S. Siméon
18 février

RÉSUMÉ :

Saint Siméon, fils de Cléophas et de cette Marie si intimement unie par les liens du sang à la Sainte Vierge qu’on l’appelait sa sœur, « fut oint de l’huile sainte » et nommé Évêque de Jérusalem après l’Apôtre saint Jacques le Mineur.

Disciple du Christ qu’il avait connu, il fut arrêté pour ce motif et mis en croix.

Malgré ses 120 ans, ce saint vieillard supporte ce rude supplice avec constance et reçut la couronne de Vie que Dieu prépare à ceux qui L’aiment. Son martyre eut lieu en l’an 107 ou 109.

Comme saint Siméon, soyons unis à Jésus en mourant à nos péchés en ce saint temps de pénitence.

1272

Saint Siméon, parent du Sauveur, se rangea de bonne heure au nombre de Ses disciples et reçut le Saint-Esprit avec les Apôtres, au Cénacle, le jour de la Pentecôte. Il fut choisi pour succéder à saint Jacques-le-mineur sur le siège de Jérusalem. Grande était la joie du vaillant Évêque de voir chaque jour se multiplier les disciples de Jésus-Christ ; grande aussi était sa tristesse de voir l’hérésie se joindre à la persécution pour attaquer la Foi chrétienne.

Il avait l’atteint l’âge de cent vingt ans, malgré les épreuves de son apostolat, quand les représentants de l’empereur Trajan le firent arrêter comme Chrétien et comme parent de Jésus-Christ. Les interrogatoires n’ayant servi qu’à faire éclater la fermeté du saint vieillard, le juge le fit fouetter plusieurs fois et lui infligea d’autres tourments qu’il supporta, quoique brisé par l’âge, avec un courage dont ses bourreaux furent étonnés eux-mêmes. Mais Dieu, qui avait donné à un si grand nombre d’innocentes vierges et à de petits enfants la force d’endurer la rigueur des éléments et de mépriser les tortures que la rage des païens inventait chaque jour pour les persécuter, Dieu donna à cet homme vénérable le courage de souffrir sans faiblesse et de mourir enfin sur une croix comme le Sauveur.

Saint Siméon accomplit son sacrifice le 18 février de l’an 107 ou 109. Il passa pour avoir été le dernier survivant de ceux qui avaient eu le bonheur de voir Jésus-Christ sur la terre.


Dieu permit que les dénonciateurs de saint Siméon, qui l’avaient fait poursuivre comme parent de Jésus, fussent pris dans leur propre piège ; car, convaincus eux-mêmes par les juges romains d’avoir quelque parenté avec le Sauveur, parce qu’ils étaient de la race royale de David, ils payèrent de leur vie le crime de leur naissance, et, moins heureux que saint Siméon, dont la mort fut une source de gloire pour lui, ils périrent en ennemis du Sauveur et encoururent, avec la mort temporelle, les châtiments de l’éternité.


Faut-il regretter que les détails de la vie d’un grand nombre de Saints soient restés le secret du Ciel ?

Assurément, c’est une grande consolation pour nous, c’est un sujet d’édification que de pénétrer dans l’intimité de leur vie ; mais nous devons nous consoler des lacunes de l’histoire en songeant que des vies incomparables comme celles de Marie et de saint Joseph nous sont elles-mêmes à peu près complètement cachées. Admirons les desseins de Dieu, et réjouissons-nous à la pensée qu’au Ciel toutes les merveilles de la sainteté seront révélées aux élus.


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


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