S. Vincent et S. Oronce
22 janvier

Aujoud’hui en la ville d’Embrun, on fait fête des saints Martyrs Vincent et Oronce, et Victor. Ils endurèrent la mort en Espagne du temps de Dioclétien et Maximien, par la sentence de Rufin, préfet d’Espagne. Comme un saint évêque faisait transporter leur corps en Italie dans un chariot, les bœufs qui les trainaient arrivant à Embrun, ne voulurent point passer plus avant. Ce qui fut cause que leurs corps y furent ensevelis, et leurs reliques y sont demeurées.

1602

Saint Vincent et saint Oronce, deux frères qui avaient amené leurs parents à la Foi chrétienne, quittèrent Cemela (Cimiez) leur patrie, et vinrent à Girone, poussés par le désir ardent du martyre. Dans ce lieu, en effet, Rufin, proconsul d’Espagne, exerçait, par les ordres des empereurs Domitien et Maximien, les plus atroces cruautés.

Or, ils rencontrèrent sur la route l’Évêque Ponce et le diacre Victor, lesquels, avertis par Dieu, tandis qu’ils parcouraient l’Espagne pour encourager les Chrétiens de ce pays, se joignirent aux saints frères comme compagnons de voyage. Ce saint devoir heureusement accompli, ils revinrent à Julia, patrie de saint Victor.

Rufin, averti, accourt aussitôt, adresse des paroles menaçantes à saint Victor et l’interroge touchant ses compagnons ; saint Victor répond qu’ils sont sur la montagne voisine, occupés à louer Dieu. C’était ce qu’ils lui avaient commandé de répondre.


Le préfet s’y rend, trouve ceux qu’il cherchait appliqués à l’oraison. Il s’efforce d’abord par des menaces, ensuite par des caresses, de les entraîner au culte des idoles ; ne pouvant rien obtenir ni par l’un ni par l’autre de ces moyens, il donne l’ordre qu’on tranche la tête à tous les deux.

Ayant recueilli leurs corps, saint Victor les garda soigneusement dans sa maison. Cependant Ponce, dans ses oraisons nocturnes, reçoit du Ciel un avertissement qui lui prescrit de renvoyer dans leur patrie les corps de saint Vincent et de saint Oronce ; après les avoir chargés pour cela sur un char tout neuf, saint Victor, à qui l’on confia cette mission, l’entreprit plein d’ardeur et de courage.


Rufin, en étant informé, fait aussi abattre la tête à saint Victor. Mais à saint Victor la divine Providence substitua un nommé Hector, qui, plaçant aussi sur un char neuf les corps de saint Vincent, de saint Oronce et de saint Victor, prend, guidé par les Anges, la route de l’Italie.

Or, lorsqu’il fut arrivé à Embrun devant la crypte d’un juif, crypte construite en pierres de taille et en marbre précieux, par une disposition évidente de Dieu, les bœufs ne purent traîner plus loin le char. Témoin de ce prodige, le prêtre Arator court sur le champ en avertir saint Marcellin, Évêque de la cité.

Saint Marcellin ayant vu de ses yeux le prodige et l’ayant constaté, confirmé du reste dans son opinion par le récit d’Hector, convoque le Clergé et le peuple, et, après avoir rendu grâces à Dieu, dépose les saints corps dans le monument du juif, qui demande le Baptême.

Dieu daigna manifester les mérites de Ses serviteurs par l’opération de plusieurs miracles. (Propre de Gap.)


Vendredi 19 septembre 2025
S. Janvier,

évêque et martyr,

et ses Compagnons,

martyrs
3e classe

Temps après la Pentecôte

NOTRE-DAME DE LA SALETTE

Anniversaire de l’Apparition (1846)


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu qui nous réjouissez en la solennité annuelle de Vos saints Martyrs Janvier et ses Compagnons ; faites, dans Votre clémence, que notre piété s’enflamme aux exemples de ceux dont les mérites nous remplissent d’allégresse. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
« À Pouzzoles, en Campanie, dit le Martyrologe Romain, la fête des saints Martyrs Janvier, évêque de Bénévent, Festus son diacre, Didier son lecteur, Socius diacre de l’église de Misène, Procule, diacre de Pouzzoles, Eutychius et Acutius qui, après avoir été enchaînés et mis en prison, furent décapités sous l’empereur Dioclétien (en l’an 305).


« Le corps de saint Janvier fut porté à Naples et enseveli avec honneur dans l’église où l’on conserve encore son sang dans une ampoule de verre.

« Lorsqu’on place l’ampoule près du chef de ce saint Martyr, le sang se liquéfie et bouillonne comme s’il venait d’être répandu ».


Ce miracle, connu sous le nom de Miracle de saint Janvier, se renouvelle de nos jours encore.


Le sang contenu dans deux ampoules de verre où il est coagulé sous la forme d’une masse d’un rouge sombre, augmente de volume et de poids, se liquéfiant il devient d’un rouge vif, tandis que sa surface se couvre de bulles, ce qui fait dire qu’il entre en ébullition.


Ce prodige a lieu à trois époques de l’année ; durant les fêtes de mai, qui durent neuf jours, à partir du 1er dimanche du mois ; en septembre, durant huit jours, du 19 au 26, et en décembre, un jour, le 16.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Bénissons souvent le Seigneur, qui fait éclater Sa Gloire dans Ses Saints.


Méditation du jour
Le message d’Espérance  suite

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