• Pour le Samedi après les Cendres :

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La messe stationnale se célèbre à Rome à Saint Tryphon, qui mourut martyr en Orient. Cette église, confiée aux ermites de Saint-Augustin, étant tombée en ruines, on la remplaça au XVe siècle par une construction plus importante consacré à Saint-Augustin.

Le Samedi est le jour du repos qui symbolise le Sabbat éternel (Épître). Pour y parvenir, il nous faut, au cours du Carême, lutter par « le jeûne solennel » (Oraison) et par les œuvres de charité (Épître) contre nos passions, figurées par la mer houleuse et les vents contraires dont nous parle l’Évangile. Dans ce rude labeur, comme pour les Apôtres, Jésus nous vient en aide (Postcommunion) et « guérit par le jeûne nos corps et nos âmes » (Oraison), comme Il guérit tous les malades du pays de Génésareth (Évangile). La lecture de cet Évangile se faisait très éloquente dans l’église stationnale où quantité de miracles s’obtenaient à la tombe de S. Tryphon.

L’Introït, le Graduel, l’Offertoire et la Communion de cette messe, sont les mêmes qu’hier parce qu’autrefois, cette seconde partie de la Semaine de la Quinquagésime ne faisant pas encore partie de la Sainte Quarantaine, on ne s’y réunissait que le mercredi et le vendredi.


Mercredi 27 août 2025
S. Joseph Calasanz,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par saint Joseph, Votre Confesseur, avez daigné pourvoir Votre Église d’un nouveau secours pour former la jeunesse à la science et à la piété ; faites, nous Vous en prions, qu’aidés de son exemple et de son intercession, nous puissions agir et enseigner de manière à mériter les éternelles récompenses. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église qui vient de célébrer la fête de l’Assomption honore aujourd’hui un Saint qui voua à la Vierge un culte tout spécial.


Saint Joseph Calasanz naquit en Aragon, d’une famille noble, et donna dès sa jeunesse des marques de charité envers les enfants.

Alors qu’il étudiait la théologie à Valence, il eut à se défendre des séductions d’une femme puissante et noble et fit le vœu d’entrer dans les saints Ordres.

Devenu prêtre, il apprit par révélation divine qu’il était destiné à instruire et à former à la piété les enfants et surtout les enfants pauvres.


Il fonda alors l’Ordre des Pauvres Clercs réguliers des Écoles Pies de la Mère de Dieu. Comme Jésus il fit venir à lui les petits enfants et leur enseigna la crainte de Dieu. L’Évangile de la Messe nous redit la consolante parole du Maître : « Quiconque reçoit en Mon Nom un de ces petits, c’est Moi qu’il reçoit ».


« Malgré les sollicitudes du gouvernement général de son Ordre, dit le Bréviaire, et bien qu’il continuât de travailler de tout son pouvoir au salut des âmes, jamais il ne cessa d’instruire les enfants, surtout les indigents. Balayer leurs classes et les reconduire chez eux lui était habituel ».

Il persévéra pendant cinquante-deux ans, même étant malade, dans ces admirables pratiques de patience et d’humilité.


Saint Joseph Calasanz mourut à 92 ans, l’an 1648.


Saint Joseph Calasanz a fondé la première école publique gratuite de toute l’Europe à Rome en 1597. Le pape Pie XII l’a proclamé patron des écoles populaires chrétiennes en 1948.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez ce mot du saint de ce jour : « Qui fait du bien aux pauvres fait du bien à Jésus-Christ ».

Méditation du jour
La créature en face des Perfections de son Créateur  suite

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