S. Pie X
3 septembre

RÉSUMÉ :

D’une famille très modeste, Joseph Sarto naquit à Riese, dans la région de Venise, le 2 juin 1835. Ordonné prêtre à Padoue, il fut d’abord nommé vicaire, puis curé.

Son dévouement dans le ministère paroissial et sa vie fort austère le firent remarquer par l’Évêque de Trévise, qui l’appela comme chancelier et directeur spirituel de son grand Séminaire.

En 1884, le Pape Léon XIII lui confia l’évêché de Mantoue, puis le créa Cardinal et Patriarche de Venise, en 1893.

À la mort de Léon XIII, en 1903, le conclave le choisit comme souverain Pontife, charge qu’il accepta en disant humblement : « Je l’accepte comme une croix ». Pie X ne voulut rien changer à sa manière de vivre, et il devait écrire dans son testament : « Je suis né pauvre, j’ai vécu pauvre, je désire mourir pauvre ».

L’œuvre considérable de ce pontificat nous est bien connue, car elle est toute proche de nous : Motu proprio sur la musique sacrée, réforme du Bréviaire, renouveau des études bibliques, décrets sur la Communion fréquente et celle des petits enfants, préparation du nouveau Code de Droit Canon, défense de la Foi en face des erreurs modernistes…

Mais la fin de sa vie fut assombrie par la perspective de la guerre européenne, qui éclata quelques jours avant sa mort (20 août 1914).

Le Pape saint Pie X, dont on pénétrera les pensées en méditant sur son visage emprunt de calme, de tristesse et de fermeté.
Le Pape saint Pie X,
dont on pénétrera les pensées en méditant sur son visage emprunt de calme, de tristesse et de fermeté.

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Le père de saint Pie X, Jean-Baptiste Sarto, exerçait le métier de facteur rural. Il avait épousé Margherita Sanson, un nom bien digne d’être honoré. L’aîné de ses dix enfants, Joseph, devenu saint Pie X, a proclamé bien haut tout ce qu’il devait à sa sainte mère. Cet enfant de prédilection grandit dans l’humble village de Riese.

Le jour de sa première communion, il promit à Dieu de rester chaste et de se préparer à la prêtrise. Malgré l’obstacle de la pauvreté qui sévissait au foyer, l’enfant était prêt à tous les sacrifices pour réaliser cet idéal.

Ses études terminées au grand Séminaire de Padoue, la prêtrise lui fut conférée et il fut envoyé comme vicaire à Tombolo, puis curé à Salzano, en Vénétie. Là, le choléra ayant éclaté, l’abbé Sarto soigne ses paroissiens jour et nuit, les administre, les ensevelit.

Nommé évêque de Mantoue en 1884, il s’objecte d’abord à cette élévation à l’épiscopat, mais devant l’insistance des supérieurs, il se soumet à la décision des autorités ecclésiastiques. Mgr Sarto se propose d’être tout à tous : « Mon peuple me trouvera toujours ferme à mon poste, toujours doux et plein de charité ».

Né pauvre, Mgr Sarto resta toujours pauvre et au service des pauvres. Vivant modèle du troupeau, il donne l’exemple d’une vie sainte et sacrifiée sans se démentir jamais.

Les degrés hiérarchiques qu’il ne cessa de gravir sont marqués par son entière soumission à la volonté de Dieu et une rare facilité d’adaptation. Il ne s’occupait pas du passé, de ses aspirations personnelles, de sa liberté, mais abandonnait tout à la divine Providence. En 1903, le souverain pontife Léon XIII expire et le cardinal Sarto est choisi pour le remplacer.

Devant ce choix inattendu, celui qui avait toujours désiré demeurer simple curé de campagne, ne sut que balbutier la prière de l’agonie : « Que ce calice s’éloigne de moi… Que la volonté de Dieu soit faite… ». Il dut prononcer à haute voix : « J’accepte ». Il termina plus bas : « In crucem », c’est-à-dire : « jusqu’à la croix ».

