Les récits de Mélanie

  I - Présentation.

 II - Le tout premier récit.

III - Le second récit.

IV - Les autres récits.

 V - Les versions ultérieures écrites par Mélanie.

Les différents récits de Mélanie et leurs raisons


I - Présentation

1754

Pour connaître les faits de La Salette simplement « en gros », point n’est besoin de connaître certains détails et de lire les différents récits faits par Mélanie et Maximin à différents moments et en différentes circonstances, et qui d’ailleurs ne varient pas (sauf peut-être quelques mots) et se complètent. Nous mettons provisoirement de côté la question des Secrets.

Il suffit donc de lire le récit qui est le plus complet (et le plus exact), et ce n’est pas nécessairement le premier en date (surtout à cause des Secrets).

Il faudra se souvenir que si la Très Sainte Vierge Marie a daigné se manifester —en pleurs de surcroît— ce n’est pas simplement pour nous rappeler (ce qui n’est déjà pas rien !) qu’il ne faut pas jurer ni blasphémer, et qu’il faut sanctifier le dimanche, ce qui est l’essentiel du Message public pour tout le peuple.

Si l’on veut donc pénétrer un peu les raisons et le mystère de La Salette, il devient nécessaire de connaître les pièces importantes du dossier. Sans oublier bien sûr, que là où le surnaturel divin se manifeste, le surnaturel démoniaque n’est pas loin, et que les êtres humains se laissent facilement tromper. Il y faut donc le jugement de l’Église et l’exercice du discernement des esprits.

L’Église a reconnu l’Apparition de La Salette, ce qui nous donne des garanties. Elle attire ainsi notre attention sur l’importance de ce qui est en cause et des limites à ne pas dépasser.

Mais en ces temps si difficiles, l’humain et le démoniaque s’allient facilement pour tromper les esprits et il faut donc raison garder et affiner notre sens de l’Église (sentire cum Ecclesia), et le sens de la Foi (sensus Fidei).


Notre dossier se constituant au fur et à mesure du temps dont nous disposons, nous donnerons ces documents et des commentaires par petites étapes…

  • Des questions ? Vous pouvez cliquer ici (mots soulignés en pointillés rouges), ou sur le pavé bleu colonne de gauche.

II - Le tout premier récit
« La vérité sur l’Événement de La Salette du 19 septembre 1846,
« ou Rapport à Mgr l’Évêque de Grenoble sur l’Apparition de la Sainte Vierge à deux petits bergers,
« sur la montagne de La Salette, canton de Corps (Isère) »
Par l’Abbé Rousselot, Chanoine, professeur au Séminaire diocésain de Grenoble,
Vicaire général honoraire du diocèse.
Avec l’approbation de Mgr l’Évêque de Grenoble.
Se trouve : au Grand Séminaire de Grenoble, […]
Carus, Baratier, Grenoble - 1848

L’approbation donnée à ce Rapport par l’Évêque de Grenoble (Mgr Philibert de Bruillard), après examen et discussion en sa présence par une Commission nombreuse et choisie par lui, donne à cet ouvrage, publié moins de deux ans après l’Apparition, une importance d’Église locale.

Mgr de Bruillard continuera ses investigations et consultera longuement les instances romaines avant de proclamer sa décision cinq ans après l’Apparition.

  • Pages 52 à 60 du Chap. III, Récit de Mélanie :

2
3
4
5
6
7
8
9

1751

On notera donc la particulière insistance du rapporteur diocésain concernant la permanence dans le texte même du récit donné par Mélanie, immuable depuis deux ans.

III - Le second récit

Vendredi 9 mai 2025
S. Grégoire de Nazianze,

évêque, confesseur

et docteur de l’Église
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Grégoire pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de Vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Grégoire naquit à Nazianze en Cappadoce. Il fut instruit à Athènes dans toutes sortes de sciences, en même temps que saint Basile le Grand auquel il fut toujours uni par les liens d’une sainte amitié. Frères dans l’étude, ils le furent dans la vie monastique et dans l’épiscopat.


Préposé à l’Église de Nazianze et nommé plus tard Patriarche de Constantinople, « il purgea cette ville des hérésies dont elle était infectée, et la ramena à la Foi catholique ; mais son zèle, qui aurait dû lui concilier la profonde affection de tous, lui attira l’envie d’un grand nombre. Il renonça alors spontanément à l’Épiscopat et revint à Nazianze où il se livra tout entier à la contemplation des choses divines et à la composition d’ouvrages théologiques.


« Il écrivit beaucoup et en prose et en vers, avec une piété et une éloquence admirables ; il a mérité cet éloge, au jugement d’hommes droits et saints, que l’on ne trouve dans ses écrits rien qui ne soit conforme aux règles de la vraie piété et de la Foi catholique.

« Il fut le ferme et zélé défenseur de la consubstantialité du Fils. De même qu’il n’était inférieur à personne pour la sainteté de sa vie, il surpassait tous les autres par la gravité de son style ». « Il fut la lumière qui, mise sur le chandelier éclaire tous ceux qui sont dans la maison ».


Rempli « de l’Esprit de sagesse et d’intelligence », sa profonde science des Lettres divines lui valut le titre de Docteur et de Théologien que l’Église a consacré. Saint Grégoire mourut en 389.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’ayez que Dieu pour but de vos relations et de vos amitiés.

Méditation du jour
Qu’il nous faut avoir grande confiance en Jésus et Marie  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |