Ste Colette
6 mars

Sainte Colette, née à Corbie dans le diocèse d’Amiens, en 1380, obtint par ses prières que sa beauté s’évanouît, renonça au monde et entra d’abord chez les Béguines, puis dans le Tiers-Ordre de saint François, et vécut dans un ermitage près de sa ville natale. Sa pénitence était des plus rigoureuses ; elle ne quitta sa retraite que sur l’ordre de Dieu et reçut, avec l’habit de sainte Claire, la mission de réformer les monastères de franciscaines. La faveur de la Providence la soutint dans cette grande œuvre. Malgré de redoutables obstacles, elle est demeurée avec le titre et l’honneur de « réformatrice » de son Ordre. Elle mourut le 6 mars 1447, à Gand, dans l’humble couvent de Bethléem. Ses reliques, transportées en 1783 à Poligny par les sœurs de son nom, chassées de Gand par l’empereur Joseph II, y sont encore vénérées. Sainte Colette a été canonisée en 1807 par le pape Pie VII.

1617

Sainte Nicolette, par abréviation Colette, fille d’un charpentier de Corbie, en Picardie, naquit vers la fin du XIVe siècle, et reçut ce nom parce que sa naissance fut le fruit des prières persévérantes à saint Nicolas de Myre.


Une preuve de la prédilection de Dieu sur cette enfant et de sa sainteté précoce, c’est le miracle suivant : La hache pesante de son père lui tomba sur la jambe et la coupa affreusement ; l’enfant entoura quelques instants de son mouchoir le membre ruisselant de sang ; puis, quand elle ôta ce faible bandage quelques instants après, la plaie était complètement guérie. À dix-huit ans, elle perdit ses parents et crut que Dieu l’appelait à la vie religieuse, mais elle changea plusieurs fois d’Ordre sans trouver sa voie, au point de devenir la risée du monde.


Or, un jour qu’elle priait, elle vit Jésus-Christ irrité des péchés des hommes, et saint François d’Assise qui la demandait au Seigneur pour devenir réformatrice des Clarisses et travailler à la conversion des âmes ; Jésus accepta la demande du saint. Doutant d’elle même et résistant à l’indication céleste, elle devint muette et aveugle, et ne fut guérie qu’après avoir mis la main à l’œuvre que le Ciel lui imposait. Cette œuvre réussit d’une manière admirable, malgré les efforts conjurés du monde et de l’enfer.


Un monastère se fonda, puis deux, puis d’autres encore, où l’on vit refleurir dans toute son austérité la vie des premières filles de sainte Claire. Sainte Colette eut beaucoup à souffrir de la rage des démons, mais elle endura leurs persécutions avec une invincible constance.


Son amour pour l’Eucharistie la dédommageait de toutes les épreuves. Elle ne pouvait entrevoir un tabernacle sans éprouver des tressaillements du cœur. Ses communications avec Jésus-Eucharistie étaient si intimes, qu’elle sentait sa présence et son absence. Un jour, le Prêtre, par erreur, mis de l’eau au lieu du vin dans le calice, et sainte Colette ne se prosterna point à l’élévation du calice, parce qu’il ne pouvait contenir le sang de la Sainte Victime.


Parmi les miracles qu’elle fit, on rapporte la résurrection d’un enfant et la résurrection d’une de ses religieuses condamnée à l’enfer, qu’elle rappela à la vie le temps nécessaire pour faire sa confession.


À sa bienheureuse mort, arrivée le 6 mars 1447, jour où le Pape Nicolas V monta sur la chaire de saint Pierre suite au décès de son prédécesseur Eugène IV, le saint Empire n’ayant pas d’empereur titulaire et Charles VII étant roi de France, on entendit dans plusieurs de ses couvents des Anges chanter d’harmonieux cantiques, et son corps répandit une très suave odeur. Les fruits de ses travaux persévèrent encore dans les admirables monastères des ferventes Clarisses réformées.


Vendredi 29 septembre 2023
DÉDICACE DE S. MICHEL ARCHANGE
1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui dispensez avec un ordre admirable les ministères des Anges et des hommes, accordez-nous dans Votre bonté, d’avoir pour protecteur de notre vie sur la terre, ceux qui sans cesse, dans le Ciel, Vous entourent et Vous servent. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Le 29 septembre était autrefois consacré à tous les Anges, aussi le Pape Boniface II, vers 530, choisit-il cette date pour dédier à saint Michel une église dans le grand cirque, à Rome.


La Messe composée pour la circonstance est celle du 18e Dimanche après la Pentecôte et se rapporte à une dédicace d’église. Celle de ce jour est d’une époque plus récente.


Le nom de Michel signifie en hébreu : Qui est comme Dieu, et nous rappelle le combat qui se livra au Ciel entre « l’Archange de Dieu qui mérita d’être placé à la tête de la milice céleste » et les démons.

Tombés au pouvoir de Satan par le péché, c’est à saint Michel qu’il revient de continuer la lutte pour nous délivrer, aussi est-ce de lui que dépendent nos Anges gardiens.


Saint Michel a vaincu l’orgueil de Satan et nous obtient l’humilité. C’est lui aussi qui préside au culte d’adoration que l’on rend au Très-Haut, car il offre à Dieu les prières des Saints, symbolisées par l’encens dont la fumée monte vers le Ciel.


Quand un Chrétien a quitté ce monde, on demande que le porte-étendard saint Michel le fasse entrer dans le Ciel, aussi est-il souvent représenté avec la balance de la justice divine où sont pesées les âmes.


Son nom est cité dans le Confiteor, après celui de Marie qui est la reine des Anges.

Ange protecteur de la Synagogue, saint Michel est devenu celui de l’Église qui lui succéda.

Aussi est-ce à lui que la liturgie attribue la révélation de l’avenir faite à saint Jean dans son Apocalypse.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Invoquez souvent saint Michel ; invoquez souvent les Anges.


Méditation du jour
« Qui est comme Dieu ! »  suite

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