N° 1275
Surprise Salettine en Allemagne !

Photo Abbé JMS

Voir dans la rubrique La Salette aujourd’hui le chapitre : La Salette ailleurs, En Allemagne.

Le site allemand (à Merazhofen (1) près Allgäu, au sud de Leutkirch) de Notre-Dame de La Salette reproduisant, en un peu plus réduit, le site de l’Apparition. (1) En fait : Engerazhofen (voir Bulletin Dominical N° 1278)
Le site allemand (à Merazhofen (1) près Allgäu, au sud de Leutkirch) de Notre-Dame de La Salette
reproduisant, en un peu plus réduit, le site de l’Apparition.
(1) En fait : Engerazhofen (voir Bulletin Dominical N° 1278)

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Aller visiter des familles catholiques autrichiennes et allemandes, qui sont venues passer des vacances près de nos prieurés en Provence, n’a pas que les avantages du tourisme familial auprès de gens fort sympathiques et accueillants.

Nous avons été conduits en différents lieux : du Liechtenstein plutôt décevant (d’où le dernier Bulletin Dominical a été posté aux abonnés par la poste), en Suisse à Saint-Gall (avec les richesses de la bibliothèque et les vieux manuscrits dont les anciennes représentations du chant grégorien spécifique à ce monastère et à ses influences), en Bavière à l’abbaye d’Ottobeuren (somptueux et écrasant baroque) et jusque dans un village du Bade-Würtemberg, limitrophe de la Bavière, où une chapelle dédiée à Notre-Dame de La Salette a été construite au sommet d’une colline. À ses pieds, la reproduction du site de l’Apparition et la copie des statues originales en bronze (mais en plus petit). Une bien agréable surprise ! D’autant plus que le site, quoique très différent de l’original français de nos Alpes hautes, est agréablement campagnard, fort bien entretenu et ouvert à tout visiteur, comme d’ailleurs toutes les églises.

On y respire un air de sérénité et même de piété.

L’intérieur de la chapelle possède deux vitraux et une grande fresque au plafond, toujours sur le thème de l’Apparition de Notre-Dame. Au-dessus de l’autel, dominant un triptyque, cette représentation en bois polychrome :

Photo Abbé JMS
Notre-Dame de La Salette entourée de Mélanie Calvat et Maximin Giraud, chapelle Notre-Dame de La Salette en Bavière.
Notre-Dame de La Salette entourée de Mélanie Calvat et Maximin Giraud,
chapelle Notre-Dame de La Salette en Bavière.

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NOTRE PÈLERINAGE À LA SALETTE

La suppression de la flamme postale d’oblitération du bureau de poste de Corps fait que je posterai le 19 ce numéro du Bulletin Dominical à Moriez où se trouve notre Prieuré Notre-Dame de La Salette, avec le beau timbre de la Basilique.

(Voir Bulletin Dominical N°1278)

DERNIÈRE SEMAINE D’UN MOIS MARIAL

Ce riche mois de septembre, marial par le nombre des fêtes en l’honneur de Notre-Dame, va se terminer avec encore une fête, celle de Notre-Dame au titre de la Merci, c’est-à-dire, de la pitié, du nom de l’Ordre religieux qu’elle a demandé et qui a été fondé en 1218 par S. Pierre Nolasque et S. Raymond de Pégnafort, soutenus par Jacques Ier roi d’Aragon, pour le rachat (en vue du salut des âmes) des Chrétiens captifs des musulmans. Ayons grande pitié à l’égard des apostats. Que S. Michel nous soutienne dans nos combats.

Pour nous aider à méditer

Cette obéissance amoureuse, laquelle ne veut pas seulement obéir aux commandements de Dieu et des Supérieurs, mais aussi à leurs conseils et à leurs inclinations. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels, XII).

Notes tirées du sermon

« Dieu, qui est un, aime l’unité et l’union, et tout ce qui n’est point uni ne Lui est point agréable, dit le grand Apôtre saint Paul. Mais s’Il aime souverainement ce qui est uni et conjoint, Il est ennemi de la désunion, car ce qui est désuni est imparfait, la désunion n’étant causée que par l’imperfection. »

Nous voyons les éléments et les effets de l’union et de l’unité autour de nous aux différents niveaux des diverses sociétés : civiles et religieuses. Lorsque le principe (princeps : prince, premier) d’unité est légitimement en place et tient correctement sa place, il a un rôle de chef et de père, du « père du peuple » au « père du régiment », ou du chef et père de famille, que la famille soit cellule élémentaire ou la grande famille d’une nation ou de l’Église. Tout cela en proportion de la grandeur de la finalité de chaque société, du but à atteindre. Ailleurs, S. François de Sales dit encore :

