S. Remi
1er octobre

RÉSUMÉ :

On lit au début du Martyrologe Romain de ce jour :


« Saint Remi, évêque de Reims et confesseur, qui s’endormit dans le Seigneur le jour des ides de janvier (13 janvier), mais dont la fête principale a lieu en ce jour en raison de la translation de son corps. »

Dans l’ancien Martyrologe :


« À Reims, dans les Gaules, la fête de saint Remi, évêque et confesseur, qui convertit à la Foi de Jésus-Christ la nation franque en conférant à Clovis, son roi, le Baptême. Il mourut le 13 janvier 533 et la translation solennelle de ses reliques se fit le 1er octobre. »

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Saint Remi fut l’enfant de la Providence. Ses parents avaient deux enfants, et depuis longtemps n’espéraient plus en avoir d’autres, quand un vieux moine aveugle leur annonça le fils prédestiné. Les talents et les vertus de saint Remi le firent consacrer archevêque de Reims, à l’âge de vingt-deux ans, sa consécration fut marquée par un prodige : le front de saint Remi parut brillant de lumière et fut embaumé d’un parfum tout céleste.

Il montra dès l’abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l’éclat de sa sainteté : pendant ses repas, les oiseaux venaient prendre du pain dans ses mains ; il guérit un aveugle possédé du démon ; il remplit de vin, par le signe de la croix, un vase presque vide ; il éteignit, par sa seule présence, un terrible incendie ; il délivra du démon une jeune fille que saint Benoît n’avait pu délivrer, et opéra bien d’autres merveilles.

L’histoire de sainte Clotilde nous a appris (3 juin) comment Clovis se tourna vers le Dieu des Chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire. Ce fut saint Remi qui acheva d’instruire le prince. Comme il lui racontait, d’une manière touchante, la Passion du Sauveur : « Ah ! s’écria le guerrier, que n’étais-je là avec mes Francs pour Le délivrer ! ».

La nuit avant le Baptême, saint Remi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais et les conduisit à l’église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l’église se remplit d’une lumière et d’une odeur célestes, et l’on entendit une voix qui disait : « La paix soit avec vous ! ». Le Saint prédit à Clovis et à sainte Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s’ils restaient fidèles à Dieu et à l’Église.

Quand fut venu le moment du Baptême, saint Remi dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré ». Au moment de faire l’onction du saint Chrême, le pontife, s’apercevant que l’Huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d’y pourvoir. Tout à coup on aperçut une blanche colombe descendre d’en haut, portant une fiole pleine d’un Baume miraculeux ; le saint prélat la prit, avec un sentiment de vive reconnaissance envers Dieu, et fit l’onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l’histoire la sainte Ampoule, exista jusqu’en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires.

Outre l’onction du Baptême, saint Remi avait conféré au roi Clovis l’onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d’enfants furent baptisés le même jour.

Saint Remi devint aveugle dans sa vieillesse, et profita de cette infirmité pour multiplier ses oraisons. Ayant recouvré la vue par miracle, il célébra une dernière fois le saint Sacrifice, et s’éteignit doucement, le 13 janvier 533, âgé de quatre-vingt-seize ans, Boniface II étant pape, Justinien empereur de Byzance et Clotaire Ier roi des Francs.


Vendredi 26 décembre 2025
S. Étienne,

diacre, protomartyr
2e classe

Temps de Noël



Oraison - collecte
Donnez-nous, nous Vous en supplions, Seigneur, d’imiter ce que nous honorons, en sorte que nous apprenions à aimer nos ennemis parce que nous fêtons la naissance au Ciel de celui qui a su implorer même pour ses persécuteurs Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre Fils, qui avec Vous vit et règne, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Octave de Noël :


Accordez, Dieu tout-puissant, que la nouvelle naissance de Votre Fils unique dans la chair nous délivre, nous que l’antique esclavage retient encore captifs sous le joug du péché. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église était encore au berceau lorsque saint Étienne, signalé par ses vertus, reçut des Apôtres la mission d’organiser les repas en commun destinés aux pauvres. Il fit de « tels prodiges et de si grands miracles », que des Juifs des cinq synagogues différentes s’en émurent et le citèrent devant le sanhédrin.


Jésus avait reproché aux Juifs « d’avoir tué et lapidé les Prophètes » ; saint Étienne, à son tour, s’adressant à ses juges, leur déclare qu’en crucifiant le Christ, ils se sont montrés dignes de leurs pères qui ont mis à mort les envoyés de Dieu. Le saint Diacre lève alors les yeux au ciel et s’écrie : « Voici que je vois le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu ».


Quel beau témoignage de la divinité de cet Enfant que nous vénérons dans la Crèche. En entendant ces mots les Juifs, réalisant une fois de plus ce qu’a dit d’eux le Maître, « se précipitèrent tous ensemble sur saint Étienne et le lapidèrent », tandis qu’à genoux, « il remettait son âme à Jésus », et pardonnait à ses bourreaux.


Saint Étienne est le premier des témoins du Christ, il est donc juste qu’il se présente le premier dans le glorieux cortège des Saints qui entourent le berceau du Sauveur. C’est une tendance que l’on remarque dans un martyrologe grec du IVe siècle de rattacher la fête des plus grands Saints du Nouveau Testament à la fête de la Nativité. Son nom est inscrit au Canon de la Messe.


À l’exemple de saint Étienne, que la charité nous fasse « aimer même ceux qui nous font du tort », et soyons prêts, comme lui, à rendre à Jésus naissant, vie pour vie.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Aimez vos ennemis ; priez pour vos persécuteurs et vos calomniateurs, en vous humiliant : ils sont des instruments dont Dieu Se sert pour votre sanctification et votre glorification.

Méditation du jour
La puissance de l’amour  suite

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