La confusion régnait au sein de l’Église et de la société, la franc-maçonnerie lançait ses attaques sournoises et déguisées, les hérésies modernes élevaient prétentieusement la tête. On accusa saint Pie X d’opposer une barrière désuète au progrès. Mais rien n’ébranla le courage et les convictions du chef de la chrétienté qui condamna fermement toutes les erreurs qui tentaient de détruire subtilement la Foi : « Nous réprouvons ces doctrines qui n’ont de la vraie philosophie que le nom et conduisent au scepticisme universel et à l’irréligion ». Possédant à un haut degré le don du discernement des esprits, saint Pie X s’est constamment signalé comme défenseur de l’intégrité de la Foi en condamnant entre autres l’hérésie moderniste qu’il a qualifiée d’« égoût collecteur de toutes les hérésies ».

En 1914, ce saint pape écrivit à l’empereur d’Autriche pour le conjurer d’empêcher la déclaration de la guerre. Devant l’inutilité de ses efforts, il s’offre généreusement à Dieu en victime d’expiation pour le peuple chrétien et l’humanité tout entière. Le soir du 19 août 1914, le bourdon de St-Pierre sonnait le glas…

« Un Saint est mort » proclamait le peuple. En 1954, Pie XII canonisait celui dont on avait dit : « L’histoire en fera un grand pape, l’Église en fera un grand Saint ». Saint Pie X a été surnommé le Pape de l’Eucharistie, car c’est sous son heureux pontificat que les petits enfants furent appelés à communier dès l’âge de raison.


Mardi 21 octobre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Hilarion,

abbé


Mémoire de Ste Ursule et ses Compagnes,

vierges et martyres



Oraison - collecte
Nous Vous supplions, Seigneur, de gardez Votre famille par l’assistance continuelle de Votre bonté, afin que, par Votre protection, elle soit délivrée de toute adversité et qu’elle soit fervente dans la pratique des bonnes œuvres, pour la gloire de Votre Nom. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Hilarion, abbé :


Que l’intercession du bienheureux Abbé Hilarion, nous recommande, s’il Vous plaît, auprès de Vous, Seigneur, afin que nous obtenions, par son patronnage, ce que nous ne pouvons attendre de nos mérites.


Sous la même conclusion : mémoire de sainte Ursule et ses Compagnes, vierges et martyres :


Donnez-nous, s’il Vous plaît, Seigneur, d’honorer toujours avec une constante dévotion le triomphe de Vos saintes Vierges et Martyres Ursule et ses Compagnes, afin que si nous ne pouvons célébrer leur fête avec une âme digne d’elles, nous leur offrions du moins nos humbles hommages. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Après l’ère des Martyrs auxquels l’Église avait exclusivement réservé les honneurs d’un culte public, on commença à placer sur les autels les serviteurs de Dieu qui, sans avoir eu la gloire de verser leur sang pour Jésus-Christ, s’étaient illustrés par leurs hautes vertus.

Saint Hilarion en Orient, et saint Martin en Occident, ouvrent la série de ces Saints que l’on désigne sous le nom de « Confesseurs ».


Né en Palestine, saint Hilarion fit ses études à Alexandrie et désireux d’embrasser une vie plus parfaite, il quitta tout pour suivre Jésus. La renommée de saint Antoine étant parvenue jusqu’à lui, il alla le trouver en Égypte.

Ce Saint le retint deux mois auprès de lui pour l’initier à sa vie de pénitence et de contemplation. Puis remettant un cilice et un vêtement de peau à cet enfant de quinze ans, il lui dit : « Persévère jusqu’à la fin, mon fils ; et ton labeur te vaudra les délices du Ciel ».


Saint Hilarion retourna en Palestine et y institua la vie monastique. Après avoir bâti plusieurs monastères dont il fut, comme autrefois Moïse pour le peuple de Dieu, le législateur, il se retira dans l’île de Chypre, afin de fuir la multitude d’admirateurs que lui attirait l’éclat de ses vertus.


Il y mourut saintement à l’âge de quatre-vingts ans, vers l’an 372. Saint Jérôme s’est fait son historien.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez autour de vous une salutaire influence, fortifiez le courage des faibles.

Méditation du jour
Fruit des mystères glorieux  suite

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