S. Théodose
11 janvier

Nous sommes désolés : nous n’avons pas eu le temps de rédiger la vie de ce Saint qui sera prête pour sa prochaine fête !

(Si Dieu veut, bien sûr…)

Sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4

1580

Un grand amour de la retraite, puis une vie active et méritoire, ainsi peut-on résumer la légende de saint Théodose. Sa piété le fit employer souvent comme lecteur de l’Écriture pendant les offices : un jour qu’il lisait le commandement donné à Abraham de quitter son pays et sa famille, il le prit pour lui-même, et, sans hésiter, se rendit de la Cappadoce, où il était né, à Jérusalem. Après être resté là quelque temps sous la direction d’un saint vieillard appelé Longin, il se retira sur une montagne et y vécut seul durant trente ans, adonné aux jeûnes, aux veilles, à l’oraison, aux larmes et à la complète mortification de ses appétits. Peu à peu le renom de sa sainteté et le bruit de ses miracles attirèrent un grand nombre de gens, qui venaient chercher auprès de lui la paix et le salut de leur âme.


Sachant qu’on n’est pas seulement au monde pour soi, mais aussi pour le prochain, saint Théodose céda au vœu général de ses frères et fit bâtir, non loin de Bethléem, un monastère assez vaste pour contenir les religieux, les pèlerins et les malades. Dans l’enclos des bâtiments il y avait quatre églises, dont trois destinées aux Grecs, aux Arméniens, Arabes et Perses, et aux chrétiens du Nord. Afin de préserver les moines du danger de l’oisiveté, l’abbé les obligeait tous à des travaux utiles, sans être incompatibles avec l’esprit de recueillement. Il était l’ami de saint Sabas et lui faisait de fréquentes visites. Aussi Salluste, patriarche de Jérusalem, qui appréciait leur mérite, désigna le premier pour supérieur de tous les anachorètes, et mis le second à la tête de tous les cénobites, d’où son surnom de Cénobiarque (en grec, chef des moines)


Vers 514, l’hérésie d’Eutychès, qui niait la nature humaine du Christ, ayant trouvé un ardent appui dans l’empereur Anastase Ier, saint Théodose écrivit à ce prince qu’il aimait mieux mourir, lui et ses disciples, plutôt que de propager une erreur condamnée par quatre conciles. Puis, parcourant le pays, il se mit à prêcher la saine doctrine. L’empereur le bannit à perpétuité ; mais, comme il mourut trois ans après, l’exilé revint en triomphe parmi ses religieux et ne quitta ce monde qu’en 529, à l’âge de cent cinq ans.


Dimanche 21 décembre 2025
4e dimanche de l'Avent
2e classe
Temps de l’Avent



Oraison - collecte
Nous Vous en supplions, Seigneur, accélérez la manifestation de Votre puissance et venez ; secourez-nous en Votre grande puissance, en sorte qu’au moyen de Votre grâce, le bienfait que nos péchés éloignent de nous, l’indulgence de Votre bonté propice nous l’accorde sans retard. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Dans la Messe de saint Thomas, la Liturgie nous rappelle que les Apôtres sont le fondement de l’Église dont le Christ est la pierre d’angle ; c’est pour ce motif que leurs fêtes autrefois étaient gardées à l’instar du Dimanche.


L’Évangile nous rapporte la scène si célèbre qui eut lieu au Cénacle après la Résurrection du Sauveur. Saint Thomas doutait ; et ce n’est que lorsque Jésus lui fit mettre le doigt dans Ses plaies que, passant soudain de l’incrédulité à la Foi ardente, il s’écria :

« Mon Seigneur et mon Dieu ». Ce doigt, nous dit un Père de l’Église, est devenu le maître du monde parce qu’il lui a appris la vérité de la chair de Jésus-Christ.


Croyons donc au grand mystère d’un Verbe incarné qui bientôt Se manifestera au monde. Le nom de saint Thomas figure au Canon de la Messe.


L’élévation, ayant été établie pour combattre l’hérésie de Bérenger qui niait la Présence réelle, regardons en esprit de Foi les saintes Espèces lorsqu’on les élève et disons avec saint Thomas :

« Mon Seigneur et mon Dieu », pratique enrichie par saint Pie X d’une indulgence de 7 ans et 7 quarantaines et d’une indulgence plénière une fois par semaine aux conditions ordinaires.


Cette double élévation nous rappelle la séparation réelle du Corps et du Sang de Notre-Seigneur sur la croix.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Estimez-vous heureux de croire, et agissez vaillamment selon votre Foi.

Méditation du jour
Prouver la vérité de la Foi  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |