S. Tharaise
25 février

(Les années bissextiles, les Saints du 24 février sont fêtés le lendemain 25 février, ceux du 25 le 26,… jusqu’aux Saints du 28 fêtés le lendemain 29 février.)


RÉSUMÉ :


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Constantinople, saint Tharaise évêque, célèbre par son érudition et sa piété. On a la lettre que le Pape Adrien Ier lui écrivit pour la défense des saintes Images.

1636

Saint Tharaise est né à Constantinople au milieu du VIIIe siècle, en 750, saint Zacharie étant Pape, Constantin IV Copronyme empereur à Constantinople, et Pépin le Bref Maire du palais de Neustrie et à la veille d’être sacré roi des Francs. Il fut un homme suscité par la Providence pour la défense de la Foi.

Bien jeune encore, ses mérites l’élevèrent à la dignité de consul et de secrétaire de l’empereur. C’est de là que, tout laïc qu’il était, comme un nouvel Ambroise, il dut monter sur le trône patriarcal de Constantinople ; mais, en homme de caractère, il posa ses conditions, dont la première tendait à l’écrasement de l’hérésie des iconoclastes, si fameuse par sa haine contre le culte des saintes Images.

Quelques hommes de science et de vertu, dont le caractère était plus fougueux que le sien, lui firent des reproches de la douceur et de l’esprit de conciliation qu’il montra en plusieurs occasions difficiles ; mais jamais sa modération ne le fit transiger avec son devoir, et il sut plus d’une fois se montrer inflexible quand la gloire de Dieu et l’intérêt des âmes le demandaient.

Nous trouvons dans ces différentes manières d’agir des Saints une importante leçon, la prudence des uns, la fougue des autres, ont souvent été justifiées selon les circonstances : deux conduites opposées, ayant également pour fin la gloire de Dieu, peuvent être inspirées semblablement par la grâce.

Outre son zèle pour la Foi, saint Tharaise, au milieu du faste oriental, montra une pauvreté tout évangélique ; il fut admirable par la simplicité de sa vie, la frugalité de sa table, la brièveté de son sommeil, sa bonté paternelle envers les pauvres de Jésus-Christ. Parmi les traits de sa charité, on cite son dévouement à protéger la vie d’un homme injustement accusé, qui s’était réfugié dans l’asile inviolable de l’Église, et dont il réussit à démontrer l’innocence.

L’un des points caractéristiques de sa vie, c’est son amour tendre pour la très sainte Vierge Marie. Il nous reste de lui, sur les mystères de la Mère de Dieu, des pages aussi nourries de doctrine qu’enflammées d’éloquence : « De quelles louanges vous comblerons-nous, s’écrie-t-il, ô Vierge immaculée, Vierge sans tache, ornement des femmes et splendeur des vierges ! Ô Mère et Vierge sainte, vous êtes bénie entre toutes les femmes ; vous êtes célébrée à cause de votre innocence, et vous êtes marquée du sceau de la virginité… ».

Rien de plus beau peut-être n’a été dit sur la sainte Vierge, que cette page admirable où il la salue vingt fois en rappelant tous ses titres glorieux. L’amour seul parle ce langage.

Saint Tharaise s’endormit dans le Seigneur le 25 février 806, à l’heure où on chantait à vêpres ce verset : « Inclinez-vous, Seigneur, écoutez ma prière ». Léon III était Pape, Charlemagne empereur d’Occident, Nicéphore Ier empereur d’Orient et Charlemagne roi des Francs.


Mercredi 13 novembre 2024
S. Didace,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par une providence admirable, choisissez ce qu’il y a de plus faible dans le monde pour confondre ce qu’il y a de plus fort ; soyez propice à notre humilité, et accordez-nous, grâce aux pieuses prières de Votre bienheureux Confesseur Didace, d’être élevés dans les Cieux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né en Espagne, vers 1400, saint Didace quitta tout ce qu’il possédait et entra à Arrizafa, chez les frères Mineurs comme frère lai. Il s’y adonna surtout à la contemplation et reçut de Dieu des lumières si vives qu’il parlait des choses du Ciel d’une manière toute divine.


Dans les îles Canaries, son ardent désir du martyre fut en partie satisfait par toutes sortes de tribulations. Revenu à Rome l’année du jubilé, sous le pontificat de Nicolas V, il y soigna les malades au couvent de l’Ara Cœli, et remplit cette charge avec tant de charité que, malgré la disette qui désolait la ville, ceux qui étaient confiés à ses soins ne manquèrent jamais du nécessaire.


La Passion de Jésus était le sujet ordinaire de ses méditations et de ses prières. Sentant sa fin approcher et n’ayant sur lui qu’une vieille robe toute déchirée, les yeux fixés sur la croix, il prononça les paroles de l’hymne sacrée :

« Bois et clous pleins de douceur, vous portez le plus doux des fardeaux ; quelle gloire est la vôtre puisque vous avez été jugés dignes de porter le Roi des Cieux ».


Et il rendit pieusement son âme à Dieu. C’était à Alcala de Henarez, en 1463.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Visitez les malades ; montrez-leur beaucoup de douceur, de bienveillance et de dévouement.

Méditation du jour
Notre vie et l’Éternité  suite

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