Méditation du jour
S. Louis,

roi et confesseur - 25 août

La Charité fraternelle au temps de saint Louis ”
Saint Louis servant les pauvres. D
Saint Louis servant les pauvres. D'après une miniature d'un manuscrit du XIVe siècle.

Le roi saint Louis, parcourant un jour son palais, rencontra sa sœur Élisabeth occupée à confectionner un vêtement.

« Pour qui donc travaillez-vous ? »

lui demanda-t-il.

« Sire, pour plus grand que vous, »

répondit la noble dame ;

« pour le pauvre de Jésus-Christ. »

Cette idée, du reste, était si familière à l’époque du Moyen-Âge, qu’on appelait :

« part-Dieu » la portion réservée aux pauvres,

« hôtels-Dieu », les hôpitaux destinés à les recevoir.


(Abbé Ernstberger, s.m.)

La Charité c’est l’amour de Dieu par dessus tout ;

la recherche de Sa gloire avant tout ;

et se prouve ensuite par l’amour du prochain,

comme de soi même, par amour de Dieu.

Saint Louis adorant les reliques de la vraie Croix et celle de la Couronne d
Saint Louis adorant les reliques de la vraie Croix et celle de la Couronne d'épines à la Sainte-Chapelle.

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La relique de la sainte Croix est ici représentée dans un reliquaire en forme de « croix à double traverse ». C’est une représentation ancienne et orientale pour la Sainte Croix de Notre Seigneur représentant la traverse et au-dessus le titre de la Croix c’est-à-dire l’écriteau indiqué par Ponce Pilate pour signifier le motif de la condamnation : « Jésus de Nazareth Roi des Juifs » (simplifié en INRI) écrit en trois langues (latin, grec et hébreu).

Cette croix à double traverse a servi par la suite à la Maison d’Anjou puis aux défenseurs lorrains face au Bourguignon Charles le Téméraire.

La croix à double traverse est devenue aussi la croix patriarcale utilisée par les patriarches ainsi que par les archevêques dans leurs armoiries.

La relique de la sainte Couronne d’épines est ici représentée dans un reliquaire en forme de couronne royale (comme celle que porte saint Louis).


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
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