S. Nicolas-le Grand
6 décembre

RÉSUMÉ :

Saint Nicolas, surnommé le Grand, naquit en Asie Mineure. Dieu le glorifia par des miracles sans nombre, et l’Église, envisageant la puissance qu’il avait sur les flammes, nous fait demander d’être préservés, par son intercession, du feu de l’enfer.

Nommé archevêque de Myre, sa sollicitude pastorale s’étendit à toutes les nécessités de son troupeau. Il prit part au concile de Nicée où fut condamné l’Arianisme.

Mettant en valeur les talents dont nous parle l’Évangile, il pratiquait tout à la fois les œuvres de miséricorde spirituelle et temporelle, témoin ces aumônes jetées discrètement par une fenêtre pour sauver l’honneur de trois jeunes filles, et rappelées, de nos jours encore, par la fête enfantine où l’on attribue à la générosité de saint Nicolas les cadeaux trouvés sous la cheminée.

Il mourut en 324. Ses reliques sont conservées à Bari (Italie).

1072

Saint Nicolas de Patare, en Lycie, fut le fruit des prières de ses pieux parents. Il eut l’esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu’il sut jeûner, et l’on rapporte même que, le vendredi et le samedi, il ne prenait qu’une fois le sein de sa nourrice.

Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de saint Nicolas, l’ordonna prêtre dès qu’il eut l’âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ ».

Une de ses premières œuvres fut de sauver l’honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l’une après l’autre, et il le fit si discrètement, que c’est à la fin seulement que le père, touché d’admiration, surprit la main du bienfaiteur.

Après un pèlerinage aux Lieux saints, saint Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs dont il était menacé dans son pays. Mais la Providence lui fit précisément trouver là ce qu’il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l’évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder : « Nicolas, se dit-il alors, cette dignité requiert une autre vie ; jusqu’ici tu as vécu pour toi, maintenant il faut vivre pour les autres ; si tu veux que ta parole persuade ton troupeau, montre-lui l’exemple, et donne par tes œuvres l’efficace à tes paroles ».

Dès lors il ne mangea plus qu’une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la dure était sa couche pour le peu de repos qu’il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l’église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

Saint Nicolas, sous la persécution de Dioclétien fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n’osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.

Peu de Saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l’ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menus, pour être mêlés à la viande de son commerce. Saint Nicolas mourut le 6 décembre 324, saint Sylvestre Ier étant pape et Constantin empereur. On l’honore comme le patron des écoliers.

Timbre-poste émis en 1974 par les Postes françaises.
La basilique Saint Nicolas-de-Port, dont le titulaire est le patron de la Lorraine.
La basilique Saint Nicolas-de-Port, dont le titulaire est le patron de la Lorraine.

Lundi 1er décembre 2025
de la Férie (de l’Avent)
3e classe
Temps de l’Avent

À Mouans-Sartoux, fête transférée de saint André, patron de la paroisse (1re classe)


S. Éloi,

évêque et confesseur


Ste Natalie,

veuve


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Éloi compte parmi les Saints les plus populaires de la France. Il est le patron des orfèvres et de plusieurs anciennes corporations.


Simple ouvrier, il avait appris le métier d’orfèvre à Limoges ; il vint à Paris où il entra en relation avec le trésorier du roi.


Son esprit d’épargne et ses talents le désignèrent à la faveur de Clotaire II, puis de Dagobert Ier, qui en fit son conseiller et le chargea de la frappe des monnaies ; il se sanctifia dans ses fonctions et se signala par sa charité envers les pauvres.


À la mort de Dagobert, il quitta le palais pour se préparer aux saints Ordres. La vacance du siège de Noyon-Tournai le fit choisir comme évêque ; pendant vingt ans d’un magnifique rayonnement, il acheva, dans les régions du nord de la Gaule l’œuvre de pénétration chrétienne entreprise par saint Amand.


Saint Éloi mourut le 1er décembre 660.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Dans l’usage des biens de ce monde, soyez désintéressé et pauvre en esprit.


Méditation du jour
Ce qu’il faut éviter dans nos paroles  suite

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