S. Stanislas
7 mai

RÉSUMÉ :

Né en Pologne en 1030, saint Stanislas fut nommé évêque de Cracovie en 1072. Il devint l’objet de la haine du roi Boleslas II, à qui il reprochait sa tyrannie et le dérèglement de ses mœurs.

Un jour qu’il célébrait la Messe, le prince se jeta sur lui et l’égorgea. C’était en 1079.

Ce saint est le patron de la Pologne.

Chromolithographie d’après les anciens manuscrits. (Kellerhoven - Paris 1866)
Le roi de Pologne assassine Saint Stanislas pendant le Saint Sacrifice de la Messe.
Le roi de Pologne assassine Saint Stanislas pendant le Saint Sacrifice de la Messe.

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Saint Stanislas naquit en l’an 1030, Jean XIX étant pape, Conrad II empereur et Robert II le Pieux roi de France, de parents fort avancés en âge, mariés depuis trente ans et encore sans postérité ; sa naissance fut dans son pays l’objet d’un grand étonnement.

Dieu, qui avait des vues élevées sur cet enfant, lui inspira dès son bas âge de grandes vertus, surtout la charité pour les pauvres, et une mortification qui le portait à jeûner souvent et à coucher sur la terre nue, même par les plus grands froids.

Après de brillantes études faites en Pologne, sa patrie, puis à Paris, il n’aspirait qu’au cloître ; à la mort de ses parents, il vendit leurs vastes propriétés et en donna le prix aux pauvres. Mais la Providence l’arrêta dans ses projets, et saint Stanislas dut se soumettre à son évêque, qui l’ordonna prêtre et le fit chanoine de Cracovie. Dès lors on disait de lui : « Cet homme est admirable ; c’est un Saint ! ».

Il fallut avoir recours au pape pour lui faire accepter le siège épiscopal de Cracovie, devenu vacant. Ses vertus ne firent que grandir avec sa dignité et ses obligations ; il se revêtit d’un cilice, qu’il porta jusqu’à sa mort ; il se fit remettre une liste exacte de tous les pauvres de la ville et donna l’ordre à ses gens de ne jamais rien refuser à personne.

La plus belle partie de la vie de saint Stanislas est celle où il fut en butte à la persécution du roi de Pologne, Boleslas II. Ce prince menait une conduite publiquement scandaleuse. Seul l’évêque osa comparaître devant ce monstre d’iniquité, et d’une voix douce et ferme, condamner sa conduite et l’exhorter à la pénitence. Le roi, furieux, attendit l’heure de se venger.

Statue de saint Stanislas

devant l’église qui lui est consacrée à Skałka (dans Cracovie)

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Saint Stanislas ressuscite provisoirement le vendeur.
Saint Stanislas ressuscite provisoirement le vendeur.
Le pontife avait acheté pour son évêché, devant témoins, et il avait payé une terre dont le vendeur était mort peu après. Le roi, ayant appris qu’il n’y avait pas d’acte écrit et signé, gagna les témoins par promesses et par menaces, et accusa saint Stanislas d’avoir usurpé ce terrain. L’évêque demanda trois jours de délai, disant : « Au bout de ces trois jours, je vous amènerai comme témoin le vendeur lui-même, bien qu’il soit mort depuis trois ans ».

Le délai fut accordé, et, le jour venu, le Saint se rendit au tombeau du défunt, en présence d’un nombreux cortège ; il fit ouvrir la tombe, où on ne trouva que des ossements. Saint Stanislas, devant cette tombe ouverte, se met en prière, puis touche de la main le cadavre : « Pierre, dit-il, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, venez rendre témoignage à la vérité outragée ». À ces mots, Pierre se lève, prend la main de l’évêque devant le peuple épouvanté, et l’accompagne au tribunal du roi.

Le ressuscité convainc de calomnie le roi et les témoins, et de nouveau accompagne l’évêque jusqu’au tombeau, qu’on referme sur son corps, redevenu cadavre. Loin de se convertir, le roi impie jura la mort de saint Stanislas, et bientôt l’assassina lui-même pendant qu’il offrait le Saint Sacrifice, le 8 mars.

C’était l’an 1079, Grégoire VII étant pape, Henri IV empereur et Philippe Ier roi de France.

Statue au Prieuré La Croix Saint-Joseph
Statue au Prieuré La Croix Saint-Joseph

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Timbre-poste de la Cité du Vatican émis en 1966

pour le millénaire de la christianisation de la Pologne

3e d’une série de six valeurs (divers sujets)

Cracovie en Pologne :Skałka : église Saint-Michel-Archange et Saint-Stanislaslieu du martyre de S. StanislasWawel : château royal avec la Basilique-Cathédrale métropolitaine Saints-Stanislas-et-Venceslastombeau de S. Stanislas
Cracovie en Pologne :
Skałka : église Saint-Michel-Archange et Saint-Stanislas
lieu du martyre de S. Stanislas
Wawel : château royal avec la Basilique-Cathédrale métropolitaine Saints-Stanislas-et-Venceslas
tombeau de S. Stanislas

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La colline du Wawel avec le château royal et la Cathédrale Saint-Stanislas
La colline du Wawel avec le château royal et la Cathédrale Saint-Stanislas

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La Basilique-Cathédrale métropolitaine Saints-Stanislas-et-Venceslas
La Basilique-Cathédrale métropolitaine Saints-Stanislas-et-Venceslas

Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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