Les fêtes « mobiles »
CYCLE liturgique

403

CYCLE. - Terme d’astronomie (du grec kuklos, cercle) qui indique toute période de temps correspondant aux intervalles qui séparent deux retours successifs d’un même phénomène céleste.

Les cycles annuel et quotidien sont connus de tous. Le premier constitue l’année liturgique et le second l’Office divin de chaque jour.

Le cycle lunaire est une période de 19 ans, après laquelle les nouvelles lunes se reproduisent aux mêmes dates.

(voir NOMBRE D’OR, EPACTE).

Le cycle pascal (dionysien ou victorien) est une période de 532 ans, après laquelle la fête de Pâques correspond aux mêmes dates, se reproduisant dans le même ordre.

Les liturgistes donnent plus volontiers le nom de cycle pascal à l’ensemble des fêtes mobiles qui dépendent de Pâques, depuis la Septuagésime jusqu’au dernier dimanche après la Pentecôte. Ils appellent aussi parfois cycle de Noël la période de l’année qui commence au premier dimanche de l’Avent et finit au dernier dimanche après l’Épiphanie.

En réalité, ce ne sont pas des cycles, mais seulement deux portions du cycle annuel.

Ce cycle pascal étant déterminé par la pleine lune du printemps varie chaque année et empiète forcément sur le cycle de Noël, qui dépend de l’année solaire. Un certain nombre de dimanches sont donc supprimés, soit avant la Septuagésime (si Pâques tombe de bonne heure en mars), soit à la fin des dimanches après la Pentecôte (si Pâques tombe tard en avril).

Ce sont ces dimanches qui servent à équilibrer le calendrier liturgique : ils sont tantôt après l’Épiphanie (Dominica III, IV, V, VI post Epiphaniam), tantôt entre le 23e et le 24e et dernier dimanche après la Pentecôte (Dominica III, IV, V, VI quæ superfuit post Epiphaniam).

(Robert Lesage)

Dictionnaire Pratique de Liturgie Romaine

sous la direction du chanoine Robert Lesage. Bonne Presse, Paris - 1952


Mardi 25 novembre 2025
Ste Catherine d’Alexandrie,

vierge et martyre
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez donné la loi à Moïse sur le sommet du Mont Sinaï, et qui avez fait miraculeusement transporter en ce même lieu, par Vos saints Anges, le corps de Votre bienheureuse Vierge et Martyre Catherine ; faites, nous Vous en supplions que, par ses mérites et son intercession, nous puissions parvenir à la montagne qui est Jésus-Christ. Lui qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’illustre vierge Catherine, dit le Bréviaire Romain, naquit à Alexandrie. Ayant joint dès sa jeunesse l’étude des arts libéraux à l’ardeur de la Foi, elle s’éleva en peu de temps à une haute perfection de doctrine et de sainteté, si bien qu’à l’âge de dix-huit ans elle surpassait les plus érudits.


Ayant reproché à l’empereur Maximin de tourmenter les Chrétiens, celui-ci, rempli d’admiration pour la science de sainte Catherine, rassembla de toutes parts les hommes les plus savants, afin de la faire passer avec conviction de la Foi de Jésus au culte des idoles.


Le contraire arriva, car plusieurs d’entre eux furent convertis au Christianisme par la force de ses raisonnements. Maximin alors fit battre sainte Catherine de verges et de fouets garnis de plomb. Puis il la fit attacher à des roues armées de glaives aigus. Mais cette machine se rompit et le tyran ordonna que la vierge fût décapitée.


Elle mourut vers 307. Elle est dans la liste des quatorze Saints Auxiliaires. Le mont Sinaï où le corps de sainte Catherine fut transporté par les Anges est aussi le lieu où, par le ministère des Anges, Dieu donna Sa loi à Moïse.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ne subissez jamais le joug du respect humain ; prêchez hautement, servez publiquement Jésus-Christ, à la face du monde ; soutenez les droits de Son Église.

Méditation du jour
La lumière de la Foi  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |