Déchaussées, afin de pouvoir par son immolation et ses sacrifices, « aider les Prêtres, les missionnaires et toute l’Église », et de gagner des âmes sans nombre à Jésus-Christ, comme plus tard près de mourir, elle promit de continuer à le faire auprès de Dieu.

Elle éprouva de grandes difficultés à embrasser la vie religieuse à cause de sa jeunesse, mais elle le surmonta avec une force d’âme incroyable, et, à l’âge de quinze ans, entra avec bonheur au Carmel de Lisieux. Là, Dieu opéra d’admirables ascensions dans le cœur de sainte Thérèse, qui, imitant la vie cachée de la Vierge Marie, produisit comme un jardin fertile, les fleurs de toutes les vertus, mais surtout celle d’une éminente charité pour Dieu et pour le prochain.

Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à Moi », elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette « voie de l’enfance spirituelle » selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités.

Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu.


Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : « Mon Dieu, je vous aime ! » elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mille huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires.

LITANIES DE SAINTE PETITE THÉRÈSE

DE L’ENFANT-JÉSUS


Samedi 27 juillet 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pantaléon, martyr :


Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux Pantaléon, Votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint  Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.


Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Gardez-vous bien de soigner votre corps mieux que votre âme.

Méditation du jour
Le Royaume des Cieux commence dès ici-bas  suite

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