Ste Prisque
18 janvier

RÉSUMÉ :

Sainte Prisque, âgée de treize ans, subit, sous l’empereur Claude (Ier siècle), de cruels tourments.

On voulait la contraindre à adorer les idoles, mais sa grande Foi la remplit de la force divine de Jésus et elle entra au Ciel, ceinte de la double couronne de sa virginité et de son martyre.

1194

Sainte Prisque, noble vierge romaine âgée de treize ans, accusée, sous l’empire de Claude, de professer la Foi chrétienne, est conduite par ordre de l’empereur au temple d’Apollon pour sacrifier aux idoles, refuse avec indignation, est frappée de soufflets et jetée en prison. En ayant été tirée, elle persévére dans sa Foi courageuse, est battue de verges et plongée dans la graisse bouillante, puis reconduite en prison.


Huit jours après, elle est menée dans l’amphithéâtre et livrée à un lion. L’animal féroce, oubliant sa cruauté, se courbe humblement à ses pieds. Enfermée durant trois jours dans l’Ergastulum (prison des esclaves) et laissée sans nourriture, elle est étendue sur le chevalet, déchirée par les ongles de fer et jetée dans un bûcher. Elle en est retirée miraculeusement saine et sauve. Enfin, ayant eu la tête tranchée hors de la Ville, elle réunit la couronne du martyre à la palme de la virginité. Son corps fut enseveli par les chrétiens le V des calendes de février (28 janvier), sur la voie d’Ostie, au Xe mille de la Ville.


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


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