Méditation du jour
S. Vincent de Paul,

confesseur - 19 juillet

Le génie de la Charité ”
Saint Vincent de Paul dans le Conseil de régence d
Saint Vincent de Paul dans le Conseil de régence d'Anne d'Autriche.
(D'après le tableau de Troy, XVIIe siècle.)

Volontiers on s’attribue une mission, si l’on se sent apte à faire quelque bien et si les circonstances s’y prêtent.

Saint Vincent de Paul n’eut point une si haute idée de lui.

Pénétré de l’amour des pauvres et du zèle des âmes, s’abandonnant tout entier pour le reste à la conduite de Dieu, il a fait le plus simplement du monde, et comme sans y penser, les plus grandes choses.

Son humilité était telle qu’elle ne lui eût pas permis de concevoir aucun projet important.

Du reste, il y a cela de remarquable dans la vie de saint Vincent de Paul qu’il n’a jamais paru agir de lui-même.

Quelques-uns, pour le louer davantage, en feraient volontiers un homme à grandes entreprises, une sorte d’instigateur puissant qui aurait tout mis en mouvement autour de lui.

Tel n’était pas l’humble saint Vincent de Paul.

N’ayant d’autre règle que la manifestation de la Volonté de Dieu, toujours prêt à prendre conseil des autres, défiant de lui-même jusqu’à l’excès, il n’a rien fait, pour ainsi dire, que par tâtonnements.

Plusieurs de ses créations ont été de simples essais ; dans les autres, il n’a guère fait que seconder des desseins qui se manifestaient à lui.

En toutes choses il s’est montré plutôt exécuteur qu’il n’était inventeur.

Le caractère propre de ses œuvres est d’avoir été inspirées des circonstances.

Son rôle fut de répondre admirablement aux vues de Dieu, et il eut du génie à force d’avoir de la Charité.

Saint Vincent de Paul n’est si grand que parce qu’il a été, avant tout, l’homme de la Providence.


(Arthur LOTH)


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


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Méditez souvent sur la Passion de Jésus-Christ et sur le Sacré-Cœur.

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