S. Zacharie, prophète
6 septembre

Le onzième des « Douze Petits Prophètes »

(VIe siècle avant J.-C.)

736

On appelle « Petits Prophètes » les auteurs sacrés des douze Livres de l’Ancien Testament (assez courts) pour les distinguer des quatre « Grands Prophètes », auteurs des quatre importants Livres prophétiques du même Ancien Testament.

Zacharie, fils de Barachie et petit-fils d’Addo, commença à prophétiser l’an du monde 3484, le huitième mois de la seconde année du règne de Darius, premier fils d’Hystaspe et roi de Perse (521-485).

Contemporain du « petit » Prophète Aggée, il y a apparence qu’il se joignit à lui pour engager les Juifs à reprendre l’œuvre de la reconstruction du temple, interrompue depuis longtemps. Il les exhorta aussi à se convertir au Seigneur et à ne pas imiter l’endurcissement de leurs pères, si souvent châtiés pour n’avoir pas écouté les Prophètes.

Dieu fit voir à Zacharie, dans deux visions différentes, et sous plusieurs figures, la succession des quatre monarchies, savoir : des Assyriens, des Chaldéens, des Perses et des Grecs, qui devait se terminer au règne de Jésus-Christ dont il décrit la Vie et la Passion. Il parle aussi de Son entrée à Jérusalem et des trente pièces d’argent qui furent le prix de Son sang. Zacharie est le plus fécond, mais aussi, au jugement de saint Jérôme, le plus obscur des douze petits Prophètes. Sa prophétie, dans nos Bibles canoniques, contient quatorze chapitres.

Une controverse, jusqu’ici demeurée sans solution définitive, s’est élevée entre les commentateurs, au sujet d’un texte fameux de l’Évangile qui paraissait se rapporter à Zacharie.

« Je vous ai envoyé », disait Notre-Seigneur aux Juifs, « des prophètes, des sages, des docteurs ; vous les avez égorgés. Aussi le sang des justes versé sur la terre depuis l’innocent Abel jusqu’à Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel, retombera sur vos têtes » (Mt. XXIII, 34).

Toutefois la tradition juive ou chrétienne n’a gardé aucun souvenir du meurtre du prophète Zacharie.

On peut voir, dans la collection des Bollandistes, au 6 septembre, les arguments que le Père Stilting a réunis pour soutenir l’identité du Zacharie dont parle Notre-Seigneur avec le Prophète. Bergier, dans son Dictionnaire de Théologie, les a repris en sous-œuvre et développés avec une nouvelle force.

On peut aussi adopter sur ce point le système de saint Épiphane, qui appliquait les paroles de Notre-Seigneur au grand-prêtre Zacharie, mis à mort entre le temple et l’autel, sous le règne de Joas (870-831).

Les Grecs et les Moscovites, de leurs côtés, honorent la mémoire du prophète Zacharie au 8 février ; les Latins lui ont assigné le 6 septembre. Quelques synaxaires grecs marquent aussi sa mémoire au 16 mai, et les Égyptiens font sa fête le 9 septembre.

On lit dans l’historien grec Sozomène (Ve siècle), que le corps du prophète Zacharie fut trouvé dans le territoire d’Éleuthéropolis, dans un bourg nommé Caphar. Il était intact, vêtu d’une robe blanche, et mis dans un cercueil de plomb, enfermé dans un autre de bois.

On le représente, comme les autres Prophètes, déroulant un cartouche où se lisent les principaux textes de sa prophétie.


Jeudi 28 mars 2024
TRIDUUM SACRÉ
JEUDI SAINT
Institution de l'Eucharistie
et du Sacerdoce

Férie de 1re classe
Semaine Sainte



Oraison - collecte
Ô Dieu, de qui Judas a reçu la punition de sa culpabilité et le larron la récompense de sa confession, faites-nous ressentir l’effet de Votre clémence ; afin que comme Jésus-Christ Notre Seigneur, dans Sa Passion, a donné à l’un et à l’autre suivant leurs mérites, de même Il détruise en nous les égarements du vieil homme, et nous accorde la grâce d’avoir part à Sa Résurrection. Lui qui, avec Vous, vit et règne dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean, né à Capistrano (Abruzzes) le 24 juin 1385, entra dans l’ordre de saint François à l’âge de trente-neuf ans.


Il fut choisi par Dieu pour délivrer l’Europe de l’islam qui menaçait d’envahir l’Europe au XVe siècle.


Mahomet II s’était emparé de Constantinople, capitale de l’empire d’Orient, et marchait sur Belgrade. Le Pape Callixte III décréta la croisade.


Saint Jean la prêcha en Pannonie et en d’autres provinces. Aidé du noble hongrois Jean Hunyade, il enrôla 70.000 Chrétiens. Ces soldats improvisés n’avaient pour combattre que des fourches et des fléaux.


Saint Jean, dont « le Seigneur était la force », « obtint par eux la victoire après un rude combat » et assura ainsi le triomphe de la Croix sur le Croissant. Le soir même, 120.000 Turcs gisaient sur le sol ou s’étaient enfuis, tandis que Mahomet II, lui-même blessé, renonçait à ses projets contre l’Europe chrétienne.

Saint Jean mourut en 1456. Recourons à sa protection et à la pénitence pour repousser les attaques de l’esprit malin.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Acceptez avec résignation les épreuves qui viennent du prochain.

Méditation du jour
Le divin Consolateur  suite

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