Ste Apolline
9 février

Saint Apolline, vierge d’Alexandrie, fut arrêté lors d’une sanglante persécution contre les Chrétiens en l’an 249. Après avoir eu les dents brisées et arrachées, elle se jeta allègrement sous l’impulsion de l’Esprit de Dieu, dans le brasier qui lui était préparé. Là, tandis que son frêle corps mourrait consumé sur la terre, son âme très pure naissait glorifiée dans le Ciel.

Sainte Apolline détruit une idole

Antonio Vivarini, peinture sur bois, 1450

1610

Sainte Apolline ou Apollonie florissait au IIIe siècle, dans la ville d’Alexandrie ; au milieu de la corruption générale, elle y passait pour un modèle de vertu et de modestie chrétienne.

Cette héroïque jeune fille ne se contenta pas de consacrer au Seigneur ses premières années, sa jeunesse et son existence entière, elle voulut encore lui offrir le sacrifice de sa vie.

L’an 248, une persécution sanglante éclata dans la cité ; la fureur des païens contre les Chrétiens ne connut point de bornes. On pilla les maisons et l’on exerça contre les personnes les plus horribles violences. Sainte Apolline, déjà avancée en âge, loin de prendre la fuite, demeura toujours à Alexandrie, sans craindre la perte de ses biens ni de sa vie, heureuse au contraire d’attendre l’occasion de couronner ses vertus par un glorieux martyre.

Un jour, elle fut arrêtée ; les bourreaux se jetèrent sur elles, la frappèrent si rudement avec des cailloux, qu’ils lui rompirent les mâchoires et lui brisèrent les dents ; puis, l’ayant entraînée hors de la ville, ils allumèrent un grand feu, résolus de l’y jeter, si elle ne renonçait à Jésus-Christ.

La sainte demanda quelques moments comme pour réfléchir à ce qu’elle devait faire. Les païens espérèrent un moment qu’elle allait reculer devant l’horrible supplice du feu. Mais sainte Apolline, profitant de cet instant de liberté, s’échappa de leurs mains, et poussée par l’ardeur de l’amour divin qui embrasait son cœur, elle s’élança elle-même impétueusement dans le feu, au grand étonnement de ses bourreaux, stupéfaits de voir une fille plus hardie et plus prompte à souffrir la mort qu’eux-mêmes à la lui faire endurer.

Son corps, comme un holocauste pur et sans tache, fut bientôt dévoré par les flammes, et son âme généreuse et pure s’envola dans les cieux, l’an 249 de Notre Seigneur, le 9 février, saint Fabien étant Pape et Philippe l’Arabe empereur romain. L’exemple étonnant de Sainte Apolline serait répréhensible si elle avait obéi à la précipitation de la nature ; mais l’Église, en l’admettant au nombre des Martyrs, nous oblige à croire qu’elle obéit à l’impulsion de l’Esprit divin.

Plusieurs saintes femmes, pendant les persécutions, ont été de même au-devant de la mort, soit pour éviter des outrages, soit dans l’élan de leur amour pour Dieu, et l’Église ne leur donne pas moins le titre de Martyres.

Sainte Apolline a toujours été regardée par la dévotion populaire comme secourable contre le mal de dents, sans doute à cause du premier supplice qu’elle avait enduré. — Le courage de cette jeune vierge, courant elle-même au-devant des supplices, n’est-il pas une éclatante condamnation de notre lâcheté au service de Dieu ?

Le Martyre de sainte Apolline

Antonio Vivarini, peinture sur bois, 1450

1989

  • Von Zeit zu Zeit : Einige katholische Gebete auf deutscher Sprache.

    Hier für heiligen Apolline :

    « Sihe an o Gott ! die liebe und verdiensten deiner geliebten brant Apolloniæ welche umb deiner lieb willen die schmertzen des fevers samt des leibs verbrennung gantz gedultig ausgestandem hat ; verleihe mir damit ich durch die furbitt dieser jungfrauwen welche sonderliche fürspræcherin in zahnschmertzen von eben diesen schmertzen gnadiglich befreyet werden moge. Amen ».

    En français :

    « Ô mon Dieu, ayez égard à l’amour et aux mérites de votre chère épouse Apolline, qui par amour pour vous a enduré patiemment qu’on lui arrachât les dents, ainsi que les douleurs du feu qui consumait son corps. Accordez-nous par l’intercession de cette Vierge qui est invoquée tout particulièrement dans les maux de dents, que nous soyons délivrés de ces douleurs. Ainsi soit-il ».

    Anmerkung :

    Die Arbeit ist ein wenig ehemalig (XVIIIe) :

    Ich kenne keinen Grund des Großbuchstaben an den Namen.

    Vielleicht früher waren die Wörter ohne Großbuchstaben sich geschrieben ?

    Danke für eine Antwort !


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez souvent sur la Passion de Jésus-Christ et sur le Sacré-Cœur.

Méditation du jour
Pourquoi les Saints soupiraient après la Patrie céleste  suite

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