« La séparation des cœurs et désunion des esprits, c’est cela qui est à redouter. Or quant à nous autres, non seulement nous demeurerons toujours unis ensemble, mais bien plus, car notre union s’ira tous les jours plus perfectionnant, et ce doux et très aimable lien de la sainte charité sera toujours de plus en plus serré et renoué à mesure que nous avancerons en la voie de notre propre perfection; car nous rendant plus capables de nous unir à Dieu, nous nous unirons davantage les uns aux autres, si bien qu’à chaque Communion que nous ferons notre union sera rendue plus parfaite, car nous unissant avec Notre Seigneur nous demeurerons toujours plus unis ensemble : aussi la réception sacrée de ce Pain céleste et de ce très adorable Sacrement s’appelle Communion, c’est-à-dire commune union. »

Saint Thomas d’Aquin le constate après la Sagesse : « La vraie paix ne peut exister que dans les bons et entre les bons; et la paix des méchants n’est qu’apparente et non véritable » (IIa-IIæ, q. 29, a. 2, ad 3um).

Recommandation spirituelle de la semaine

« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir Son empire nous vous en supplions… ». Le combat est dur en effet.


Mardi 11 novembre 2025
S. Martin, apôtre de la Gaule

évêque et confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui voyez que nous ne saurions nullement subsister par nos propres forces ; faites, dans Votre bonté, que, par l’intercession du bienheureux Martin, Votre Confesseur et Pontife, nous soyons fortifiés contre tous les maux. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Menne, martyr :


Accordez, Dieu tout-puissant, à nous qui célébrons la naissance du bienheureux Menne Votre Martyr, la grâce d’être, par son intercession, fortifiés dans l’amour de Votre Nom. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
On lit dans le Bréviaire :


« Saint Martin, né à Sabare, en Pannonie, avait dix ans quand, se réfugiant dans l’Église malgré ses parents, il se fit inscrire parmi les catéchumènes.


« À quinze ans il entra dans l’armée et fit la guerre sous les ordres de Constance d’abord, puis de Julien. Étant à Amiens, comme il n’avait que ses armes et ses vêtements, il donna à un pauvre, qui était nu et qui lui demandait l’aumône au nom de Jésus-Christ, la moitié [dont il était propriétaire] de sa chlamyde.

« La nuit suivante, le Christ lui apparut, revêtu de cette moitié de vêtement et lui disant : “C’est Martin le catéchumène qui m’a recouvert de ce vêtement.”


« Martin fut baptisé à dix huit ans. Il quitta alors la vie militaire et se rendit près de saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui le mit au nombre des acolytes. Créé ensuite évêque de Tours, il édifia un monastère où il vécut quelque temps très saintement avec quatre-vingts moines. Depuis, étant tombé gravement malade de la fièvre à Candé, bourg de son diocèse, il suppliait ardemment le Seigneur de le délivrer de sa prison corporelle.


« Ses disciples, qui l’entendaient, lui disaient : “Ô père, pourquoi voulez-vous nous abandonner ? Pourquoi voulez-vous nous laisser dans le malheur ? » Saint Martin, touché de leurs plaintes, pria ainsi le Seigneur : “Seigneur, si je suis encore nécessaire à Votre peuple, je ne refuse pas le fardeau.”


« Pendant cette terrible fièvre, ses disciples, le voyant se dresser pour prier, le conjuraient de consentir à fléchir un peu son corps et, pendant la grande ardeur de la maladie, de se reposer couché. Saint Martin leur répondit : “Laissez-moi regarder plutôt le Ciel que la terre, afin que je dirige mon esprit vers le chemin qui va au Seigneur.”


« La mort le pressait, et alors il vit l’ennemi du genre humain : “Que me veux-tu, bête cruelle ? s’écria-t-il, tu ne trouveras rien à prendre en moi.” À ce mot, il rendit l’âme à Dieu : il avait quatre-vingt-un ans. Le chœur des Anges reçut son âme, et beaucoup de personnes, parmi lesquelles principalement il faut nommer saint Séverin, évêque de Cologne, les entendirent chanter les louanges de Dieu. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez la parole du grand saint Martin : « Un Chrétien doit mourir sur la cendre ».

Méditation du jour
Malgré nos révoltes, Dieu veut nous délivrer  suite

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