|
Ste Laure
19 octobre
1128
- Addition aux Martyrologes faite d’après les Bollandistes et autres hagiographes :
À Cordoue, en Espagne, sainte Laure, veuve et martyre, dont Luitprand, évêque de Crémone, en parle en ces termes dans ses Adversaria (N° 281) : « De mon temps, on a retrouvé le corps de la bienheureuse Laure, victime, depuis près d’un siècle, de la fureur des Sarrasins. Elle était sortie d’une famille illustre de Cordoue, et avait été accordée en mariage à un jeune gentilhomme dont elle eut deux filles. Restée veuve après six ans d’union, elle se retira dans le monastère de Sainte-Marie de Cutédor, qu’illustrait alors sainte Aurée de Séville (martyrisée à Cordoue le 19 juillet 856). Elle en devint abbesse et le gouverna pendant neuf ans. « Ma plume serait inhabile à retracer toutes les vertus du parfum desquelles elle embauma cette sainte maison. Sa piété remplissait la ville de Cordoue : une persécution était inévitable, elle éclata. Dénoncée au chef des Sarrasins, la vertueuse Laure confessa généreusement la Foi de Jésus-Christ ; elle fut victime de sa constance. Longtemps on la frappa de verges, et le bourreau finit par la plonger dans une chaudière de poix bouillante. Durant trois heures elle y chanta les louanges de son Dieu qui, satisfait de ce que Sa servante avait souffert pour Lui, l’appela au séjour des Saints. Ses reliques, dispersées dans plusieurs églises d’Espagne, sont entourées de la plus grande vénération ». C’était l’an 864, Nicolas Ier le Grand étant pape et Michel III l’Ivrogne empereur d’Orient et Charles le Chauve roi de France.
|
Vendredi 28 mars 2025de la troisième semaine de Carême3e classeTemps du Carême  Oraison - collecteNous Vous en supplions, Seigneur, d’accorder dans Votre bonté, un résultat favorable à nos jeûnes, afin que, comme nos corps pratiquent l’abstinence par rapport aux aliments, ainsi nos âmes s’abstiennent du péché. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Mémoire de saint Jean de Capistran, confesseur :
Ô Dieu, qui, par le bienheureux Jean, avez fait triompher Vos fidèles des ennemis de la Croix, grâce à la vertu du Très Saint Nom de Jésus, faites, nous Vous en supplions, qu’ayant surmonté par son intercession les embûches de nos ennemis spirituels, nous méritions de recevoir de Vous la couronne de justice. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. | Ainsi soit-il | Vie du Saint du jourSaint Jean, né à Capistrano (Abruzzes) le 24 juin 1385, entra dans l’ordre de saint François à l’âge de trente-neuf ans.
Il fut choisi par Dieu pour délivrer l’Europe de l’islam qui menaçait d’envahir l’Europe au XVe siècle.
Mahomet II s’était emparé de Constantinople, capitale de l’empire d’Orient, et marchait sur Belgrade. Le Pape Callixte III décréta la croisade.
Saint Jean la prêcha en Pannonie et en d’autres provinces. Aidé du noble hongrois Jean Hunyade, il enrôla 70.000 Chrétiens. Ces soldats improvisés n’avaient pour combattre que des fourches et des fléaux.
Saint Jean, dont « le Seigneur était la force », « obtint par eux la victoire après un rude combat » et assura ainsi le triomphe de la Croix sur le Croissant. Le soir même, 120.000 Turcs gisaient sur le sol ou s’étaient enfuis, tandis que Mahomet II, lui-même blessé, renonçait à ses projets contre l’Europe chrétienne. Saint Jean mourut en 1456. Recourons à sa protection et à la pénitence pour repousser les attaques de l’esprit malin.
voir la grande vie du Saint | Résolution pratique du jourAcceptez avec résignation les épreuves qui viennent du prochain. | Méditation du jour
|