Bx Hermann-Joseph de Steinfeld
7 avril

Le bienheureux Hermann-Joseph est un chanoine régulier prémontré de l’abbaye de Steinfeld. Il appartient au courant spirituel de la mystique rhénane. Bien que jamais officiellement canonisé, son culte public est reconnu le 11 août 1958 par le pape Pie XII. Il est célébré le 7 avril.

Le Bienheureux Hermann-Joseph (capture d’écran)
Enfant, le bienheureux Hermann-Joseph qui conversait souvent avec la statue de la Sainte Vierge lui offrit un jour une pomme…
Enfant, le bienheureux Hermann-Joseph qui conversait souvent avec la statue de la Sainte Vierge
lui offrit un jour une pomme…

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Le bienheureux Hermann de Steinfeld, dit Hermann-Joseph à cause de sa chasteté, eut pour patrie la ville de Cologne. Son enfance fut remarquable par une piété vraiment angélique ; il passait longtemps chaque jour dans les églises, devant l’image de Marie, à laquelle il confiait, ainsi qu’à son divin Enfant, avec une naïveté charmante, tous ses petits secrets, ses petits chagrins, ses désirs.

Il disait souvent, en terminant sa visite : « Mon cher petit Jésus, je resterais bien avec Vous et avec Votre sainte Mère ; mais il faut que j’aille à l’école ; bénissez-moi et pensez à moi en attendant mon retour ! ».

Un jour, il présenta une pomme à la Sainte Vierge, et la statue étendit sa main pour la recevoir. Tout enfant, il jouissait déjà de visions et de révélations célestes, et une fois il passa plusieurs heures dans un pieux entretient avec Jésus et Marie.

Dès l’âge de douze ans, le bienheureux Hermann se présenta aux Prémontrés, qui l’acceptèrent dans leur Ordre. Après ses études, il remplit successivement avec régularité et charité les offices de réfectorier et de sacristain.

Les grâces extraordinaires étaient pour lui quotidiennes ; il était sans cesse embaumé de parfums célestes ; Marie lui apparut et mit l’Enfant-Jésus dans ses bras ; une autre fois elle lui fit savoir qu’elle était très heureuse qu’on lui donnât le surnom de Joseph, qu’il n’osait accepter par humilité. Cette humilité était si parfaite, qu’il se croyait digne de l’anathème éternel, qu’il s’appelait un zéro, une pomme pourrie, un poids inutile pour la terre ; il ne se plaisait qu’à porter des habits usés et des chaussures rapiécées.

Dieu lui envoya des croix si terribles et des souffrances si aiguës, qu’il devint comme une image vivante de Jésus crucifié. Jamais une plainte ne sortit de sa bouche ; il souffrit tout, le sourire sur son visage ; il ajoutait même à ces croix des sacrifices volontaires et de terribles mortifications.

Son historien, voulant donner une idée de sa charité, dit que son cœur était comme un hôpital général où tous les affligés et les misérables trouvaient place.

Il fut réuni au Ciel à Jésus et à Marie le 7 avril 1230, Grégoire IX étant Pape, Frédéric II empereur du Saint-Empire et saint Louis IX roi de France.


Samedi 17 mai 2025
S. Pascal Baylon,

confesseur
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal Votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de Votre Corps et de Votre Sang, accordez-nous, dans Votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de  grâces, qu’il y a trouvée. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance des grâces qu’il y a trouvées ».



Résolution pratique du jour
Appliquez-vous à une dévotion tendre et continuelle envers la sainte Eucharistie.

Méditation du jour
Puissance de la prière publique  suite

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