Bx Jacques de Voragine
13 juillet

On lit au Martyrologe des Frères-Prêcheurs de ce jour :


« À Gênes, le bienheureux Jacques de Voragine, de l’Ordre des Frères-Prêcheurs, archevêque de Gênes, qui brilla par sa doctrine, sa prédication, sa sainteté et ses miracles. »

1869

Le Bienheureux Jacques naquit au petit village de Varasco sur la rivière de Gênes. Voulant se consacrer à Dieu d’une façon toute spéciale il entra dans l’Ordre de Saint-Dominique, et s’y fit remarquer par sa sainteté et son amour de la science sacrée. Il se livra pendant quelque temps au ministère de la prédication, puis fut nommé provincial de la Lombardie, charge dans laquelle sa sagesse et sa charité le distinguèrent. La ville de Gênes avait été frappée de censure par Honorius IV. Ce pape, ayant entendu parler de la prudence et de la sainteté du B. Jacques, le choisit afin qu’il allât lever ces censures. Cette mission fut une occasion pour la ville et le clergé de voir de près les vertus du Bienheureux et d’admirer sa charité et sa miséricorde.


Quand l’archevêque mourut en 1291, le chapitre le choisit pour lui succéder. Depuis cinquante ans les partis déchiraient la ville de Gênes ; le premier soin du nouvel archevêque fut d’amener une réconciliation et il vint à bout de rétablir une paix générale. Cette grande affaire une fois menée à bien à la satisfaction de tous, il s’occupa de rétablir la discipline au sein de son clergé. À cet effet il réunit un concile qui, par de sages règlements, mit fin à des maux déplorables. La réalisation de ses grands biens fut due uniquement à l’amour et au respect qu’il avait su inspirer à tous.


Le Bienheureux Jacques était regardé et vénéré comme un père et il montra qu’il l’était en effet dans une famine qui désola le pays, car il vendit tout ce qu’il avait pour donner du pain à ceux qui n’en avaient pas. Il aimait les pauvres comme s’ils eussent été ses enfants, il pourvoyait à tous leurs besoins, et quand ils étaient malades les soignait de ses propres mains. Il mourut le 13 juillet 1298, Boniface VIII étant pape, Albert Ier de Habsbourg empereur et Philippe IV le Bel roi de France, après avoir gouverné six ans seulement l’Église de Gênes. Pie VII approuva son culte en 1816.


On lui attribue, entre autres ouvrages, la Légende des Saints, dite Légende dorée.


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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