S. Pascal Baylon
17 mai

RÉSUMÉ :

Né dans le royaume d’Aragon en Espagne, saint Pascal passa son enfance à garder les troupeaux.

À vingt ans, il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs déchaussés, où il devint un modèle de la plus grande austérité, de la plus complète obéissance et de la pauvreté séraphique la plus parfaite.

Sa méditation des choses de Dieu était si profonde qu’elle le plongeait dans des extases d’amour. Il y puisa une science des choses divines qui le rendait capable de parler sur les mystères les plus obscurs de la foi.

Il fut surtout célèbre par sa dévotion envers le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie et passait des heures en prières devant le tabernacle. Le Pape Léon XIII l’a déclaré protecteur des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques.

Comme « les serviteurs qui attendent leur maître », saint Pascal attendit la venue de Jésus et à l’heure même qu’il avait prédite, le 17 mai 1592, jour de la Pentecôte et anniversaire de sa naissance, il monta au Ciel à la suite du Christ ressuscité.

Imitons l’amour de saint Pascal envers l’Eucharistie « afin de mériter de retirer de ce banquet la même abondance de grâces qu’il y a trouvées ».

  • Les Congrès eucharistiques.

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Saint Pascal Baylon naquit en Espagne, le 17 mai 1540 (Paul III étant pape, Charles-Quint empereur et François Ier roi de France), d’humbles cultivateurs pauvres des biens de la terre, mais riches des vertus chrétiennes.

Son enfance fut extraordinaire. Occupé dès l’âge de sept ans à la garde des troupeaux, il passait son temps en prières et en lectures ; on dit que les Anges eux-mêmes lui donnèrent des leçons. Le petit Pascal se plaisait surtout à réciter le Pater et à redire : « Notre Père, qui êtes aux cieux... ».

Quoique pauvre, il trouvait le moyen de faire l’aumône en donnant une partie de sa nourriture à ceux qui en avaient besoin. Il était le modèle aimé et respecté de tous les bergers de la contrée auxquels il prêchait souvent la vertu avec beaucoup de chaleur et de conviction, gagnant d’ailleurs leur confiance par sa bienveillance et sa facilité à rendre service. Dans un âge si tendre, il connaissait l’usage assidu des cilices, des jeûnes, des disciplines sanglantes ; on le voyait marcher pieds nus à travers les ronces et les épines, en expiation de ses péchés.

Le maître chez qui ses parents l’avaient placé voulait le faire héritier de tous ses biens ; mais saint Pascal ne convoitait que l’héritage de l’amour de Dieu et de la pauvreté religieuse. À vingt ans, il entra chez les Franciscains, malgré les sollicitations de ses camarades, auxquels il prouva la réalité de l’appel divin en frappant trois fois la terre avec sa houlette et en faisant jaillir trois fontaines dans ce lieu sec et aride.

Les vertus de l’enfant, déjà si extraordinaires, devinrent dans le religieux des vertus véritablement merveilleuses. Son obéissance était aussi parfaite que possible. Traité rigoureusement par son supérieur, il disait à ceux qui le plaignaient : « Taisez-vous : le Saint-Esprit a parlé par la bouche de notre supérieur ». Quand on lui proposait de faire quelque chose, il disait souvent : « Je ferai comme l’obéissance dira ».

Sa mortification était effrayante et ne le cédait en rien à celle des anciens solitaires.

Sa charité pour les pauvres, quand il était portier, dépassait les limites ; du moins ses supérieurs le blâmaient à ce sujet mais il leur répondait naïvement : « S’il se présente douze pauvres et que je donne à dix, il est bien à craindre que l’un de ceux que je renvoie ne soit précisément Jésus-Christ ».

Saint Pascal est célèbre par sa dévotion à la sainte Eucharistie ; il passait des heures entières, souvent ravi en Dieu, devant le tabernacle, et parfois on le voyait suspendu en l’air par l’effet du divin amour. Quand il ne pouvait être de corps devant le très saint Sacrement, il y était ordinairement en esprit.

Cet ignorant avait le don de la science des choses spirituelles, au point d’écrire des livres que n’auraient point reniés les plus grands maîtres de la doctrine.

Sa mort arriva le 17 mai 1592, Clément VIII étant pape, Rodolphe II empereur et Henri IV roi de France. Pendant la Messe de ses funérailles, on vit ses yeux s’ouvrir deux fois, à l’élévation de l’Hostie et du Calice. Il fut proclamé patron des Congrès et de toutes les Œuvres eucharistiques en 1897 par Léon XIII.

Les Congrès eucharistiques

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Nous sommes désolés : nous n’avons pas eu le temps de rédiger cette partie…

Nous poursuivrons dès que possible, sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4


Mardi 19 mars 2024
S. JOSEPH,

Époux de la Sainte Vierge,

Patron de l’Église universelle.
1re classe

Temps de la Passion

Mémoire de mardi de la Passion

Grand deuil de l’Église :

statues et images voilées de violet


En ce mardi de la Passion :


(Cliquer ici : "
Mardi de la Passion")



Une Station par jour (sauf les dimanches).



On pourra suivre ce jour d’hui mardi de la Passion, la :


IV - QUATRIÈME STATION :


Jésus rencontre Sa très sainte Mère.



voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Faites, Seigneur, que les mérites de l’Époux de Votre Mère nous viennent en aide ; afin que les grâces que nous ne pouvons obtenir par nous-mêmes nous soient accordées par son intercession. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire du mardi de la Passion :


Nous Vous en supplions, Seigneur, faites que nos jeûnes Vous soient agréables ; afin qu’expiant nos péchés, ils nous rendent dignes de Votre grâce, et qu’ils nous servent de remèdes pour la vie éternelle. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église honore toujours saint Joseph avec Marie et Jésus, spécialement aux fêtes de Noël, aussi l’Évangile de ce jour est celui du 24 décembre.


Elle rendit à ce Saint un culte liturgique à la date du 20 juillet, dès le VIIIe siècle, nous dit un calendrier copte. À la fin du XVe siècle sa fête fut placée le 19 mars et en 1621 Grégoire XV l’étendit à l’Église universelle. En 1870, Pie IX proclama saint Joseph Protecteur de l’Église universelle.


Ce Saint « de la race royale de David » était un homme juste. Comme, par le fait de son mariage avec la Sainte Vierge, saint Joseph a des droits sur le fruit béni du sein virginal de son épouse, une affinité d’ordre moral existe entre lui et Jésus.


Il exerça sur l’Enfant-Dieu un certain droit paternel, que la Préface de saint Joseph désigne délicatement par ces mots de « paterna vice ». Sans avoir engendré Jésus, saint Joseph, par les liens qui l’unissent à Marie, est, légalement et moralement, le Père du Fils de la Sainte Vierge. Il s’ensuit qu’il faut par des actes du culte reconnaître cette dignité ou excellence surnaturelle de saint Joseph.

« Il y avait dans la famille de Nazareth, dit Cornelius a Lapide, les trois plus grandes et plus excellentes personnes de l’univers, le Christ Homme-Dieu, la Vierge Mère de Dieu, saint Joseph, père matrimonial du Christ. C’est pourquoi au Christ est dû le culte de latrie, à la Vierge le culte d’hyperdulie, à saint Joseph le culte de suprême dulie ».


Dieu lui révéla le mystère de l’Incarnation et « le choisit entre tous » pour lui confier la garde du Verbe incarné et de la Virginité de Marie.

L’hymne des Laudes dit que : « Le Christ et la Vierge assistèrent à son heure suprême saint Joseph dont le visage restait empreint d’une douce sérénité ». Saint Joseph alla au Ciel pour y jouir à tout jamais de la vision face à face du Verbe dont il contempla si longtemps et de si près l’humanité sur terre.


Ce Saint est donc considéré à juste titre comme le patron et le modèle des âmes intérieures et contemplatives. Et dans la patrie céleste saint Joseph garde un puissant pouvoir sur le cœur du Fils de sa Très Sainte Épouse.


Imitons en ce Saint Temps la pureté, l’humilité, l’esprit de prière et de recueillement de saint Joseph à Nazareth, où il vécut avec Dieu comme Moïse dans la nuée.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez beaucoup pour les missionnaires qui vont porter la Foi dans les pays infidèles. Sans oublier que « la France est un pays de mission » où la Foi s’est perdue…

Méditation du jour
Grandeur de saint Joseph  suite

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